Alors qu’une manifestation sans précédent est prévue au Soudan le 25 avril, l’opposition soudanaise reste riche en tendances politiques variées qui tentent de cohabiter. Analyse d’une opposition comportant de multiples facettes.
Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a annoncé sans le préciser « un accord sur la plupart des exigences » présentées par les leaders de la contestation lors d’une réunion mercredi, qui s’est achevée avec la démission de trois membres de ce Conseil.
Abdelaziz Bouteflika et Omar el-Béchir ont quitté la scène politique presque en même temps, sous la pression de leurs opinions publiques respectives. Ils ont cependant commis les mêmes erreurs stratégiques, qui les condamnaient à mal finir.
Le diplomate Jules-Armand Aniambossou, proche du président français Emmanuel Macron, prendra ses fonctions à l’ambassade de France en Ouganda d’ici à fin mai.
Des chefs d’État africains réunis sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine, ont appelé mardi à une « transition pacifique et démocratique » d’ici trois mois au Soudan. le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait posé un ultimatum de quinze jours aux militaires.
Le chanteur et député d’opposition Bobi Wine, potentiel adversaire du président Yoweri Museveni à la présidentielle de 2021, a été interpellé lundi par la police, qui a utilisé du gaz lacrymogène contre ses partisans et le convoi qui l’emmenait vers le lieu d’un concert interdit par les autorités.
Les responsables de la contestation au Soudan ont annoncé dimanche la suspension des discussions avec les militaires, et appelé à intensifier les manifestations réclamant un pouvoir civil.
Les discussions entre les dirigeants militaires et les leaders de la contestation au Soudan sur un transfert du pouvoir à une autorité civile vont se poursuivre, a annoncé samedi soir un chef de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC).
Les leaders de la contestation au Soudan vont tenir samedi des discussions avec les dirigeants militaires qui ont refusé jusque-là de transférer le pouvoir à une autorité civile, a indiqué à l’AFP un des chefs de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC).
Le chef politique des FDLR, accusé d’avoir commis des exactions en République démocratique du Congo en 2009, est mort mardi en Allemagne où il était détenu dans l’attente d’un réexamen de sa condamnation.
La Cour suprême ougandaise a validé jeudi la suppression de la limite d’âge de 75 ans pour accéder à la présidence. Une disposition adoptée fin 2017 et permettant au président Yoweri Museveni (74 ans), au pouvoir depuis 1986, de se représenter en 2021.
Après avoir réussi son expansion sectorielle, le conglomérat lance un fonds ouvert aux capitaux extérieurs. Sa cible : des leaders nationaux pouvant s’étendre en Afrique de l’Est.
L’ancien chef de l’État soudanais, destitué par l’armée, a été transféré dans la nuit de mardi à mercredi dans une prison de la capitale, Khartoum, a affirmé à la presse l’un de ses proches.
Alors que les manifestations se poursuivent, l’Union africaine a menacé lundi de suspendre le Soudan de l’organisation continentale si l’armée ne quitte pas le pouvoir au profit d’une « autorité politique civile » d’ici quinze jours.
Le premier secrétaire du parti socialiste français a refusé d’apposer sa signature au bas d’une lettre ouverte enjoignant Emmanuel Macron à « tenir un discours de vérité » sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi. Selon Olivier Faure, les autorités rwandaises « instrumentalisent le génocide pour consolider leur dictature ».
Le cas Omar el-Béchir pourrait devenir le symbole d’une CPI qui se serait ressaisie. C’est la conviction de Samia Maktouf, avocate conseil auprès de la Cour pénale internationale.
Les manifestants soudanais maintiennent dimanche la pression pour une passation rapide du pouvoir à un gouvernement civil, au lendemain de l’engagement pris par le nouvel homme fort du pays, le général Burhane, « d’éliminer les racines » du régime d’Omar el-Béchir.
Abdel Fattah al-Burhane, à la tête de la transition, a promis samedi d’ « éliminer les racines » du régime d’Omar el-Béchir et annoncé une série de mesures en guise de concessions aux manifestants.
Le général Abdel Fattah al-Burhane, le deuxième militaire à prendre la tête de la transition au Soudan en deux jours, est un militaire respecté par ses pairs mais inconnu du grand public.
Au lendemain de la destitution d’Omar el-Béchir au Soudan, le chef du Conseil militaire de transition désormais aux commandes du pays a renoncé au pouvoir vendredi soir et nommé un autre militaire pour lui succéder. Une décision accueillie par des scènes de joie des manifestants à Khartoum.
Le « scénario égyptien » est une crainte chez les opposants soudanais et algériens. Mais en amont des interventions des hauts commandements, les similitudes résident dans les contradictions propres à ces Républiques où l’armée s’arroge un large rôle politique et économique.
Nommé le 5 avril par l’Élysée pour présider la commission d’historiens et de chercheurs chargée d’enquêter sur les archives concernant le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi du Rwanda, l’historien et inspecteur général de l’éducation nationale Vincent Duclert revient sur la feuille de route qui lui a été assignée et s’explique sur la polémique qui entoure sa mission.
En promettant un « gouvernement civil » et un dialogue de l’armée « avec les entités politiques », les généraux du régime déchu d’Omar el-Béchir ont tenté vendredi d’apaiser la contestation des Soudanais, qui appellent désormais à la chute de la « junte ».
Ambassadeur d’Éthiopie en France, Henok Teferra présentera ses lettres de créance le 12 avril au président français Emmanuel Macron. Les deux pays peuvent, selon lui, servir de point d’ancrage pour une coopération renouvelée et renforcée entre l’Afrique et l’Europe.
Jeudi 4 avril, la cour arbitrale de Londres a ordonné le paiement de 385 millions de dollars de compensation à la suite de l’éviction de DP World par Djibouti.
Le ministre de la Défense, Awad Ibn Awf, a été nommé jeudi à la tête du Conseil militaire de transition, remplaçant ainsi le président Omar el-Béchir, destitué le jour même par l’armée. Plusieurs pays et organisations internationales, dont l’ONU et l’Union africaine, réclament une transition respectant les « aspirations démocratiques » des Soudanais.
Après l’annonce de la destitution du président Omar el-Béchir et la mise en place d’une transition gérée par l’armée, les manifestants soudanais, encouragés par les mouvements politiques, ont continué de manifester, rejetant les promesses des militaires.