La prise de Lalibela par les rebelles du TPLF, jeudi 5 août, est une nouvelle illustration de l’enlisement du conflit au Tigré. Le Premier ministre Abiy Ahmed, jadis célébré comme un « faiseur de paix », promettait pourtant une victoire rapide.
Alors que le Congrès des États-Unis s’apprête à voter une loi visant à condamner les violences au Tigré, partisans et adversaires du Premier ministre Abiy Ahmed font monter la pression.
L’unique voie d’accès lagunaire du pays a battu son record de trafic en 2020. Un chantier de modernisation vient de démarrer. Objectif : passer le cap des 500 000 tonnes traitées par an.
Né à Bujumbura d’une mère rwandaise et d’un père français, le rappeur et écrivain Gaël Faye a fui son Burundi natal à 13 ans, à la suite du déclenchement de la guerre civile dans le pays (en 1993) du génocide des Tutsi au Rwanda voisin (en 1994), et après des années de braise, entre 1988 et 1995, dont il livre à JA quelques souvenirs doux amers.
Principales sources de devises du pays et essentielles dans sa stratégie de relance, les filières théicoles et caféicoles du Burundi font référence dans le monde pour la qualité de leurs produits. Reste à les faire connaître davantage.
Le FMI vient de débloquer 78 millions de dollars pour soutenir une économie sinistrée après cinq ans de crise politique et de sanctions internationales. Mais, si l’ouverture du nouvel exécutif se confirme, le pays pourrait rapidement renouer avec la croissance. Décryptage.
L’élargissement de la guerre du Tigré, après l’envoi, par trois régions, de troupes en soutien de l’armée fédérale, est le signe d’un « enlisement » du conflit, selon le chercheur français Marc Lavergne.
Plus d’un an après la disparition de Pierre Nkurunziza et l’investiture d’Évariste Ndayishimiye, le parti présidentiel ne semble ni s’ouvrir ni vouloir changer de ligne… et continue de concentrer tous les pouvoirs.
Y a-t-il une vie au Burundi hors du parti au pouvoir ? Alors que nombre de ses représentants sont encore en exil, l’opposition est incarnée sur le terrain par Agathon Rwasa, leader du Congrès national pour la liberté et « résistant professionnel », comme il se définit lui-même.
Un an après l’accession d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays, le Burundi commence à changer. Mais la volonté d’ouverture et de développement tiendra-t-elle ses promesses sur le long terme ? Et tiendra-t-elle tout court, face aux plus radicaux du parti au pouvoir ?
Promu chef de l’armée de terre, Muhoozi Kainerugaba poursuit son ascension éclair. Confortant ceux qui le soupçonnent de lorgner la magistrature suprême.
Reprise du partenariat avec l’Union européenne, réchauffement des relations avec le voisin rwandais, rôle dans la sous-région… Le ministre burundais des Affaires étrangères aborde le retour de son pays sur la scène internationale et ses priorités.
Les relations, déjà compliquées, avec le Rwanda s’étaient dégradées en 2015. Mais ces derniers mois, les deux voisins semblent bien résolus à s’engager sur la voie de l’apaisement.
Le parti au pouvoir en Éthiopie a remporté une écrasante majorité des sièges lors des récentes et cruciales élections parlementaires, a annoncé samedi la commission électorale, ouvrant la voie à un nouveau mandat pour le Premier ministre Abiy Ahmed.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit aujourd’hui, à la demande de l’Égypte et du Soudan, afin d’évoquer le dossier du barrage de la Renaissance. L’Éthiopie a lancé lundi la deuxième phase du remplissage, une décision qui rend la situation plus tendue que jamais.
Les États-Unis étaient sans doute la principale cible de la spectaculaire opération de piratage du 4 juillet, dont ils accusent la Russie. Mais 17 autres pays, dont deux Africains, ont également été touchés.
Après cinq ans d’isolement, le Burundi tente, avec son nouveau président, de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
« Le barrage de la discorde » (1/4). Alors que le Conseil de sécurité doit se réunir ce jeudi 8 juillet sur l’épineux dossier du barrage de la Renaissance, la tension est encore montée d’un cran : Addis-Abeba a annoncé lundi avoir entamé la deuxième phase du remplissage du réservoir qu’elle construit sur le Nil Bleu. Le Caire menace d’utiliser la force.
La Commission éthiopienne des droits humains a appelé samedi à des « mesures d’urgence » pour protéger et aider les civils du Tigré, où la coupure des télécommunications et des accès terrestres inquiète dans cette région en guerre depuis huit mois.
Décédé à la mi-juin, le tycoon kényan Chris Kirubi laisse une fortune estimée à plus de 300 millions d’euros. Sa fille Maryanne Musangi Kirubi devrait prendre en main la conduite des affaires familiales. Mais l’apparition soudaine d’un autre enfant lors des funérailles du patriarche va-t-elle rebattre les cartes ?
Après huit mois de conflit, les forces loyales aux anciennes autorités tigréennes (TDF) ont repris Mekele. Addis-Abeba a déclaré un cessez-le-feu, mais la contre-offensive des TDF se poursuit dans d’autres villes de la région. Roland Marchal, chercheur au CNRS et spécialiste de la Corne de l’Afrique, analyse pour Jeune Afrique ce revirement de situation.
Après avoir échoué sur les dossiers Bemba et Gbagbo, la CPI est en passe de juger Omar el-Béchir pour génocide. Une occasion pour les juges de La Haye de faire taire les critiques.
La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé trois accords commerciaux, dont l’un porte sur l’exploitation de l’or en vue d’en assurer la traçabilité, après deux jours de tête-à-tête entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame.
Trois employés de Médecins sans Frontières (MSF), une Espagnole et deux Éthiopiens, ont été tués dans une attaque dans la région éthiopienne du Tigré, a annoncé vendredi la branche espagnole de MSF.
Salué par la communauté internationale au début de son mandat, Abiy Ahmed est, depuis le début du conflit dans le Tigré, soumis à une forte pression diplomatique. Les États-Unis ont été les premiers à lui imposer des sanctions. Mais seront-ils suivis ?
Les Éthiopiens ont commencé à voter lundi matin pour des élections législatives et régionales repoussées par deux fois, sur fond de doutes sur sa crédibilité et de famine dans la région en guerre du Tigré.
Pour les détracteurs de Paul Kagame, cet État est une dictature. En faisant fi des complexités d’une histoire tragique, nombre d’opposants instrumentalisent ainsi « la démocratie » au profit de leurs ambitions personnelles. Ce pays mérite mieux !
Le gouvernement rwandais a approuvé samedi soir la nomination d’Antoine Anfré au poste d’ambassadeur de France au Rwanda, poste inoccupé depuis 2015 en raison des tensions entre les deux pays sur le rôle joué par Paris dans le génocide de 1994.