La Commission éthiopienne des droits humains a appelé samedi à des « mesures d’urgence » pour protéger et aider les civils du Tigré, où la coupure des télécommunications et des accès terrestres inquiète dans cette région en guerre depuis huit mois.
Décédé à la mi-juin, le tycoon kényan Chris Kirubi laisse une fortune estimée à plus de 300 millions d’euros. Sa fille Maryanne Musangi Kirubi devrait prendre en main la conduite des affaires familiales. Mais l’apparition soudaine d’un autre enfant lors des funérailles du patriarche va-t-elle rebattre les cartes ?
Après huit mois de conflit, les forces loyales aux anciennes autorités tigréennes (TDF) ont repris Mekele. Addis-Abeba a déclaré un cessez-le-feu, mais la contre-offensive des TDF se poursuit dans d’autres villes de la région. Roland Marchal, chercheur au CNRS et spécialiste de la Corne de l’Afrique, analyse pour Jeune Afrique ce revirement de situation.
Après avoir échoué sur les dossiers Bemba et Gbagbo, la CPI est en passe de juger Omar el-Béchir pour génocide. Une occasion pour les juges de La Haye de faire taire les critiques.
La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé trois accords commerciaux, dont l’un porte sur l’exploitation de l’or en vue d’en assurer la traçabilité, après deux jours de tête-à-tête entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Trois employés de Médecins sans Frontières (MSF), une Espagnole et deux Éthiopiens, ont été tués dans une attaque dans la région éthiopienne du Tigré, a annoncé vendredi la branche espagnole de MSF.
Salué par la communauté internationale au début de son mandat, Abiy Ahmed est, depuis le début du conflit dans le Tigré, soumis à une forte pression diplomatique. Les États-Unis ont été les premiers à lui imposer des sanctions. Mais seront-ils suivis ?
Les Éthiopiens ont commencé à voter lundi matin pour des élections législatives et régionales repoussées par deux fois, sur fond de doutes sur sa crédibilité et de famine dans la région en guerre du Tigré.
Pour les détracteurs de Paul Kagame, cet État est une dictature. En faisant fi des complexités d’une histoire tragique, nombre d’opposants instrumentalisent ainsi « la démocratie » au profit de leurs ambitions personnelles. Ce pays mérite mieux !
Le gouvernement rwandais a approuvé samedi soir la nomination d’Antoine Anfré au poste d’ambassadeur de France au Rwanda, poste inoccupé depuis 2015 en raison des tensions entre les deux pays sur le rôle joué par Paris dans le génocide de 1994.
Un projet de loi visant à réduire les taux d’intérêts exorbitants pratiqués par certaines plateformes de prêts sur internet va être déposé au Parlement. Et si Nairobi était l’exemple à suivre ?
Grâce au fret et à son inventivité, la première compagnie du continent, forte de son positionnement sur le couloir entre Asie et Afrique, a enregistré des bénéfices en 2020.
Hausse des températures, précipitations irrégulières, sècheresses, invasions d’insectes… Pour faire face à la multitude de chocs liés au climat, les agriculteurs et les multinationales cherchent des solutions alternatives.
En Éthiopie, la sélection d’un consortium soutenu par des investisseurs américains a donné lieu à des interprétations bien contradictoires. Comment démêler le vrai du faux ?
Icône de la révolution qui a précipité la chute d’Omar el-Béchir, Alaa Salah continue de réclamer justice et de porter la voix des femmes et de la jeunesse, déterminés à chasser les militaires du pouvoir.
En sanctionnant des officiels éthiopiens, le 23 mai 2021, les États-Unis ont peut-être ouvert la voie à une succession de mesures émanant de la communauté internationale.
Après six années de vacance, la France retrouvera-t-elle prochainement un nouvel ambassadeur au Rwanda, au lendemain de la visite d’Emmanuel Macron ? Paris aurait proposé le nom d’Antoine Anfré à ce poste.
L’opérateur historique fait l’objet de critiques dans les plus hautes sphères du pouvoir à Addis-Abeba. Encourageant ainsi le gouvernement à le privatiser partiellement au plus vite.
Ces ressources soutiendront une large variété de projets : de l’énergie à la santé, en passant par l’eau, les transports, les services financiers et la tech.
Paul Kagame devait-il accueillir lui-même Emmanuel Macron, à l’atterrissage de la délégation française au Rwanda ? Sur fond de buzz, les avis sont partagés.
S’il n’a pas présenté d’excuses, Emmanuel Macron a reconnu les responsabilités françaises dans le génocide, tout en scellant le rapprochement diplomatique entamé en 2017…
Le président français arrive ce 27 mai au Rwanda avant de se rendre en Afrique du Sud. Jeune Afrique dévoile le programme détaillé de cette visite hautement symbolique.
L’opérateur sud-africain pourrait être de nouveau candidat à l’obtention d’une licence en Éthiopie lors d’une seconde attribution qui interviendra dans quelques mois.
Polémique sur le « Rapport mapping » de l’ONU, rapprochement entre Paris et Kigali, engagement des troupes rwandaises en Centrafrique… De passage en France, le chef de l’État a répondu à nos questions.
Réélu pour un cinquième mandat en avril et investi à la mi-mai, Ismaïl Omar Guelleh vient d’annoncer la composition de son nouveau gouvernement. Avec un léger vent de modernité sur les questions sociales et culturelles, confiées cette fois à des femmes.
Engagé depuis deux ans dans une transition démocratique, le Soudan souhaite attirer les investisseurs étrangers dans cinq secteurs phares : infrastructures, agriculture, énergie, mines et télécoms.
Le « coming out » économique du Soudan à la conférence de Paris a suscité l’intérêt de grands investisseurs africains. Le Nigérian Aliko Dangote se dit intéressé par un investissement dans l’agroalimentaire, afin de répondre à la demande régionale de farine.
Le bouleversement de ce secteur potentiellement lucratif, actuellement contrôlé par la compagnie publique Ethio Telecom, est l’une des pierres angulaires de l’agenda de réformes du Premier ministre Abiy Ahmed.
À l’occasion de sa visite à Paris, le président rwandais a rencontré à son initiative trois officiers et un diplomate français, tous retraités, qui avaient servi au Rwanda au début des années 1990.
La France est le deuxième créancier de Khartoum. Si en majorité ces dettes sont dues à des pénalités de retard, le choix de Paris s’inscrit aussi dans un complexe effort diplomatique et économique. Le décryptage de Jeune Afrique.