La Somalie s’est invitée dans la campagne pré-électorale ougandaise avec les attentats meurtriers de Kampala, l’opposition dénonçant les risques d’une implication militaire accrue à Mogadiscio prônée par le chef de l’Etat Yoweri Museveni.
Après les attentats en Ouganda, revendiqués par la milice somalienne des Shebab, le président a appelé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour stabiliser le pays, dont il ne contrôle plus qu’une partie.
Co-présider une réunion de l’ONU sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) avec Paul Kagamé a posé quelques problèmes de conscience à José Luis Rodriguez Zapatero. Il a préféré dépêcher sur place son ministre des Affaires étrangères.
Le président ougandais s’est montré particulièrement agressif envers la milice shebab, qui a revendiqué les attentats de dimanche soir à Kampala. Yoweri Museveni veut envoyer davantage de soldats en Somalie et réclame un changement de mandat des troupes de l’Amisom pour « passer à l’offensive ».
Fondé il y a un demi-siècle, le pays n’a pas connu de répit. Créature et cauchemar des Nations unies, il offre depuis vingt ans des images chocs : guerres, famines, pirates et combats de rue. Au point que l’ONU, échaudée par le fiasco de l’intervention « militaro-humanitaire » de 1992, se garde bien d’y remettre les pieds. Le gouvernement vit retranché à Mogadiscio, et les soldats de l’Union africaine assistent, impuissants, au chaos.
L’un des deux attentats meurtriers qui ont fait 76 morts dimanche soir à Kampala a été perpétré par un kamikaze, a annoncé mercredi à l’AFP le ministre ougandais des Affaires intérieures, Matia Kasaija.
Décideurs politiques ou leaders de la société civile ? Barack Obama a bien du mal à choisir ses invités pour fêter, en août, l’anniversaire des indépendances africaines.
Plusieurs personnes ont été arrêtées par les autorités ougandaises, au lendemain du double attentat revendiqué par les Shebab et qui a fait 76 morts à Kampala.
La Cour pénale internationale (CPI) vient d’ajouter aux charges retenues contre le président soudanais el-Béchir, celle génocide contre les trois principales ethnies du Darfour.
Depuis 2006, le groupe djihadiste somalien ne cesse de monter en puissance malgré l’intervention de la mission de l’Union africaine. Aujourd’hui, les Shebab semblent en mesure de frapper à l’étranger.
Un double attentat à la bombe qui a fait 74 morts selon un bilan officiel provisoire s’est produit dimanche soir dans un restaurant et un centre sportif de Kampala où était retransmise la finale de la Coupe du monde. La milice islamiste somalienne Shebab a revendiqué l’attaque. Les autorités affirment que les spectateurs du Mondial étaient visés.
Au moins 16 personnes ont été tuées lors de heurts entre villageois somaliens et forces éthiopiennes à El-Dibir, une zone située à la frontière avec l’Ethiopie, ont rapporté des témoins dimanche.
Les ex-rebelles sudistes ont ouvert la porte samedi à une « confédération ou un marché commun » avec les autorités de Khartoum si l’option sécessionniste l’emporte lors du référendum d’indépendance du Sud-Soudan, prévu dans six mois.
L’hebdomadaire britannique The Economist a publié un classement partiel des rémunérations des leaders politiques par rapport au niveau de vie de leur population. Deux Africains y sont particulièrement bien placés…
La police rwandaise a arrêté la directrice du journal privé Umurabyo, Agnès Uwimana, accusée notamment d’ »outrage au chef de l’Etat » et « négation du génocide des Tutsi » de 1994, a-t-on appris de source officielle vendredi.
Le chef de l’Armée/mouvement de libération du Soudan (MLS-SLA) exilé à Paris soutient le processus de paix au Darfour, a assuré vendredi la France, mais Abdelwahid Nour a réclamé la sécurité sur le terrain et le désarmement de milices pro-gouvernementales « avant d’aller plus loin ».
Les milliers de Rwandais encore réfugiés à l’étranger, pour la plupart en Afrique subsaharienne, pourraient perdre leur statut l’an prochain. Et devraient ainsi voir leur sort remis en question, entre pays d’accueil et terre d’origine. Entre rêve de retour et traumatisme du génocide.
Une attaque à l’arme automatique de l’Armée de résistance du seigneur a fait quatre morts, dimanche, dans la région de Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, d’après la Croix-Rouge. La rébellion aurait enlevé six personnes.
Deux semaines après sa mystérieuse disparition, le chef de l’ex-rébellion hutu des Forces nationales de libération s’explique dans un enregistrement. Il se dit menacé par le pouvoir et « obligé de s’éclipser ».
Quatre candidats ont été retenus par la Commission nationale électorale du Rwanda pour l’élection présidentielle du 9 août. Le président sortant fera face à trois de ses anciens soutiens. L’opposante Victoire Ingabire ne pourra pas se présenter.
L’armée rwandaise a annoncé, mercredi, avoir arrêté le colonel Diogène Mudenge, directeur général de l’Agence rwandaise de régulation des services d’utilité publique (RURA), pour menace contre un civil. C’est le quatrième haut gradé de l’armée arrêté depuis avril.
Alors qu’ils avaient, depuis quelque temps, abandonné les attaques de militaires, les combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont mené une offensive particulièrement meurtrière, le 30 juin. Raison probable de ce changement de stratégie : la vengeance, suite à l’élimination de djihadistes internationaux par le Groupement des gardes-frontières.
La Centrafrique souhaite l’aide des États-Unis pour « neutraliser » la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) active sur son territoire, a déclaré le chef de la diplomatie centrafricaine, cité lundi par la radio d’État.