Quatorze ans après le pire massacre collectif que l’Afrique ait connu, le chef de l’État rwandais continue d’appliquer sa thérapie de choc : discipline de fer, développement à marche forcée et nationalisme ombrageux. Les bailleurs de fonds anglo-saxons ap
Le 2 février 1971, Idi Amin Dada s’autoproclame président de l’Ouganda ainsi que commandant en chef des forces armées. Il modifie la Constitution, place des militaires aux plus hautes fonctions de l’État et instaure le State Research Bureau (STB), chargé de poursuivre les anciens fidèles de Milton Obote, qui vient d’être chassé du pouvoir.