Le chef politique des FDLR, accusé d’avoir commis des exactions en République démocratique du Congo en 2009, est mort mardi en Allemagne où il était détenu dans l’attente d’un réexamen de sa condamnation.
La Cour suprême ougandaise a validé jeudi la suppression de la limite d’âge de 75 ans pour accéder à la présidence. Une disposition adoptée fin 2017 et permettant au président Yoweri Museveni (74 ans), au pouvoir depuis 1986, de se représenter en 2021.
Après avoir réussi son expansion sectorielle, le conglomérat lance un fonds ouvert aux capitaux extérieurs. Sa cible : des leaders nationaux pouvant s’étendre en Afrique de l’Est.
L’ancien chef de l’État soudanais, destitué par l’armée, a été transféré dans la nuit de mardi à mercredi dans une prison de la capitale, Khartoum, a affirmé à la presse l’un de ses proches.
Alors que les manifestations se poursuivent, l’Union africaine a menacé lundi de suspendre le Soudan de l’organisation continentale si l’armée ne quitte pas le pouvoir au profit d’une « autorité politique civile » d’ici quinze jours.
Le premier secrétaire du parti socialiste français a refusé d’apposer sa signature au bas d’une lettre ouverte enjoignant Emmanuel Macron à « tenir un discours de vérité » sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi. Selon Olivier Faure, les autorités rwandaises « instrumentalisent le génocide pour consolider leur dictature ».
Le cas Omar el-Béchir pourrait devenir le symbole d’une CPI qui se serait ressaisie. C’est la conviction de Samia Maktouf, avocate conseil auprès de la Cour pénale internationale.
Les manifestants soudanais maintiennent dimanche la pression pour une passation rapide du pouvoir à un gouvernement civil, au lendemain de l’engagement pris par le nouvel homme fort du pays, le général Burhane, « d’éliminer les racines » du régime d’Omar el-Béchir.
Abdel Fattah al-Burhane, à la tête de la transition, a promis samedi d’ « éliminer les racines » du régime d’Omar el-Béchir et annoncé une série de mesures en guise de concessions aux manifestants.
Le général Abdel Fattah al-Burhane, le deuxième militaire à prendre la tête de la transition au Soudan en deux jours, est un militaire respecté par ses pairs mais inconnu du grand public.
Au lendemain de la destitution d’Omar el-Béchir au Soudan, le chef du Conseil militaire de transition désormais aux commandes du pays a renoncé au pouvoir vendredi soir et nommé un autre militaire pour lui succéder. Une décision accueillie par des scènes de joie des manifestants à Khartoum.
Le « scénario égyptien » est une crainte chez les opposants soudanais et algériens. Mais en amont des interventions des hauts commandements, les similitudes résident dans les contradictions propres à ces Républiques où l’armée s’arroge un large rôle politique et économique.
Nommé le 5 avril par l’Élysée pour présider la commission d’historiens et de chercheurs chargée d’enquêter sur les archives concernant le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi du Rwanda, l’historien et inspecteur général de l’éducation nationale Vincent Duclert revient sur la feuille de route qui lui a été assignée et s’explique sur la polémique qui entoure sa mission.
En promettant un « gouvernement civil » et un dialogue de l’armée « avec les entités politiques », les généraux du régime déchu d’Omar el-Béchir ont tenté vendredi d’apaiser la contestation des Soudanais, qui appellent désormais à la chute de la « junte ».
Ambassadeur d’Éthiopie en France, Henok Teferra présentera ses lettres de créance le 12 avril au président français Emmanuel Macron. Les deux pays peuvent, selon lui, servir de point d’ancrage pour une coopération renouvelée et renforcée entre l’Afrique et l’Europe.
Jeudi 4 avril, la cour arbitrale de Londres a ordonné le paiement de 385 millions de dollars de compensation à la suite de l’éviction de DP World par Djibouti.
Le ministre de la Défense, Awad Ibn Awf, a été nommé jeudi à la tête du Conseil militaire de transition, remplaçant ainsi le président Omar el-Béchir, destitué le jour même par l’armée. Plusieurs pays et organisations internationales, dont l’ONU et l’Union africaine, réclament une transition respectant les « aspirations démocratiques » des Soudanais.
Après l’annonce de la destitution du président Omar el-Béchir et la mise en place d’une transition gérée par l’armée, les manifestants soudanais, encouragés par les mouvements politiques, ont continué de manifester, rejetant les promesses des militaires.
La destitution du président soudanais Omar el-Béchir par l’armée, au terme de quatre mois de contestation populaire, a mis fin à un régime autoritaire en place depuis 1989. Retour sur les dix dates qui ont marqué son règne.
Le président soudanais Omar el-Béchir a été arrêté par l’armée. Le vice-président Ibn Awf a annoncé sa destitution et la mise en place d’un Conseil de transition tenu par les militaires.
L’armée soudanaise a promis jeudi une « déclaration importante bientôt », déclenchant de nouvelles scènes de liesse devant le quartier général des militaires à Khartoum, où des milliers de manifestants campent en réclamant le départ du président Omar el-Béchir.
Les Etats-Unis ont appelé mercredi les autorités soudanaises à laisser la population manifester sans violence, espérant que les forces de l’ordre ne tireront pas sur la foule de manifestants réclamant depuis cinq jours le démission du président Omar el-Béchir.
Largement concentré entre les mains de militaires, le pouvoir soudanais est aussi tiraillé par des divergences internes. Face au soulèvement en cours, un dernier carré de fidèles d’Omar el-Béchir tente de ramener à eux un mouvement islamiste qui s’écarte du pouvoir, de rassurer les chancelleries et de convaincre de leur capacité à améliorer la situation économique.
Les cartes ont été complètement rebattues dans la Corne de l’Afrique, mais le chef de l’État Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis bientôt vingt ans, affiche sa sérénité. Convaincu que son pays a tout à y gagner. Interview.
Les réseaux sociaux s’enthousiasment pour le cliché et les vidéos d’une jeune manifestante soudanaise. Profitant d’une vieille tradition d’engagement féminin dans l’opposition, les organisations qui encadrent aujourd’hui le mouvement de contestation comptent rallier de nombreuses Soudanaises.
L’ancien secrétaire général d’Ibuka Europe, Alain Ngirinshuti, a profité de la commémoration parisienne du génocide des Tutsi, le 7 avril, pour exposer le refus de naturalisation qui lui a été opposé pour « manque de loyalisme envers la France et ses institutions » du fait de son appartenance à l’association de rescapés Ibuka. Il s’en explique à « Jeune Afrique ».
Vingt-cinq ans après le génocide le génocide des Tutsi, qui a fait entre 800 000 à un million de victimes entre avril et juillet 1994, le président rwandais Paul Kagame a vanté dimanche la force de son peuple « plus uni que jamais ».
Des milliers de manifestants ont appelé dimanche à Khartoum l’armée soudanaise à les soutenir dans leur opposition au président Omar el-Béchir, au lendemain d’un net regain de la contestation qui secoue le Soudan depuis près de quatre mois.
Un quart de siècle après, le Rwanda ouvre dimanche les 25e commémorations du génocide des Tutsi, au cours duquel entre 800 000 et un million de personnes périrent en cent jours entre avril et juillet 1994.
Vingt-cinq ans après le génocide des Tutsi, le Rwanda a su se relever pour devenir un modèle économique et politique sur le continent. Dimanche 7 avril, les commémorations seront placées sous le signe de l’espérance.