La présidente de l’Éthiopie, qui n’a qu’un rôle protocolaire, n’approuve ni ne soutient la politique belliciste du Premier ministre, Abiy Ahmed. Lequel ne veut rien entendre.
Les forces de sécurité ont arrêté dimanche le chef de bureau de la chaîne qatarie à Khartoum, renforçant la pression sur les médias au lendemain de l’une des journées les plus sanglantes depuis le putsch.
Allié aux rebelles tigréens du TPLF, l’Armée de libération oromo (OLA), dirigée par Jaal Marroo, menace de marcher sur Addis-Abeba. Cette convergence des luttes peut-elle avoir raison du Premier ministre éthiopien ?
Washington a imposé vendredi des sanctions contre l’Érythrée, alliée de l’Éthiopie dans le conflit du Tigré, mettant en garde contre « l’implosion » du pays d’Abiy Ahmed en cas d’échec d’une solution négociée.
Le chef de l’armée a annoncé, ce jeudi, la mise en place d’un nouveau Conseil de souveraineté, dont il prend la tête. Plusieurs personnalités qui réclamaient un transfert rapide du pouvoir aux civils en sont écartées.
Les États-Unis ont ordonné le départ de leur personnel non essentiel de leur ambassade en Éthiopie, où les combats ont redoublé ces derniers jours entre forces gouvernementales et rebelles tigréens, qui menacent de marcher sur la capitale.
Kigali organisera en 2025 les championnats du monde de cyclisme sur route. Elle sera la première ville africaine à accueillir cette compétition. Une échéance dont Aurore Munyangaju, la ministre des Sports du Rwanda, décrypte les enjeux.
Alors qu’Addis-Abeba se prépare à un possible assaut des combattants du TPLF alliés à ceux de l’OLA, le Premier ministre éthiopien est au pied du mur. Et les pays voisins s’inquiètent des répercussions de la crise.
Deux ans après avoir reçu le prix Nobel de la paix, le Premier ministre éthiopien est cité parmi les possibles auteurs de crimes de guerre dans la région du Tigré. Et certains observateurs anticipent déjà sa chute.
Circonscrits les premiers mois à la région du Tigré, les combats ont gagné l’Amhara et l’Afar. Alors que les rebelles disent avoir pris le contrôle de deux villes stratégiques situées à 400 km de la capitale, le Premier ministre appelle ses concitoyens à s’armer.
Poursuivant sa politique d’investissements malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19, Djibouti table sur une croissance 5 % en 2021. Ce qui confirme son ambition de devenir la porte orientale du continent.
Depuis la chute d’Omar el-Béchir en avril 2019, le Soudan était dirigé à la fois par des civils et des militaires. Un mariage forcé émaillé de difficultés, qui ont conduit à une séparation brutale le 25 octobre dernier.
La première piscine du pays aux normes internationales – sans être olympique – a ouvert ses bassins il y a quelques mois. De quoi former les nouveaux talents de la natation. Ou, tout simplement, apprendre à nager aux Djiboutiens et les divertir.
L’écriture de ce Tanzanien de 73 ans, natif de Zanzibar, a séduit la prestigieuse académie suédoise. Au cœur de son œuvre, le sort des réfugiés et les ravages du colonialisme.
La filiale du dubaïote Enoc spécialisée dans la logistique portuaire, Horizon Djibouti Terminals Limited, poursuit son expansion dans la Corne de l’Afrique, consolidant les ambitions djiboutiennes dans le secteur.
Avec le putsch militaire survenu le 25 octobre, le pays suscite l’intérêt de nombreux pays. États-Unis, Égypte, Émirats… chacun cherche à préserver ses intérêts face à la nouvelle donne politique.
Un coup d’État est en cours au Soudan, où le Premier ministre Abdallah Hamdok et plusieurs membres du gouvernement ont été arrêtés ce 25 octobre. L’état d’urgence a été décrété par les militaires. Spécialiste du pays, le chercheur Roland Marchal décrypte la situation pour « Jeune Afrique ».
Le général soudanais Abdel Fattah al-Burhan a dissous lundi les autorités de transition dont la quasi-totalité des membres civils sont déjà aux mains de l’armée, décrétant l’état d’urgence alors que des tirs ont déjà fait des blessés parmi les manifestants pro-démocratie.
Alors que les militaires devaient rendre le pouvoir aux civils dans un mois, ils ont arrêté le Premier ministre, Abdallah Hamdok, et plusieurs de ses ministres ce lundi 25 octobre. Des manifestations sont en cours à Khartoum où les communications sont désormais coupées.
Créée il y a près de 130 ans, l’École hôtelière de Lausanne, réputée la meilleure du monde, multiplie les partenariats en Afrique. Afin de renforcer son empreinte internationale mais aussi de susciter des vocations sur un continent où « l’hospitalité est un trésor ».
Alors que Gitega fait son retour sur la scène diplomatique, le chef de l’État continue d’asseoir son pouvoir, au milieu des luttes de clans. Pour s’affirmer, à l’extérieur comme à l’intérieur du pays, il s’appuie sur une poignée d’anciens maquisards du CNDD-FDD et de technocrates. Voici sa garde rapprochée.
Alors qu’une majorité de Soudanais soutient la cause palestinienne, la normalisation des relations avec l’État hébreu, amorcée sous la pression de Washington, est devenue un sujet d’affrontement politique.
« On a tué le président ! » (5/6). Alors que s’est ouvert le procès des assassins présumés de Sankara, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir les destins tragiques de six présidents africains. Aujourd’hui, Melchior Ndadaye, dont la froide élimination, le 21 octobre 1993, plongera le Burundi dans la guerre civile.
Depuis un an, dans la province du Tigré, le Premier ministre éthiopien est engagé dans une guerre fratricide contre son ancien allié. Un affrontement total, y compris dans le domaine de l’information.
La mise en place d’une agence spécialisée a permis à la cause des personnes en situation de handicap de faire un bond énorme à Djibouti ces dernières années. Avec des actions encore très rares sur le continent.
Le romancier Abdulrazak Gurnah, né en Tanzanie mais habitant au Royaume-Uni, est le premier auteur noir à recevoir la plus prestigieuse des récompenses littéraires depuis 1993.
Le gouvernement nommé en mai dernier compte six femmes sur vingt-six membres. Une proportion record pour le pays. Et, pour la première fois, elles dirigent des portefeuilles qui comptent dans la stratégie du quinquennat. Portraits.
Vainqueur des élections législatives de juin, le Premier ministre a officiellement prêté serment ce lundi 4 octobre pour un second mandat. Mais, empêtré dans la guerre au Tigré, il est sous le feu des critiques de la communauté internationale.
Un an après le début de l’offensive dans le Tigré, les inquiétudes que fait peser le conflit sur la stabilité de la Corne de l’Afrique sont nombreuses. À Djibouti cependant, la tradition du vivre-ensemble qui fait tant défaut à son grand voisin éthiopien semble intacte.
Grâce au développement de l’arabe et de l’anglais, Djibouti est sorti d’un isolement linguistique hérité d’un siècle de colonisation française. Un rééquibrage qui lui permet d’être plus en phase avec un monde globalisé.