Les présidents rwandais et sénégalais feront tous deux le déplacement à Paris cette semaine à l’occasion du salon Viva Technology, qui réunit start-up et leaders mondiaux de l’innovation.
Le président déchu Omar el-Béchir a été inculpé pour « le meurtre de manifestants » pendant les protestations contre son régime, a indiqué lundi le Procureur général soudanais. Dans le même temps, les discussions sur le futur Conseil de transition ont progressé et des violences ont éclaté à Khartoum, faisant cinq morts dans la capitale.
La militarisation du vol de bétail et l’armement des éleveurs par les principaux chefs politiques empêchent de transformer l’accord de paix en une réelle fin de la violence.
Il y a un mois, jour pour jour, Omar el-Béchir était destitué par l’armée après avoir dirigé le Soudan d’une main de fer durant 30 ans. Depuis, des incertitudes demeurent quant au sort de l’ex-président, visé par deux mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
Les salariés des usines de vêtements d’Éthiopie, qui travaillent pour des marques comme Guess, H&M ou Calvin Klein, sont les moins bien payés au monde, avec seulement 26 dollars (23 euros) par mois, selon un rapport rendu public mardi.
Les leaders de la contestation au Soudan ont accusé les généraux de chercher à retarder la transition du pouvoir vers le civil, et menacé de lancer un mouvement national de « désobéissance ».
L’émissaire de l’Union africaine (UA) pour le Soudan a déclaré lundi à Khartoum qu’un rapport d’étape sur la transition dans ce pays serait examiné dans deux semaines par le Conseil de paix et de sécurité de l’organisation panafricaine.
Annoncé depuis plusieurs mois, le remaniement ministériel tant attendu à Djibouti a été dévoilé le 5 mai par la présidence. Loin de certains effets d’annonce qui promettaient d’importants changements, Ismaïl Omar Guelleh s’est contenté de retoucher son équipe gouvernementale, en fonction des priorités qu’il entend donner aux dernières années de son mandat.
Un opposant connu pour ses prises de position publiques hostiles au président tanzanien John Magufuli est porté disparu après avoir été enlevé par des hommes armés dans le sud de la Tanzanie, a annoncé dimanche le principal parti d’opposition.
Les médiateurs soudanais dans les pourparlers entre pouvoir militaire et chefs de la protestation ont proposé la création de deux conseils, l’un dirigé par des civils et l’autre par des militaires, a déclaré dimanche un responsable du mouvement de contestation.
En Algérie comme au Soudan, les bouleversements politiques sont dus à trois éléments, selon Gilles Olakounlé Yabi : la détermination collective, la coordination et l’identification des mouvements de la société civile, et à l’intervention limitée des forces de défense et de sécurité.
La question du partage des eaux du Nil empoisonne les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, tentent vainement de trouver un terrain d’entente sur le fond.
Omar el-Béchir va être interrogé sur des affaires de « blanchiment d’argent et de financement du terrorisme », a indiqué jeudi l’agence de presse officielle à Khartoum, où une foule immense a réclamé aux militaires qui ont succédé au président déchu un transfert du pouvoir aux civils.
Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a mis à profit son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping, le 27 avril, pour solliciter de ce dernier un traitement de faveur afin de rendre sa dette plus soutenable – à l’instar des mesures accordées par la Chine au Cameroun en janvier dernier.
Après plusieurs années de crise, la direction de la compagnie Kenya Airways annonce une amélioration de ses résultats et des ouvertures de lignes vers Rome et Genève pour le mois de juin.
Le ministre des Affaires étrangères, Richard Sezibera, et le Rwanda Investigation Bureau (RIB) ont confirmé le 30 avril l’arrestation de Callixte Nsabimana, qui se fait appeler Callixte « Sankara », deuxième vice-président du Mouvement rwandais pour le changement démocratique (MRCD), groupe rebelle en exil et porte-parole de sa branche armée, les Forces nationales de libération (FNL), qui affirmait mener des attaques dans le sud du Rwanda.
Les accords signés à Pékin lors du forum « Ceinture et route pour la coopération internationale », le 27 avril, se chiffrent à 64 milliards de dollars, et le Kenya annonce en bénéficier à hauteur de 590 millions d’euros.
À 22 ans, Alaa Salah est devenue l’icône de la contestation au Soudan ayant conduit à la destitution du président Omar el-Béchir. Comme des milliers d’autres manifestants, elle restera mobilisée tant qu’un pouvoir civil n’est pas instauré, affirme-t-elle dans un entretien à l’AFP.
Alors qu’une manifestation sans précédent est prévue au Soudan le 25 avril, l’opposition soudanaise reste riche en tendances politiques variées qui tentent de cohabiter. Analyse d’une opposition comportant de multiples facettes.
Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a annoncé sans le préciser « un accord sur la plupart des exigences » présentées par les leaders de la contestation lors d’une réunion mercredi, qui s’est achevée avec la démission de trois membres de ce Conseil.
Abdelaziz Bouteflika et Omar el-Béchir ont quitté la scène politique presque en même temps, sous la pression de leurs opinions publiques respectives. Ils ont cependant commis les mêmes erreurs stratégiques, qui les condamnaient à mal finir.
Le diplomate Jules-Armand Aniambossou, proche du président français Emmanuel Macron, prendra ses fonctions à l’ambassade de France en Ouganda d’ici à fin mai.
Des chefs d’État africains réunis sous la houlette d’Abdel Fattah al-Sissi, président en exercice de l’Union africaine, ont appelé mardi à une « transition pacifique et démocratique » d’ici trois mois au Soudan. le Conseil de paix et de sécurité de l’UA avait posé un ultimatum de quinze jours aux militaires.
Le chanteur et député d’opposition Bobi Wine, potentiel adversaire du président Yoweri Museveni à la présidentielle de 2021, a été interpellé lundi par la police, qui a utilisé du gaz lacrymogène contre ses partisans et le convoi qui l’emmenait vers le lieu d’un concert interdit par les autorités.
Les responsables de la contestation au Soudan ont annoncé dimanche la suspension des discussions avec les militaires, et appelé à intensifier les manifestations réclamant un pouvoir civil.
Les discussions entre les dirigeants militaires et les leaders de la contestation au Soudan sur un transfert du pouvoir à une autorité civile vont se poursuivre, a annoncé samedi soir un chef de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC).
Les leaders de la contestation au Soudan vont tenir samedi des discussions avec les dirigeants militaires qui ont refusé jusque-là de transférer le pouvoir à une autorité civile, a indiqué à l’AFP un des chefs de l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC).