La prochaine audience de la journaliste soudanaise qui risque 40 coups de fouet pour avoir porté un pantalon est prévue mardi. Loubna Ahmed al-Hussein espère être acquittée et obtenir la suppression de l’article 152 du code pénal qui permet la flagellation pour quiconque « commet un acte indécent ou un acte qui viole la moralité publique ou porte des vêtements indécents ».
Le Burundi a envoyé un troisième bataillon de 850 soldats à Mogadiscio pour renforcer la force de paix de l’Union africaine (UA) en Somalie (Amisom), a annoncé samedi l’armée burundaise.
Comme dix femmes au début du mois de juillet, la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein a été condamnée à une amende, mais surtout à la flagellation pour avoir porté un pantalon en public, ce qui est contraire à la charia en vigueur dans le pays.
Arrêtée dans un restaurant car elle portait un pantalon, ce qui est contraire à la charia (loi islamique), une journaliste soudanaise risque d’être condamnée à 40 coups de fouet. Son audience a été ajournée, mais la jeune femme espère qu’elle permettra de mettre en lumière certains abus.
Une vague de décès alerte le bureau des afaires humanitaires de l’OCHA. 18 personnes sont décédées d’une maladie inconnue, tandis que la typhoïde a contaminé une centaine de personnes, dont une a trouvé la mort.
Depuis un mois, les négociations vont bon train pour la libération de deux humanitaires enlevées début juillet au Darfour par des hommes armés. Pour l’heure, elles n’ont toujours pas été libérées.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton va effectuer une tournée dans sept pays d’Afrique à partir du 5 août pour « souligner » le caractère prioritaire que le président Barack Obama accorde au continent, a annoncé lundi son porte-parole.
Le Mouvement national, une coalition de trois mouvements rebelles, a signé samedi un accord de paix avec le gouvernement tchadien. Cet accord « prévoit la fin des hostilités, le retour des opposants à la voie démocratique, la réinsertion des jeunes dans l’armée et dans l’administration et également la participation du MN à la gestion de la chose publique », selon le médiateur national du Tchad.
Mettant fin au conflit soudanais sur la région pétrolifère d’Abyei, la Cour d’arbitrage de la Haye a décidé de réduire la taille de cette zone. Une décision acceptée par les deux parties.
Le président de la transition à Madagascar ne participera pas à la réunion du Groupe de contact international sur la crise malgache qui doit s’ouvrir ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie). Andry Rajoelina a pris cette décision en raison des attentats qui ont endeuillé la Grande Ile ce week-end.
Le Soudan a porté plainte devant le Conseil de sécurité de l’ONU contre le Tchad, accusant son voisin d’avoir mené un raid aérien sur le Darfour (ouest) la semaine dernière, a annoncé lundi son représentant aux Nations unies.
Les shebab, islamistes radicaux en lutte contre le pouvoir, occupent depuis lundi les bureaux somaliens de différentes organisation des Nations-Unies. Ils demandent que l’ONU cesse d’opérer en Somalie,taxant l’organisation d' »ennemie des musulmans ».
Mises sous pression par les rebelles islamistes de shebab, les équipes humanitaires de l’ONU basées Baïdoa en Somalie, ont annoncé qu’elles cessaient temporairement leurs activités dasn ce secteur. Les shebab ont investi leurs bureaux avant de les piller, accusant l’organisation de travailler contre les intérêts de la population musulmane.
Tous les contacts entre les autorités somaliennes et les extrémistes islamistes qui détiennent deux agents des servcices de renseignement français sont rompus selon Mogadiscio. Pourtant, la France affirme qu’elle, continue d’échanger avec les raviseurs.
Les deux agents français enlevés mardi à Mogadiscio vont être jugés pour « espionnage » selon la loi coranique, ont annoncé samedi les extrémistes islamistes de shebab qui les détiennent en Somalie, où trois autres étrangers enlevés au Kenya ont été emmenés par leurs ravisseurs.
Les deux agents français enlevés mardi en Somalie sont désormais aux mains d’un seul groupe d’islamistes, les extrémistes des shebab, et leur enlèvement est lié au fait que des pirates somaliens sont détenus en France, a déclaré vendredi à France 24 le ministre somalien des Affaires sociales, Mohammed Ali Ibrahim.
Luis Moreno Ocampo, procureur général de la Cour Pénale Internationale, a reçu sous scellés la liste des suspects dans les violences qui ont ébranlé le Kenya en 2007 après la réélection contesté de Mwai Kibaki à la tête du pays.Cette liste n’a pas été rendue publique et pourrait contenir les noms de hauts responsables gouvernementaux .
Pour le quinzième anniversaire de la prise du pouvoir par le Front patriotique rwandais (FPR), un hommage a été rendu à ceux qui l’ont soutenu dans son combat.
Il rêvait de s’intaller en Amérique, c’est désormais chose faite. Le secrétaire d’Etat somalien à la Communication a décidé de ne pas rentrer de sa mission officielle aux Etats-Unis et de rester vivre sur place.
Les deux membres des services de renseignements français, enlevés mardi à Mogadiscio, sont désormais aux mains d’insurgés islamistes. On ignore s’il s’agit des shebab ou d’un autre groupe rebelle.
Le groupe islamiste des shebab et la milice Hezb al-Islamiya se seraient disputés les deux otages français enlevés dans la capitale somalienne, et se les seraient finalement « partagés ». Les négociations pour leur libération ont par ailleurs commencé, bien que l’enlèvement n’ait pas été officiellement revendiqué.
Les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) nient avoir attaqué lundi la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (Monuc). A l’inverse, ils soutiennent qu’une coalition congolo-rwandaise soutenue par la Monuc les a attaqués dans plusieurs localités, et qu’ils ont repoussé leurs agresseurs.
Tharcisse Renzaho, ex-préfet de la capitale rwandaise, a été condamné mardi à la prison à perpétuité pour génocide, assassinats et viols. Il a notamment été reconnu coupable du massacre d’une centaine de Tutsi en 1994.
Deux journalistes étrangers ont été enlevés mardi matin dans leur hôtel à Mogadiscio par des hommes armés, a-t-on appris auprès de la police somalienne.
Deux Français ont été enlevés mardi à Mogadiscio, en Somalie. Ils auraient déclaré être journalistes mais un haut responsable somalien affirme qu’ils travaillent pour les services de renseignement français.
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé que les deux français enlevés ce mardi à Mogadiscio sont des « conseillers en mission officielle d’assistance auprès du gouvernement somalien ». Des sources avaient rapporté qu’ils étaient agents de renseignement ou journalistes.