Devant une assistance d’un peu plus de 500 personnes triées sur le volet, dont plusieurs chefs d’État et de gouvernement, Ismaïl Omar Guelleh a tenu samedi la cérémonie d’investiture lançant officiellement son cinquième mandat.
Arrivé deuxième à la présidentielle de 2021, l’opposant compte bien capitaliser sur sa notoriété pour continuer à peser face au chef de l’État, investi le 12 mai.
La Cour pénale internationale a rendu son verdict, le 6 mai. Reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’Ougandais purgera une peine de vingt-cinq ans de prison.
Le parquet de Paris a requis un non-lieu général dans l’enquête sur l’inaction reprochée à l’armée française lors des massacres de Bisesero fin juin 1994. La décision finale revient désormais aux juges d’instruction.
Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a rouvert samedi les négociations en vue de l’organisation d’élections dans les meilleurs délais, une décision accueillie favorablement par l’opposition.
Vague migratoire, intervention militaire, chaos maritime… L’échec des dernières négociations entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte autour du barrage de la Renaissance pourrait avoir des conséquences dramatiques pour la région, et pour le monde.
La visite en Europe du ministre burundais des Affaires étrangères est l’occasion de plaider la cause de Germain Rukuki, défenseur des droits humains emprisonné depuis quatre ans.
Jugée au Rwanda après avoir été expulsée des États-Unis, Béatrice Munyenyzezi devra s’expliquer sur son rôle dans les massacres commis en 1994. Elle est la belle-fille et l’épouse de deux génocidaires de renom.
L’octroi de deux nouvelles licences devait être « la transaction du siècle » dans le secteur africain des télécoms. Finalement, seuls les deux opérateurs ont formulé une proposition.
Depuis plus de dix ans, la question du Grand Barrage de la renaissance éthiopienne construit en amont du Nil Bleu empoisonne les relations entre Le Caire, Addis-Abeba et Khartoum. Au point que l’option militaire semble aujourd’hui plus que jamais sur la table.
Le conflit au Tigré se déroule à huis clos, mais une multiplicité de témoignages et de rapports d’ONG attestent de la gravité de la situation. Le Prix Nobel, audacieux réformiste, a laissé place à un chef de guerre intransigeant et mégalomane.
L’Histoire doit-elle faire profil bas lorsque les intérêts diplomatiques des États sont en jeu ? Deux rapports récents sur le rôle de Paris dans le génocide des Tutsi ont été l’occasion, pour Paris et Kigali, d’aplanir le contentieux qui empoisonne leurs relations depuis 27 ans.
Après l’extension du mandat du président somalien, condamnée par l’Union africaine, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi une nouvelle déclaration appelant les parties « à reprendre le dialogue de toute urgence ».
En lançant un bouquet de chaînes de télévision en langue amharique, la filiale de Vivendi pousse ses concurrents chinois et sud-africain à repenser leur offre pour s’adresser à une cible plus large.
De nouvelles violences interethniques dans la région éthiopienne de l’Amhara (nord-ouest) ont fait des dizaines de victimes et déplacé des dizaines de milliers d’habitants.
Rendu public ce 19 avril, le rapport d’enquête rwandais sur le rôle de la France durant le génocide des Tutsi documente « l’arrogance de l’engagement néocolonial du président Mitterrand » et le soutien apporté par Paris aux organisateurs du génocide. Extraits.
Le rapport rwandais sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi, en 1994, a été remis officiellement au gouvernement ce 19 avril. Réalisé par un cabinet d’avocats américain, il documente l’implication française tout en s’efforçant de ne pas jeter de l’huile sur le feu, dans un contexte d’apaisement entre les deux pays.
Un prêtre rwandais, installé depuis plus de 20 ans en France et naturalisé, est incarcéré depuis mercredi, rattrapé par des accusations sur son rôle lors du massacres de Tutsi réfugiés dans son église en avril 1994, au début du génocide.
Porté par des partenariats solides, le pays de la Corne augmente substantiellement la part de renouvelable dans sa production électrique. Son ambition déclarée – devenir le premier premier pays d’Afrique à utiliser une énergie entièrement verte –, naguère moquée, n’est pourtant pas dénuée de fondement.
Arrivé à Kigali le 7 avril, l’historien français Vincent Duclert a remis officiellement au président Paul Kagame, ce vendredi, le rapport de la Commission qu’il a présidée sur le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994.
La bonne maîtrise de la crise sanitaire liée au Covid-19, le redémarrage rapide de l’économie et l’absence de réelle opposition suffiront-ils pour garantir à Ismaïl Omar Guelleh une nouvelle réélection à la tête de Djibouti ?
Les trois jours de discussions intenses à Kinshasa n’ont pas suffit. L’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie n’ont pas trouvé d’accord. Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine, n’est pas parvenu à sortir de l’impasse.
Le président français espère pouvoir se rendre début mai en voyage officiel à Kigali, avant le sommet sur le financement des économies africaines, prévu le 18 à Paris et auquel Paul Kagame doit participer.
Avec l’avancée de ses paris logistiques et portuaires, le pays semble être devenu indispensable à ses voisins comme à ses partenaires. La diversification bat son plein et les perspectives de croissance sont très favorables.
Complicité de génocide, opération Turquoise, commandements parallèles… L’historien Vincent Duclert revient sur le rôle de la France au Rwanda, quelques jours après la remise de son volumineux rapport à Emmanuel Macron.
L’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan ont repris dimanche à Kinshasa leurs négociations autour du méga-barrage éthiopien sur le Nil bleu, une centrale hydro-électrique présentée comme vitale par Addis-Abeba et perçue comme une menace par Le Caire et Khartoum.
Les progrès réalisés dans la relation franco-rwandaise sont, à bien des égards, extraordinaires. Mais les Rwandais attendent toujours que la France reconnaisse son rôle dans le génocide de 1994.
Si le rapport Duclert contribue à établir le rôle de la France dans le génocide des Tutsi, les chercheurs n’ont pas eu accès à toutes les archives et ont passé certains événements sous silence.