De l’univers de la diplomatie on ne connaît souvent que les fastes. Dans un livre fourmillant d’anecdotes qui paraît ces jours-ci, notre confrère Franck Renaud en évoque aussi les petitesses, les mesquineries et les ridicules.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.
Peter Erlinder, l’avocat américain de l’opposante Victoire Ingabire, a été retrouvé très mal en point dans sa cellule de Kigali, mercredi matin. Selon la police rwandaise, il aurait avalé des médicaments. Tentative de suicide ? Quoi qu’il en soit, voilà peut-être l’objet d’une nouvelle controverse entre les États-Unis et Paul Kagamé.
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se sont tenues à Abidjan, du 27 au 28 mai, ont été l’occasion de réélire Donald Kaberuka à la tête de l’institution. Et de discuter de certaines médiations brûlantes.
Le médecin rwandais Eugène Rwamucyo, arrêté en France le 26 mai et soupçonné de complicité dans le génocide de 1994, sera-t-il livré à Kigali ? Dans quelques jours, la chambre d’instruction de la cour d’appel de Versailles se prononcera sur sa possible extradition.
Poursuivi pour complicité de génocide, cet ancien médecin de Butare a été arrêté le 26 mai, près de Paris. Au Rwanda, il a été condamné à la perpétuité par un tribunal gacaca.
Le président du Rwanda a incarné la réconciliation franco-rwandaise, en marge du sommet Afrique-France de Nice. Il a abondé dans le sens de la justice française en confirmant qu’il lui laisserait le champ libre pour son enquête sur l’attentat de 1994.
Le président soudanais Omar el-Béchir a beau être isolé sur la scène internationale, il n’est pas près de comparaître un jour devant la justice internationale. Un problème qui figure à l’ordre du jour de la conférence de révision de la CPI qui se tient à Kampala (Ouganda), du 31 mai au 11 juin.
La conférence internationale destinée à renforcer les attributions de la Cour pénale internationale (CPI) a été l’occasion pour le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon de saluer le chemin parcouru par l’institution juridique depuis sa création en 2002.
Le premier sommet Afrique-France de Nicolas Sarkozy s’ouvre à 14 heures, ce lundi 31 mai, à Nice. Le président français y accueille 38 chefs d’Etat et de gouvernement.
Le président soudanais Omar el-Béchir a décidé de dissoudre le gouvernement en attendant de former un cabinet comprenant des formations ayant participé aux élections générales d’avril, a annoncé un porte-parole du gouvernement.
« Toutes les dispositions sont prises » pour maîtriser la situation sécuritaire dans l’est du Tchad après le retrait à la fin de l’année de la mission de paix de l’ONU (Minurcat), a assuré le gouvernement tchadien, redonnant des assurances notamment aux réfugiés.
Des affrontements ont opposé la police et des militants des FNL (opposition), après le résultat des élections communales au Burundi, alors que des urnes remplies de bulletins non dépouillés ont été retrouvées.
Seul Paul Kagame a confirmé sa venue au Sommet de Nice les 31 mai et 1er juin prochains. Les autres présidents des pays des Grands Lacs ne feront pas le voyage jusqu’en France.
Le secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines – le Monsieur Afrique de Barack Obama – a condamné en des propos assez peu diplomatiques la gouvernance démocratique du Rwanda.
Profitant de sa cérémonie d’investiture, Omar el-Béchir a fait savoir qu’il n’était pas favorbale à une partition du pays, et qu’il travaillerait « à l’unité » du Nord et du Sud.
L’émirat a testé sur le petit pays de la Corne de l’Afrique sa stratégie d’omniprésence portuaire : gestion de zone franche, contrôle des douanes… La méthode pourrait être appliquée ailleurs sur le Continent.
L’ancien conseiller français des présidents Robert Gueï et François Bozizé a été nommé « ambassadeur plénipotentiaire » du Niger par le chef de la junte, Salou Djibo.
Dahir Riyale Kahin, président en quête de reconnaissance internationale, est venu plaider la cause de l’ancienne Somalie britannique à Paris. Jeune Afrique l’a rencontré.
Eugène Rwamucyo, recherché par Interpol, la justice française et la justice rwandaise, vient d’être arrêté dans le Val d’Oise (région parisienne). Il est soupçonné d’avoir pris part au génocide rwandais en 1994. Kigali réclame son extradition.