Plus de deux jours après l’assassinat du président de la région Amhara et du chef de l’armée éthiopienne, les circonstances et les motivations de ces deux attaques restent floues. William Davison, analyste pour l’International Crisis Group (ICG) et spécialiste de l’Éthiopie, livre à Jeune Afrique quelques éléments de réponse.
À mi-mandat, le président Ismaïl Omar Guelleh est en position de force sur la scène politique. Mais il doit faire face à de nombreux défis sociaux et à des bouleversements géopolitiques majeurs dans la région.
Alors que le chef de l’État se prépare déjà pour les échéances électorales de 2021, ses adversaires ne parviennent toujours pas à former un front commun.
Pour réussir en affaires, il faut une bonne dose de confiance entre partenaires et, surtout, la certitude que chacun d’entre eux conserve l’impression d’en faire, des affaires. Force est de constater qu’après une décennie d’intérêts partagés entre Djibouti et l’opérateur portuaire dubaïote, DP World, l’absence de confiance et de bénéfices mutuels menace le contrat qu’ils ont signé en 2000.
Le chef d’état-major de l’armée éthiopienne a été abattu quelques heures après une tentative de coup d’État dans l’Amhara, État régional dont le président a également été tué, a déclaré le 23 juin une porte-parole du Premier ministre.
D’avril à juillet 1994, tout au long du génocide des Tutsi au Rwanda, l’ONU s’est retrouvée au cœur d’une lutte d’influence pour savoir quelle réponse apporter aux massacres en cours. Linda Melvern, journaliste d’investigation britannique et spécialiste des Nations unies, raconte à Jeune Afrique les coulisses de ces négociations et l’importance des décisions de l’ONU pendant cette période.
Le président tchadien Idriss Déby Itno suit l’évolution de la situation au Soudan de près et s’appuie sur plusieurs informateurs de premier plan, dont l’un de manière officieuse.
Alors que le président français Emmanuel Macron a instauré une journée de commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 et a ouvert les archives à un groupe d’historiens, l’armée française s’est félicitée de son action lors de l’opération Turquoise au cours d’un colloque inédit, vendredi.
Le Conseil militaire au pouvoir a reconnu pour la première fois jeudi avoir ordonné la dispersion d’un sit-in des manifestants début juin. Vendredi, la diplomatie américaine et le leader de l’opposition soudanaise Sadek al-Mahdi ont appelé à faire la lumière sur cette répression meurtrière.
Le gouvernement éthiopien a approuvé, le 14 juin, l’ouverture du secteur des télécoms aux groupes internationaux, qui doit commencer par l’ouverture du capital de la compagnie publique Ethio Telecom aux investisseurs locaux et internationaux.
Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a reconnu pour la première fois jeudi avoir ordonné la dispersion d’un sit-in de manifestants début juin devant le QG de l’armée à Khartoum, qui a fait des dizaines de morts.
Dans un rapport publié le 12 juin, l’ONG Human Rights Watch s’alarme des violences perpétrées à l’encontre des membres du parti d’opposition d’Agathon Rwasa, le Congrès national pour la liberté (CNL). Alors que le dialogue sous l’égide de l’EAC n’a pas permis une sortie de crise en plusieurs années de médiation, le Conseil de sécurité de l’ONU doit aborder la question le 14 juin.
Féministe, antisystème, Muthoni Drummer Queen est plus qu’une excellente rappeuse, c’est un électron libre très politique qui secoue le Kenya et, aujourd’hui, l’Europe.
Le président congolais a officiellement demandé à son homologue rwandais Paul Kagame l’adhésion de la RDC à l’East African Community, dans un contexte tendu entre les membres du bloc régional. La demande sera examinée lors du prochain sommet, en novembre prochain.
Depuis que les militaires soudanais ont tiré sur les manifestants le 3 juin, faisant une centaine de morts, le patron de la junte, Abdel Fattah al-Burhane, qui bénéficie du soutien des Égyptiens et des Saoudiens, est dans le collimateur de l’Union africaine.
Un garçon de cinq ans, traité en Ouganda pour Ebola, constitue le premier cas de cette maladie dans le pays depuis l’apparition de l’épidémie en République démocratique du Congo il y a dix mois, a annoncé mardi l’Organisation mondiale de la santé.
Quatre personnes ont été tuées dimanche, au premier jour d’un mouvement national de « désobéissance civile » lancé contre les généraux au pouvoir, selon des médecins proches des manifestants.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a appelé vendredi à Khartoum à une transition démocratique « rapide » au Soudan, accentuant la pression internationale sur les militaires au pouvoir, après la violente répression du mouvement de contestation.
Le Premier ministre éthiopien est arrivé vendredi dans la capitale soudanaise. Il doit y rencontrer les acteurs de la contestation et les militaires au pouvoir, alors que la pression internationale s’intensifie contre le Conseil militaire, dans un contexte de répression sanglante des manifestations.
Leader des redoutables Forces de soutien rapide (RSF), le numéro deux du Conseil militaire de transition est à la tête de la répression contre le mouvement de contestation qui a fait au moins 108 morts et 500 blessés, selon un bilan communiqué jeudi par le Comité des médecins soudanais. Portrait.
Les militaires qui gouvernent le Soudan depuis la chute du président Omar el-Béchir ont annoncé mardi qu’ils annulaient les mesures sur lesquelles ils s’étaient mis d’accord avec les contestataires et ont appelé à des élections dans un délai de neuf mois.
La dispersion par l’armée des manifestants réunis à Khartoum et dans d’autres villes du Soudan, pour réclamer le transfert du pouvoir aux civils, a fait plus de 30 morts, selon un bilan encore provisoire. Il s’agit de la plus grosse opération de répression engagée depuis la chute d’Omar el-Béchir.
L’armée a été déployée face aux contestataires dans la plus grosse opération de répression engagée depuis la chute d’Omar el-Béchir, au Soudan. Au moins 13 personnes ont été tuées, selon un bilan encore très provisoire.
Le Conseil militaire à la tête du Soudan tente lundi de faire disperser « par la force » le sit-in à Khartoum où des milliers de manifestants réclament le transfert du pouvoir aux civils, selon le mouvement de contestation.
Une personne est morte et dix autres ont été blessées samedi après des «tirs des forces régulières» près du siège de l’armée à Khartoum, au Soudan, selon des médecins proches de la contestation. Des milliers de manifestants y tiennent un sit-in depuis des semaines.
Des centaines de personnes ont manifesté vendredi à Khartoum pour soutenir les militaires à la tête du pays et pour le maintien de la charia, en réponse au mouvement de contestation qui réclament le transfert du pouvoir aux civils.
L’ONU a décidé vendredi de réduire de mille hommes la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (Amisom) dans le cadre de son désengagement, malgré l’augmentation récente des attaques des combattants shebab à Mogadiscio.
La Tanzanie a décidé d’interdire l’importation, la production, la vente et l’usage des sacs en plastique. Avec cette loi entrant en vigueur le 1er juin, elle devient ainsi le 34e pays africain à suivre la voie de plusieurs de ses voisins pour tenter d’enrayer la pollution sur le continent.