Le 6 décembre s’est ouvert, à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye le procès de Dominic Ongwen, l’un des principaux lieutenants de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), groupe rebelle apparu dans le maquis ougandais il y a plus de trente ans et dirigé d’une main de fer par l’un des hommes les plus recherchés d’Afrique, Joseph Kony.
Des jihadistes qui se revendiquent du groupe État Islamique ont été chassés du port de Qandala, dans la région semi-autonome du Puntland, au nord de la Somalie, par les forces gouvernementales locales, ont indiqué ces dernières mercredi.
Au terme d’un procès en appel qui s’est tenu du 25 octobre au 3 décembre, Pascal Simbikangwa est devenu le premier Rwandais à avoir été condamné pour génocide par la justice française. Son avocat, Fabrice Epstein, et le « Klarsfeld du Rwanda », Alain Gauthier, confrontent leur vision de ce précédent historique. Interview croisée.
À l’ouverture de son procès mardi devant la Cour pénale internationale (CPI), l’enfant soldat devenu l’un des principaux chefs de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) a plaidé non coupable alors qu’il doit répondre de 70 crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans son pays.
Dominic Ongwen, figure majeure de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), doit comparaître ce mardi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour l’ouverture de son procès. C’est le premier enfant soldat à être jugé par la Cour.
La justice française a confirmé samedi en appel la condamnation à 25 ans de réclusion criminelle de Pascal Simbikangwa, premier Rwandais à avoir été jugé en France en lien avec le génocide des Tutsi en 1994, et qui n’a cessé de clamer son innocence.
Un « accusé politique », des témoins « fabriqués » par Kigali: la défense a plaidé vendredi l’acquittement « pur et simple » de l’ex-officier rwandais Pascal Simbikangwa, jugé en appel à Bobigny pour son rôle présumé dans le génocide des Tutsi en 1994.
Isaac a craint pour sa vie, et prié au fond de sa cellule. Les soldats de l’armée sud-soudanaise ont emmené un premier compagnon d’infortune puis sont revenus, couverts de sang, en chercher un autre.
L’enthousiasme provoqué par l’annonce d’excuses officielles de l’Église catholique concernant le génocide des Tutsis est vite retombé : ce n’est pas l’institution, encore moins le Vatican, mais des individus qui auraient failli en 1994.
Un « nettoyage ethnique » est « en cours » dans plusieurs régions du Soudan du Sud, ont affirmé jeudi 1er décembre des experts de l’ONU au terme d’une mission de dix jours dans ce pays en proie à la guerre civile depuis décembre 2013. La chef de la délégation a comparé la situation actuelle à celle du Rwanda en 1994, sommant la communauté internationale d’empêcher un nouveau génocide.
L’accusation a réclamé jeudi devant la Cour d’assises de Seine-Saint-Denis la même peine que celle infligée en première instance en 2014 au premier Rwandais condamné en France pour son implication dans le génocide.
Selon les Nations Unies, plus de 4 milliards de personnes dans le monde ne disposent pas d’adresse physique, en Afrique notamment. Une start-up kényane propose un service mobile permettant de localiser les domiciles des particuliers par des coordonnées GPS, associées à une photo de l’entrée de la maison.
Le président du Congrès Fédéral Oromo (OFC) et figure historique de l’opposition éthiopienne, Merera Gudina, a été arrêté mercredi, a indiqué sa formation politique, à son retour d’un voyage au cours duquel il avait évoqué devant le Parlement européen l’état d’urgence imposé dans son pays.
Les autorités burundaises ont vite désigné le Rwanda comme auteur de la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe, conseiller chargé de la communication à la présidence. Des accusations que Kigali balaient d’un revers de main.
Trente-trois ex-miliciens hutu rwandais vivant dans la province troublée du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo ont regagné le Rwanda depuis janvier, a annoncé mercredi la Mission de l’ONU en RDC (Monusco).
Réélu en avril, Ismaïl Omar Guelleh a fait de l’amélioration des conditions de vie et de la lutte contre le chômage la pierre angulaire de son quatrième et, a priori, dernier mandat.
Envisagée il y a dix ans, la décentralisation est remise à l’ordre du jour. Il s’agit désormais d’opérer le délicat transfert de compétences et de moyens de l’État vers les collectivités locales.
L’habitat devient une préoccupation majeure pour l’exécutif. Ismaïl Omar Guelleh tente d’y remédier en créant une fondation privée et en relançant la construction de logements sociaux.
La Chine et l’Éthiopie sont désormais des partenaires de premier plan pour le pays. Qui a lui-même très bien compris ce qu’il peut tirer de cette entente politique, économique et militaire.
Principale porte d’entrée maritime de l’Afrique orientale,le port de la capitale change de dimension. Le pays aménage en outre de nouveaux terminaux sur le golfe de Tadjourah.
Entre l’Éthiopie et son voisin, tout roule ou presque : la liaison ferroviaire devrait fonctionner dès cette année. Et prendre de l’ampleur très rapidement.
Dans le secteur aérien également, le pays prend son envol, notamment grâce au flair du chanteur et pilote britannique Bruce Dickinson, qui a relancé la compagnie nationale.
Depuis des générations, une trentaine de femmes proposent des opérations de change informelles dans le centre-ville. Si les autorités les ont toujours tolérées, elles veulent mieux les encadrer.
Pomper les nappes phréatiques plutôt que dessaler la mer, voila une idée qui réussit à Yassin Ali, directeur du groupe Bio. Commercialisées depuis 2013, ses bouteilles pourraient un jour s’exporter.
Ils sont de plus en plus nombreux, ces Djiboutiens, trentenaires ou quadragénaires, qui se sont exilés et effectuent aujourd’hui le chemin inverse. Désireux de participer à la modernisation de leur pays, ils apportent l’expérience qu’ils ont acquise ailleurs et leur soif de changement.
Encore peu nombreux à visiter le pays, les étrangers s’aventurent rarement au-delà de la capitale et des côtes de la mer Rouge. Le nouveau pari du secteur ? Les attirer dans les terres.
D’ici à 2018, un aqueduc souterrain devrait approvisionner la capitale kényane en eau potable. Première phase d’un chantier qui en compte cinq, il ne permettra toutefois pas de couvrir tous les besoins de la ville.
Tokyo a envoyé à Paris Norio Maruyama, son directeur général des Affaires africaines au ministère des Affaires étrangères, du 14 au 18 novembre, avec comme mission essentielle de convaincre le secteur privé français de venir investir sur le port de Mombasa, au Kenya.