Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. Au Kenya, la Bourse termine dans le rouge sans avoir connu d’opération majeure.
L’ONG française Handicap International a annoncé le 7 janvier la fermeture de son programme au Burundi, disant refuser de se conformer au fichage ethnique imposé par la nouvelle loi burundaise. D’autres organisations, toujours en négociations avec les autorités burundaises, pourraient également se retirer du pays.
Le parquet rwandais est revenu sur sa décision de faire appel de l’acquittement en décembre de Diane et Adeline Rwigara, mettant de fait un terme aux poursuites judiciaires qui visaient l’opposante rwandaise et sa mère depuis octobre 2017.
Le président tanzanien John Magufuli vient de créer un nouveau ministère des Investissements à la tête duquel il a nommé Angellah Kairuki le 8 janvier. La juriste aura la tâche de redynamiser un secteur en perte de vitesse.
Le dernier rapport du groupe d’expert de l’ONU sur le Congo, communiqué le 31 décembre 2018, consacre plusieurs pages au « P5 », décrit comme un groupe armé lié au leader du Rwanda National Congress (RNC), l’ex-général rwandais en exil en Afrique du Sud, Kayumba Nyamwasa, dont le rôle au sein du mouvement reste flou.
Selon le ministre de l’Intérieur, au moins 816 manifestants ont été arrêtés au Soudan depuis le début du mouvement de contestation, déclenché le 19 décembre par la hausse des prix du pain et désormais transformé en protestations antigouvernementales.
La police soudanaise a dispersé dimanche à coups de gaz lacrymogènes des manifestants qui voulaient marcher vers le palais présidentiel dans la capitale Khartoum, ont indiqué des témoins.
Rashid Saeed, journaliste soudanais proche de l’opposition et vivant en France, décrypte le fonctionnement et les revendications d’Intifada, mouvement d’opposition qui ne faiblit pas depuis mi-décembre dans le pays du président Omar el-Béchir.
Le président tanzanien John Magufuli, réputé pour ses déclarations parfois abruptes et controversées, a appelé vendredi différents ministères de son pays à tirer profit des situations de crises générant des flux de réfugiés, en vendant des vivres destinées à l’aide alimentaire internationale.
La Somalie a demandé jeudi 3 décembre au Conseil de sécurité de l’ONU de ne pas interférer dans ses affaires, après avoir expulsé un émissaire onusien qui a interrogé la décision du gouvernement de Mogadiscio d’arrêter un ancien shebab candidat à une élection régionale.
L’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo, élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en octobre dernier, a officiellement pris ses fonctions le 3 janvier à l’issue d’une cérémonie de passation. Elle succède à la Canadienne Michaëlle Jean.
La révision du procès de l’ex-ministre Augustin Ngirabatware, condamné en appel à trente ans de prison pour incitation directe et publique à commettre le génocide d’avril 1994, a été fixée à septembre 2019.
Le gouvernement somalien a ordonné à Nicholas Haysom, l’émissaire des Nations unies pour ce pays de quitter le territoire, en l’accusant d’« ingérence délibérée» dans sa «souveraineté».
Les perspectives de procès liés au génocide se multiplient en France: après un ancien chauffeur et un médecin, l’ex-préfet rwandais Laurent Bucyibaruta, accusé d’être impliqué dans le génocide commis en 1994, est à son tour renvoyé devant les assises de Paris.
Certains ont déjà suspendu des millions de dollars de don ou de crédit tandis que d’autres menacent de passer à l’action : les bailleurs de fonds et donateurs de la Tanzanie perdent patience face à la dégradation des droits de l’homme sous la présidence de John Magufuli.
Les forces anti-émeutes ont tiré lundi 31 décembre des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants à Khartoum qui planifient de défiler jusqu’au palais présidentiel, sur fond de protestations antigouvernementales au Soudan.
À 26 ans, elle est la plus jeune des femmes nommées récemment par Abiy Ahmed à des postes importants. Native, comme le Premier ministre éthiopien, de la région d’Oromia, Lelise Neme est désormais la directrice générale d’Ethiopia Industrial Parks Development Corporation (EIPDC).
Maître Bernard Maingain et l’écrivain burundais David Gakunzi sont appelés à comparaître fin janvier devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à la suite d’un reportage sur le Burundi daté de janvier 2016, diffusé sur la chaîne France 3 également visée dans l’affaire.
L’ancien major Bernard Ntuyahaga, qui avait été condamné en Belgique à vingt ans de prison pour son rôle dans l’assassinat de dix para-commandos belges, en avril 1994, a été expulsé vers le Rwanda après avoir épuisé tous les recours pour obtenir l’asile.
Après des performances record en 2018, le pavillon éthiopien accélère son plan de développement tout en préparant l’ouverture de son capital, symbole du vent nouveau qui souffle sur le pays.
Le Parlement éthiopien a adopté lundi 24 décembre une loi instituant une commission de réconciliation, qui aura pour principales tâches de mettre un terme aux violences intercommunautaires et de documenter les violations des droits humains commises dans le pays, a rapporté la radio Fana, proche du pouvoir.
Les deux juges d’instruction français en charge de l’information judiciaire sur l’attentat du 6 avril 1994, au Rwanda, ont rendu le 21 décembre une ordonnance de non-lieu au bénéfice de huit dignitaires rwandais initialement soupçonnés.
Le jihadiste français Peter Cherif, arrêté à Djibouti, a été placé en garde à vue à son arrivée en France le dimanche 23 décembre, ont annoncé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le parquet de Paris.
Le Premier ministre éthiopien veut en finir avec l’ancien régime autocratique, pacifier les provinces rebelles et se réconcilier avec le frère ennemi érythréen. Mais n’est-il pas trop pressé ?
Arrêté par la police djiboutienne le 16 décembre, le jihadiste français Peter Cherif devrait être extradé vers la France dans la soirée. Il est notamment soupçonné d’être le « possible commanditaire » des attentats survenus à Paris en janvier 2015.
Le leader du principal parti de l’opposition soudanaise, Sadek al-Mahdi, a condamné samedi 22 décembre la « répression armée » des manifestations qui secouent plusieurs villes du pays depuis l’annonce d’une hausse des prix du pain. Il évoque également un bilan de 22 morts.
Présenté par certains médias comme un « possible commanditaire » des attentats de janvier 2015 en France, Peter Cherif, proche des frères Kouachi, a été arrêté dimanche 16 décembre par la police djiboutienne.
L’armée a été déployée vendredi 21 décembre dans la capitale soudanaise, Khartoum, et dans d’autres villes du pays, au lendemain de la mort de huit protestataires dans des affrontements avec la police lors de manifestations contre la hausse du prix du pain.