Dans ses voeux à la population, ATT a défini les grandes directions qu’emprunterait la politique malienne en 2011. Priorité à l’éducation, la santé et le développement économique.
Soutenu par la communauté internationale, Alassane Ouattara avait laissé à son rival Laurent Gbagbo jusqu’au 31 décembre, minuit, pour quitter le pouvoir. Mais en adressant ses voeux à la Nation sur la RTI, le président sortant a montré qu’il entendait ne pas fléchir.
L’ex-candidat à la présidentielle avait promis de respecter la décision de la Cour suprême. C’est ce qu’il a fait. Bien que persuadé d’avoir remporté l’élection, il a renoncé à en contester les résultats. Rencontre.
Le président de la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko s’est enfin exprimé sur les conditions de proclamation des résultats de la présidentielle par son administration. Et réfute au passage tous les arguments contradictoires du camp Gbagbo.
Les autorités françaises recommandent aux familles de leurs ressortissants de quitter la Côte d’ivoire. Á l’heure où chacun redoute une escalade de la violence dans le pays, aucun scénario n’est pourtant écrit d’avance. Même l’intervention militaire de la Cedeao, dont les plans sont désormais officialisés, paraît extrêmement compliquée.
Les récents appels du camp Gbagbo à aller « libérer » l’hôtel du Golf où est retranché depuis un mois Alassane Dramane Ouattara inquiètent l’ONU. D’autant que de nouvelles craintes sur de possibles dérapages ethniques se font jour.
Les avocats français Jacques Vergès et Roland Dumas ont décidé d’apporter leur soutien à Laurent Gbagbo et de se rendre à Abidjan. Quant au socialiste Jack Lang, il a de nouveau appelé le président ivoirien sortant à quitter le pouvoir.
Selon un rapport de l’Inspection d’État, les détournements s’élèveraient à 98 millions d’euros pendant les dix années passées au pouvoir par Mamadou Tandja. Des accusations qui rendent incertaine une libération prochaine de l’ex-président nigérien.
Alors que la médiation de la Cedeao dans la crise ivoirienne doit être poursuivie début janvier, le camp Gbagbo a déclaré vouloir assaillir le QG d’Alassane Ouattara, qui dénonce des « appels à la haine ». Et craint un « génocide » en Côte d’Ivoire.
Au lendemain de l’échec de leur médiation, les émissaires de la Cedeao ont annoncé leur retour à Abidjan pour la semaine prochaine, semblant écarter d’emblée la possibilité d’une intervention militaire.
En marge du festival Étonnants Voyageurs où il était l’un des invités d’honneur, l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane a analysé pour Jeuneafrique.com, les multiples problèmes qui endiguent l’envol du continent africain. Interview.
Incapable de moderniser le réseau ferré en raison de son endettement, le concessionnaire du couloir Dakar-Bamako va mal. L’entreprise prépare un plan de relance avec ses actionnaires : le groupe Advens et les deux États.
Alors que son mot d’ordre de grève générale commence à être suivi, le camp du président élu Alassane Ouattara menace les fonctionnaires toujours fidèles à Laurent Gbagbo de sanctions, voire de poursuites judiciaires.
Les trois présidents mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Boni Yayi (Bénin), Pedro Pires (Cap Vert) et Ernest Koroma (Sierra Leone) doivent essayer ce mardi de trouver une issue pacifique à la crise qui paralyse la Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle. L’organisation sous-régionale s’est déjà prononcée pour un départ du président sortant Laurent Gbagbo, en menaçant d’intervenir militairement.
Envoyés par la Cedeao, les présidents Yayi (Bénin), Pires (Cap-Vert), et Koroma (Sierra Leone) doivent rencontrer mardi les acteurs de la crise politique ivoirienne à Abidjan. Parallèlement, l’UA a nommé le Premier ministre kényan Raila Odinga pour coordonner les efforts diplomatiques de ses membres afin d’épargner à la Côte d’Ivoire une nouvelle guerre civile.
Le président guinéen Alpha Condé a procédé à dix-sept nominations gouvernementales. Le portefeuille de l’Économie est de nouveau confié à Kerfala Yansané, tandis qu’Alpha Condé s’auto-attribue le très sensible ministère de la Défense.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que la procédure d’agrément du nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire en France était « en cours ». Des partisans d’Alassane Ouattara ont entrepris d’occuper l’ambassade peu après cette annonce, qui approfondit encore la rupture entre Laurent Gbagbo et Paris.
Plusieurs manifestations contre les coupures d’électricité, avec barricades et pneus brûlés, ont eu lieu ces deux derniers jours dans la banlieue de Dakar, ont déclaré lundi des responsables.
Le camp du président élu Alassane Dramane Ouattara a appelé les Ivoiriens à la grève générale à partir de lundi, jusqu’à ce que le président sortant Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. La Cedeao doit quand à elle envoyer une mission dirigée par des chefs d’États de la région mardi.
Dans une interview au quotidien français Le Figaro, Laurent Gbagbo se compare au président zimbabwéen Robert Mugabe. Jouant la partition de la citadelle Côte d’Ivoire assiégée par les « pays occidentaux », il se dit victime d’un complot. Comptant au passage faire oublier qu’il a été désavoué par les urnes.
L’avion officiel du chef de l’État ivoirien, jusqu’à présent contrôlé par le président sortant Laurent Gbagbo, a été bloqué par la France à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, où il est stationné pour un entretien technique.
Le président malien Amadou Touamni Touré a procédé dimanche à un changement quasi-général dans le commandement militaire du Nord du Mali pour renforcer la présence de l’armée dans cette zone confrontée à Al-Qaïda.
Il se sait attendu sur le dossier, tant la situation exaspère le pays. En signant à Paris, le 17 décembre, un accord de coopération avec EDF (anciennement Électricité de France), Karim Wade, le nouveau ministre sénégalais de l’Énergie, a voulu signifier à ses compatriotes qu’il s’attaquait au cœur du problème : la restructuration du secteur électrique national.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) suit de près la crise ivoirienne et espère voir Laurent Gbagbo quitter le pouvoir. Mais il estime que lancer contre lui des menaces de poursuites ne ferait que conforter sa volonté de s’y maintenir, en alimentant la théorie d’un complot international.
Sans exclure la méthode brutale – une intervention militaire – pour faire plier Laurent Gbagbo, une stratégie d’étouffement économique est aussi à l’étude. La communauté internationale, et notamment les capitales ouest-africaines, s’y emploie.