Le Premier ministre éthiopien est arrivé vendredi dans la capitale soudanaise. Il doit y rencontrer les acteurs de la contestation et les militaires au pouvoir, alors que la pression internationale s’intensifie contre le Conseil militaire, dans un contexte de répression sanglante des manifestations.
Leader des redoutables Forces de soutien rapide (RSF), le numéro deux du Conseil militaire de transition est à la tête de la répression contre le mouvement de contestation qui a fait au moins 108 morts et 500 blessés, selon un bilan communiqué jeudi par le Comité des médecins soudanais. Portrait.
Les militaires qui gouvernent le Soudan depuis la chute du président Omar el-Béchir ont annoncé mardi qu’ils annulaient les mesures sur lesquelles ils s’étaient mis d’accord avec les contestataires et ont appelé à des élections dans un délai de neuf mois.
La dispersion par l’armée des manifestants réunis à Khartoum et dans d’autres villes du Soudan, pour réclamer le transfert du pouvoir aux civils, a fait plus de 30 morts, selon un bilan encore provisoire. Il s’agit de la plus grosse opération de répression engagée depuis la chute d’Omar el-Béchir.
L’armée a été déployée face aux contestataires dans la plus grosse opération de répression engagée depuis la chute d’Omar el-Béchir, au Soudan. Au moins 13 personnes ont été tuées, selon un bilan encore très provisoire.
Le Conseil militaire à la tête du Soudan tente lundi de faire disperser « par la force » le sit-in à Khartoum où des milliers de manifestants réclament le transfert du pouvoir aux civils, selon le mouvement de contestation.
Une personne est morte et dix autres ont été blessées samedi après des «tirs des forces régulières» près du siège de l’armée à Khartoum, au Soudan, selon des médecins proches de la contestation. Des milliers de manifestants y tiennent un sit-in depuis des semaines.
Des centaines de personnes ont manifesté vendredi à Khartoum pour soutenir les militaires à la tête du pays et pour le maintien de la charia, en réponse au mouvement de contestation qui réclament le transfert du pouvoir aux civils.
L’ONU a décidé vendredi de réduire de mille hommes la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom) dans le cadre de son désengagement, malgré l’augmentation récente des attaques des combattants shebab à Mogadiscio.
La Tanzanie a décidé d’interdire l’importation, la production, la vente et l’usage des sacs en plastique. Avec cette loi entrant en vigueur le 1er juin, elle devient ainsi le 34e pays africain à suivre la voie de plusieurs de ses voisins pour tenter d’enrayer la pollution sur le continent.
Le décès de l’ancien président Daniel arap Moi rappelle au Kenya les 24 années de régime autoritaire de ce président dont le départ en 2002 n’avait été que très relatif, « Baba Moi » étant resté une figure tutélaire de la vie politique comme un habitué des tribunaux.
Un protocole d’entente a été signé, mardi à Djibouti, entre le ministère de l’Énergie et le groupe français Engie pour la mise en place d’une centrale photovoltaïque d’une capacité de production de 30 Mégawatts (MW).
Une escroquerie qui a causé un contretemps diplomatique entre le Kenya et les Émirats arabes unis (EAU) vient de déclencher une série d’enquêtes sur le secteur de l’or à Nairobi.
Les nouveaux maîtres du pouvoir à Khartoum suivent la voie esquissée par Omar el-Béchir avec le Golfe persique. Le général qui dirige le Conseil militaire de transition a annoncé que les troupes soudanaises restaient engagées au Yémen. De son côté, l’Arabie saoudite enverra une aide humanitaire au Soudan.
La banque française BNP Paribas fait l’objet d’une procédure collective lancée par vingt-et-un réfugiés soudanais l’accusant d’avoir renforcé les exactions du régime entre 1997 et 2007, en traitant plusieurs milliers de ses opérations bancaires via ses bureaux new-yorkais.
Agathon Rwasa est désormais le principal opposant déclaré au président Pierre Nkurunziza à être toujours présent dans le pays. Il y est même parvenu à faire reconnaître son parti, le Congrès national pour la liberté (CNL). Mais sa position est difficile à tenir, dans un pays cadenassé par le pouvoir.
Le Soudan s’apprête à observer mardi une grève générale à l’appel de la contestation pour accroître la pression sur l’armée, qui refuse de transférer le pouvoir aux civils, plus de six semaines après avoir écarté Omar el-Béchir sous la pression de la rue.
Le californien Zipline International Inc, pionnier dans l’utilisation des drones pour livrer en urgence des fournitures médicales dans des zones reculées, notamment au Rwanda, a levé 190 millions de dollars (170 millions d’euros) en avril.
Kampala a accusé l’armée rwandaise d’avoir tué deux personnes près d’un poste frontière lors d’une incursion que les autorités qualifient de violation territoriale. Kigali conteste cette version de l’incident. Après plusieurs mois de crise, l’incident marque un nouveau regain de tension entre les deux pays.
Le principal parti d’opposition soudanais al-Oumma a déclaré dimanche rejeter « grève générale annoncée » par les chefs de la contestation pour faire pression sur les militaires, qui refusent de transférer le pouvoir aux civils.
Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil militaire de transition au Soudan, s’est rendu samedi au Caire pour son premier déplacement à l’étranger depuis qu’il a pris les rênes du pouvoir dans son pays, a-t-on appris de source aéroportuaire.
Les dirigeants du mouvement de contestation au Soudan ont appelé vendredi à une grève générale « mardi et mercredi » en raison de l’impasse dans laquelle se trouvent depuis plusieurs semaines les négociations avec l’armée sur le transfert du pouvoir aux civils.
Callixte Nsabimana, deuxième vice-président du Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), groupe rebelle en exil de Paul Rusesabagina et porte-parole de sa branche armée, les Forces nationales de libération (FNL), a plaidé coupable jeudi des seize chefs d’accusation qui lui sont reprochés. La justice rwandaise doit statuer le 28 mai sur sa libération provisoire.
L’action en justice présentée par des associations de défense des droits des homosexuels a été « rejetée » ce vendredi par la Haute Cour du Kenya. Les activistes espéraient obtenir la décriminalisation de l’homosexualité.
Plusieurs milliers d’Afars, en provenance de tout Djibouti, mais également d’Éthiopie et d’Érythrée, se sont rendus à Tadjourah, mercredi 22 mai, pour rendre un dernier hommage au sultan Abdoulkader Houmed, décédé à Paris quelques jours plus tôt.
La maison d’édition française Fayard a renoncé à publier la traduction en français du livre de la Canadienne Judi Rever qui, dénonçant les crimes du Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame, insinue la thèse d’un double génocide.
Les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Norvège ont appelé mardi soir les militaires au pouvoir au Soudan et les manifestants à trouver « rapidement » un accord pour aboutir à l’instauration d’un gouvernement civil.