C’est finalement Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, qui représentera l’exécutif français lors de la cérémonie du souvenir organisée à Paris par l’association de rescapés rwandais Ibuka.
La plainte pour diffamation déposée par Pierre Nkurunziza à l’encontre de l’avocat belge Bernard Maingain, de l’écrivain burundais David Gakunzi et de la chaîne France 3 à la suite d’un reportage sur le Burundi diffusé en 2016, a finalement été rejetée par le tribunal correctionnel de Paris le 5 avril.
Sadek al-Mahdi, le leader de l’opposition soudanaise a appelé vendredi le président Omar el-Béchir à mettre fin à l’état d’urgence et à démissionner, invitant les Soudanais à se rassembler massivement pour réclamer le départ du chef de l’État, au pouvoir depuis 30 ans.
L’Élysée a dévoilé la formation d’une « commission d’historiens et de chercheurs » chargés de mener un travail de fond centré sur les archives françaises de la période 1990-1994. Présidée par Vincent Duclert, cette commission de neuf membres devra rendre son rapport d’ici deux ans.
Depuis 1994, la représentation de la République française lors des commémorations du génocide des Tutsi alterne entre mélodrame bilatéral et politique de la chaise vide. Le 7 avril, malgré l’amélioration récente des relations entre les deux pays, Emmanuel Macron sera représenté par un simple député. Au risque de froisser les autorités rwandaises ?
La cour d’appel de Paris a confirmé le 4 avril le renvoi de Claude Muhayimana devant les assises pour complicité de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », accusé d’avoir organisé le transport de miliciens hutu sur les lieux de plusieurs massacres en 1994. Il compte former un pourvoi en cassation.
L’État de Djibouti devra verser 385 millions de dollars d’indemnisation à l’exploitant portuaire Dubai Port World, après avoir rompu unilatéralement leur contrat.
Le directeur général de Vodacom et plusieurs autres employés du principal opérateur téléphonique de Tanzanie ont été placés en garde à vue le 3 avril, accusés par les autorités d’avoir orchestré un racket entraînant des pertes financières de plus de 2,3 millions d’euros pour le gouvernement.
Le rapport préliminaire de la commission d’enquête sur le crash du vol Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts le 10 mars dernier, confirme que la catastrophe ne vient pas d’une erreur humaine. Ses conclusions mettent plutôt l’accent sur le système de stabilisation de l’appareil, qui avait déjà joué un rôle-clé dans le crash du vol Lion Air, en octobre 2018.
Alors qu’une commission d’enquête sur les archives concernant le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994 devrait être annoncée en fin de semaine, sa composition provoque des remous chez les historiens, qui critiquent déjà son manque d’indépendance. Deux spécialistes français en auraient en effet été écartés.
À quelques jours des 25e commémorations du génocide contre les Tutsi du Rwanda, l’association Ibuka France en appelle aux médias afin que les termes utilisés pour parler de ce drame ne contribuent pas à sa banalisation, voire au révisionnisme.
Un mois après le crash du Boeing 737 Max d’Ethiopian Airlines, des sources proches du dossier d’enquête affirment que les pilotes ont respecté les consignes de sécurité de la compagnie avant le crash.
En avril 1994, sur sa colline, le chef des tueurs lui avait accordé un sursis délétère : il serait épargné jusqu’à ce que tous les Tutsi des environs aient été exterminés. Charles Habonimana a survécu par miracle, et livre, dans « Moi, le dernier Tutsi », le récit du génocide au Rwanda vu par l’enfant de 12 ans qu’il était alors.
Le juge d’instruction Serge Tournaire est en charge de deux dossiers concernant Djibouti. Le premier porte sur l’opposant djiboutien Mohamed Kadamy, qui réside en France, le second sur le volet djiboutien du financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Le rapport préliminaire sur le crash du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts le 10 mars au sud-est d’Addis Abeba, est attendu « probablement » cette semaine, a-t-on appris lundi auprès du ministère du Transport.
Du génocide des Tutsi aux relations avec la France, du contentieux avec l’Ouganda à l’élection présidentielle en RDC, le chef de l’État Paul Kagame n’a éludé aucune question (ou presque). Interview exclusive.
Lors de son premier discours en tant que Premier ministre, en avril 2018, Abiy Ahmed avait appelé à en finir avec l’ancienne politique de répression et d’exclusion qui avait plongé l’Éthiopie dans la tourmente.
Le gouvernement kényan a une nouvelle fois annoncé son intention de fermer le tentaculaire camp de réfugiés de Dadaab, un des plus grand du monde, à la frontière avec la Somalie. Une demande qui s’inscrit dans un contexte diplomatique tendu avec Mogadiscio, et présage d’un nouveau bras de fer avec les ONG présentes dans le camp.
Entre avril et juillet 1994, tandis que les Tutsi étaient exterminés par leurs voisins et amis, la modeste communauté musulmane du Rwanda est réputée pour avoir fait bloc, refusant de prendre part aux massacres. Une solidarité probablement liée à l’ostracisme dont elle-même a longtemps fait l’objet, avant de trouver sa place au pays des mille collines.
En marge de son séjour au Rwanda, dans le cadre du Africa CEO Forum, le président congolais Félix Tshisekedi s’est incliné devant le mémorial dédié aux victimes tutsi du génocide, à Kigali. Une première dans les relations entre les deux pays, qui n’a pas manqué de faire réagir en RDC.
Après leur premier tête-à-tête à Addis-Abeba, le 17 janvier dernier, Paul Kagame et Félix Tshisekedi ont de nouveau échangé, lors d’une rencontre exceptionnelle à l’occasion du Africa CEO Forum. Retour sur les principales déclarations des deux présidents.
Principal rendez-vous du secteur privé sur le continent, l’Africa CEO Forum s’ouvre le lundi 25 mars pour deux jours à Kigali. Près de 1 800 participants sont attendus, dont 700 dirigeants, 4 chefs d’État – Paul Kagame, Félix Tshisekedi, Sahle-Work Zewde et Faure Gnassingbé – et une trentaine de ministres. L’intégration économique africaine, mais aussi le leadership féminin seront au cœur des débats de cette septième édition.
Cinq personnes au moins, dont un vice-ministre du gouvernement somalien, ont été tuées dans une attaque lancée samedi par les insurgés islamistes shebab contre un complexe administratif de la capitale Mogadiscio.
La compagnie nationale rwandaise a signé le 20 mars à Kinshasa un accord pour ouvrir une ligne directe entre Kigali et la capitale de la RDC. La liaison devrait être effective d’ici un mois.
Invité par la présidence rwandaise à participer aux 25e commémorations du génocide des Tutsi au Rwanda, Emmanuel Macron ne se rendra pas à Kigali le 7 avril. C’est le député Hervé Berville qui représentera officiellement le président français, accompagné d’une délégation de parlementaires.
L’absence d’accord sur le Nil entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Égypte pourrait avoir de « graves conséquences humanitaires », alors qu’un immense barrage construit par Addis Abdeba inquiète Le Caire, a estimé mercredi le cercle de réflexion Crisis Group dans un rapport.
Qui sont les chefs d’État qui n’ont pas été invités aux 25e commémorations du génocide des Tutsis à Kigali ? Sous quels auspices se profile la visite de Louise Mushikiwabo à Kinshasa ? Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le gouvernement rwandais figure parmi les quatre investisseurs qui ont permis à la firme américaine OneWeb, pionnière du secteur de la New Space, de lever 1,25 milliard de dollars pour lancer des mini-satellites afin de donner accès à internet sur l’ensemble du globe.
Au cours de sa tournée en Afrique de l’Est, le président français Emmanuel Macron a rencontré Uhuru Kenyatta et Félix Tshisekedi à son arrivée à Nairobi le 13 mars. Selon nos sources, son homologue kényan lui a proposé un dîner le soir même avec le président congolais.