Le leader de l’opposition kényane, Raila Odinga, a promis ce 31 octobre de ne pas en rester là avec la « parodie d’élection » du 26 octobre, qu’il avait boycottée et qui a débouché sur la victoire du président sortant Uhuru Kenyatta, avec 98% des voix.
La Commission électorale kényane a annoncé ce lundi 30 octobre la victoire d’Uhuru Kenyatta à l’élection présidentielle du 26 octobre, en dépit du fait que le scrutin n’a pas pu se tenir dans quatre comtés de l’ouest du pays, acquis à l’opposition, qui l’a boycotté.
Comme d’autres députés ougandais d’opposition, Bobi Wine affirme avoir reçu une coquette somme d’argent, officiellement pour « frais de fonctionnement », en échange, selon lui, de la promesse de supprimer dans la Constitution la limite d’âge de 75 ans à la présidentielle, ce qui permettrait à Yoweri Museveni de se représenter.
Dans son dernier rapport sur les perspectives régionales de l’économie de l’Afrique subsaharienne, le Fonds monétaire international confirme la reprise économique dans la zone, mais s’inquiète de voir dans certains pays le revenu par habitant se dégrader et l’endettement augmenter.
Un an après avoir notifié au Secrétaire général de l’ONU sa décision de se retirer du statut de Rome, le Burundi ne fait plus partie, à compter de ce vendredi, des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Un retrait qui n’a cependant pas de conséquence sur l’examen préliminaire en cours concernant ce pays.
Le scrutin prévu samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, où l’élection présidentielle n’a pu avoir lieu jeudi en raison des violences, a été reporté sine die par la Commission électorale (IEBC), a annoncé vendredi son président, Wafula Chebukati.
L’opposant Raila Odinga avait appelé ses partisans à boycotter ce nouveau scrutin présidentiel qui se tenait jeudi, estimant que les conditions d’une élection crédible n’étaient pas réunies. Des violences ont émaillé la journée de vote. Au moins six personnes sont mortes.
Près de 5 000 Américains dépendant du département de la Défense sont aujourd’hui déployés en Afrique. Militaires ou contractuels civils, ils sont avant tout affectés à la lutte contre le terrorisme, comme au Niger, au Cameroun ou dans la région des Grands lacs. Le point en infographie.
L’élection présidentielle est reportée à samedi dans quatre comtés de l’ouest du Kenya, touchés ce jeudi par de violents affrontements entre partisans de l’opposition et la police, ayant occasionné trois morts, a annoncé le président de la Commission électorale (IEBC).
Un projet de révision de la Constitution adopté mardi par le gouvernement prévoit que « le président de la République est élu pour un mandat de sept ans renouvelable ». Sans surprise, la société civile s’est insurgée contre ce texte.
Alors que les bureaux de vote venaient d’ouvrir leurs portes ce jeudi 26 octobre au Kenya pour l’élection présidentielle boycottée par l’opposition, la police a dispersé des opposants tentant d’empêcher la tenue du scrutin dans plusieurs villes du pays. Les électeurs étaient peu nombreux à s’être déplacés dans la matinée.
Mercredi après-midi, lors d’un meeting à Nairobi, Raila Odinga a invité ses partisans à rester chez eux jeudi. Un peu plus tôt, la Commission électorale avait confirmé que le scrutin présidentiel se tiendrait bien le 26 octobre, malgré les appels à un report.
Le rédacteur en chef du quotidien soudanais Al-Tayar, condamné à six mois de prison pour la publication d’un article accusant la famille du président Omar el-Béchir de corruption, a été libéré mardi après une nuit en prison.
Le climat est toujours tendu en Ouganda autour du débat sur la réforme constitutionnelle proposée par Yoweri Museveni. L’opposition a dénoncé ce mardi la détention depuis plusieurs jours de son leader Kizza Besigye, arrêté en marge d’une manifestation. Frappé par la limite d’âge pour être candidat à la présidentielle, Yoweri Museveni, président depuis 1986, souhaite à nouveau modifier la Constitution pour pouvoir prétendre à un sixième mandat en 2021.
Les relations entre Kigali et Paris sont à nouveau tendues. Le Rwanda a décidé de rappeler son ambassadeur de France suite à la convocation du ministre de la Défense rwandais, James Kabarebe dans le cadre de l’enquête sur la mort de l’ancien chef d’État, Juvénal Habyarimana en 1994.
La justice soudanaise a condamné lundi le rédacteur en chef d’un journal indépendant soudanais à six mois de prison. En cause : la publication d’un article accusant la famille du président Omar el-Béchir de corruption.
Un accord se dessine entre le gouvernement tanzanien et Barrick Gold au sujet du méga-redressement fiscal de Acacia Mining, la filiale locale du premier producteur d’or mondial.
Hafiz Adem, Soudanais de 26 ans arrivé en France en février 2017, publie un petit ouvrage illustré qui raconte son parcours migratoire, démarré à Kordofan, au Soudan, en février 2014. Un témoignage fort.
Réunis à Brazzaville sous la houlette du nouveau président en exercice, le président congolais Denis Sassou-Nguesso, les chefs d’État de la région des Grands lacs (CIRGL) ont adopté une série de recommandations ce 19 octobre pour accélérer le règlement des conflits dans cette zone qui réunit douze États du continent. Ils ont par ailleurs apporté leur soutien à l’accord électoral en RDC.
Figure importante de la très controversée Commission électorale kényane (IEBC), Roselyn Akombe a déclenché une nouvelle tempête politique en démissionnant, mercredi 18 octobre. La désormais ex-commissaire dit craindre pour sa vie et se trouve aujourd’hui aux États-Unis. Elle explique à Jeune Afrique les raisons de sa démission.
Le leader de l’opposition kényane Raila Odinga a estimé le 19 octobre qu’il n’était pas trop tard pour faire les réformes qui pourraient l’amener à reconsidérer sa décision de se retirer du scrutin présidentiel du 26 octobre.
Au moment où se tient à Brazzaville ce jeudi le sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la RDC continue à accuser ses voisins rwandais et ougandais de ne pas respecter l’accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en 2013. Entretien avec le lieutenant-général congolais Denis Kalume, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
L’incertitude règne au Kenya, alors que la Commission électorale a perdu en légitimité et que l’opposant Raila Odinga s’est retiré de la course à la présidentielle. La crédibilité du nouveau scrutin prévu le 26 octobre est en jeu.
Alors que les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont redevenues explosives, Jeune Afrique revient en détail sur la dernière pomme de discorde en date : un témoin, apparu in extremis devant la justice française, qui accuse le FPR d’être à l’origine de l’attentat du 6 avril 1994.
L’un des huit membres de la Commission électorale kényane, critiquée pour son rôle dans la crise politique qui secoue le pays, a annoncé sa démission. Roselyn Akombe accuse ses collègues de partialité politique et affirme que l’organisme ne peut garantir une élection présidentielle crédible.
L’élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies fait grincer des dents. Son régime est-il légitime pour donner des leçons en matière de droits humains ?
Apparu en mars 2017 après la réouverture inopinée, six mois plus tôt, d’une instruction interminable et controversée, un opposant rwandais qui affirme détenir des informations sur l’attentat qui a servi de prétexte au génocide des Tutsis en 1994 pourrait bien être à l’origine d’un nouveau clash diplomatique entre Paris et Kigali.
L’opposition kényane a annoncé mardi la suspension des manifestations prévues aujourd’hui dans le pays, afin d’honorer la mémoire des personnes tuées par balles ces derniers jours.
« Il est exclu que le ministre de la Défense réponde à cette convocation de la justice française. » À Kigali, l’entourage présidentiel est unanime : pas question que James Kabarebe, ministre depuis 2010 et ancien aide de camp de Paul Kagame au temps de la rébellion, se rende à Paris afin d’y être confronté à un témoin de la dernière heure qui accuse le FPR (aujourd’hui au pouvoir) d’avoir abattu, le 6 avril 1994, l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana.
Kigali conteste les conclusions d’un rapport de Human Rights Watch sur les exécutions sommaires de petits délinquants commises par la police rwandaise. Une commission rwandaise accuse notamment l’ONG d’avoir présenté comme mortes des personnes toujours vivantes ou décédées de causes naturelles.