Le Soudan doit « mettre fin à tout lien commercial » avec la Corée du Nord avant que des pourparlers puissent commencer pour retirer Khartoum de la liste noire américaine du « terrorisme », a déclaré lundi un haut responsable américain sous couvert d’anonymat.
À moins de vingt jours du référendum constitutionnel, la campagne démarre ce mardi 1er mai au Burundi. Taillé sur mesure, le nouveau texte ouvre la voie au maintien au pouvoir de Pierre Nkurunziza jusqu’en 2034. Il revient aussi largement sur les acquis de l’accord de paix d’Arusha de 2000.
Au procès en appel à Paris de deux ex-bourgmestres soupçonnés de génocide, la défense veut faire citer comme témoin James Kabarebe, le ministre rwandais de la Défense.
Contentieux avec DP World, présence chinoise, relations avec l’Éthiopie, démocratie… Le chef de l’État djiboutien Ismaïl Omar Guelleh joue cartes sur table avec JA.
Plus de 2000 membres de la très contestée ligue des jeunes du parti au pouvoir au Burundi, les Imbonerakure, ont convergé vers le chef-lieu de la province de Muyinga (nord-est), dans la nuit de vendredi à samedi, pour une démonstration de force, ont rapporté plusieurs habitants.
Un remaniement surprise a été annoncé jeudi 19 avril, à un mois d’un référendum polémique. Parmi les principaux changements : l’arrivée au ministère des Affaires étrangères d’Ézechiel Nibigira, ancien leader des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir.
Alors que plus d’un million de postes de développeurs sont à pourvoir pour assurer la croissance du secteur dans le monde, la société Andela s’est installée au Kenya, mais aussi au Nigeria et en Ouganda pour former des apprentis et les mettre à disposition d’entreprises étrangères.
Les autorités congolaises ont arrêté deux militaires rwandais dans la nuit de dimanche à lundi. Les deux hommes s’étaient aventurés près de l’aéroport de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Un gouverneur du sud du Burundi a adressé un rappel à l’ordre inédit à la très redoutée ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, qualifiée de milice par l’ONU, a-t-on appris samedi de sources administratives.
Environ 750 euros, c’est ce que coûte désormais l’enregistrement obligatoire d’un blog en Tanzanie. Un prix exorbitant à l’échelle de ce pays d’Afrique de l’Est, dénoncent les blogueurs qui dénoncent la volonté du gouvernement de museler toute voix dissidente.
Diplômée de l’université technique de Kaiserslautern, en Allemagne, elle a commencé sa carrière au Rwanda Development Board. Celle qui jusque-là se trouvait à la tête du projet Innovation Accelerator de la Fondation Imbuto est nommée PDG de Volkswagen Mobility Solutions Rwanda.
Suite à la publication dans JA d’un « avis » de DP World maintenant que son contrat de concession sur le terminal à conteneurs de Doraleh (DCT) « est toujours en vigueur », les autorités djiboutiennes ont répliqué, affirmant s’opposer aux « menaces et contre-vérités » de l’opérateur émirati.
Avec « Un si beau diplôme ! », Scholastique Mukasonga livre un récit autobiographique poignant et offre une fine exploration des sociétés rwandaise et burundaise sur la question de l’éducation, notamment.
La liste des disparus des 21e Jeux du Commonwealth en Australie s’allonge. Cinq nouveaux sportifs originaires du Rwanda, de l’Ouganda et du Sierra Leone se sont évanouis dans la nature. Ils s’ajoutent aux huit athlètes camerounais portés disparus depuis mardi.
Ce samedi 7 avril, la députée française Sira Sylla, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda, devait assister, à Paris, à la cérémonie commémorant le génocide des Tutsis. Un premier pas vers une normalisation, encore largement virtuelle, de la relation bilatérale ?
Le centre de détention de Maekelawi à Addis Abeba a été fermé vendredi, conformément à la promesse faite en janvier par le gouvernement éthiopien, a annoncé la radio-télévision Fana, proche du pouvoir.
Vingt ans après son ouverture, l’information judiciaire sur l’attentat qui a servi de détonateur au génocide des Tutsis n’a toujours pas atteint son épilogue, ravivant à intervalles réguliers les tensions entre Paris et Kigali…
À la tête de l’usine de production de Ministry Of Tomorrow – une marque de maroquinerie de luxe vegan américaine – installée à Nairobi, Michelle Gertrude Aricha supervise la conception des sacs tout en travaillant à l’émancipation des femmes kényanes.
Un gouffre récemment apparu au sud-ouest du Kenya laisse penser qu’il pourrait y avoir à terme deux continents africains. Mais une autre fracture, contemporaine et profonde celle-là, se situe ailleurs…
Ils étaient sur le devant de la scène : Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier ministre burkinabè, Rose Kabuye, ex-directrice du protocole du président Kagame, et Saïd Sadi, président et cofondateur d’un des principaux partis algériens d’opposition. Que sont-ils devenus ?
Donald Trump a décidé de suspendre les avantages commerciaux dont bénéficiaient les vêtements importés du Rwanda, accordés dans le cadre de l’Agoa, en rétorsion aux barrières douanières sur les vêtements et chaussures recyclés américains.
Au Kenya 80% de la population travaille dans le secteur informel. Deux jeunes entrepreneurs, l’un américain, l’autre autrichien, ont décidé de lancer une plateforme sur le modèle d’Uber pour mettre en lien les petites-mains avec leurs clients potentiels.
Le 9 mars dernier, le président kenyan Uhuru Kenyatta et son adversaire, Raila Odinga, ont créé la surprise en échangeant une poignée de main, après des mois d’affrontements. Mais l’unité nationale ne pourra se faire qu’avec des hommes politiques capables de se fixer des limites pour arriver au pouvoir et s’y maintenir.
Yana Kakar est associée « monde » du cabinet Dalberg Advisors, l’un des leaders du continent en matière de stratégie de conseil avec 8 bureaux en Afrique. Experte dans le financement de l’agriculture, elle a accepté de partager avec nous quelques pistes d’innovations qui pourraient libérer la compétitivité du secteur sur le continent.
Les dirigeants africains étaient réunis jusqu’à ce mercredi à Kigali, à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union africaine, pour signer l’accord sur la zone de libre-échange. Un texte, fruit de deux ans de consultations, qu’il faudra désormais ratifier pour officialiser son entrée en vigueur, malgré les réticences de certains pays.
Les dirigeants africains présents à Kigali pour le sommet extraordinaire de l’Union africaine, ont signé l’accord prévoyant l’instauration d’une zone de libre-échange continentale. Le plus dur commence désormais, avec la ratification du projet.