La compagnie a pris son envol en janvier et joue des coudes pour évincer ses concurrents sur la desserte de la sous-région à partir de Dakar. Classique…
S’il a bien été accepté par la classe politique nigériane, le nouveau report des élections générales ne consolide pas l’image démocratique du Nigeria. Pis, il pourrait rapidement raviver des tensions politiques.
À la veille du très symbolique 51e anniversaire de l’indépendance du pays, le président sénégalais Abdoulaye Wade a appelé, dimanche soir, les indépendantistes de Casamance « à rejoindre les chemins de la paix « .
Quelle place pour le Sénégal dans une Afrique de l’Ouest en mouvement ? Mauvais choix stratégiques, absence de politique économique claire ou versalité du chef sont autant d’explications du « paradoxe sénégalais ».
Les combats font rage à Abidjan. L’Onuci et la force française Licorne participent aux affrontements « pour protéger des civils ». Revivez les évènements de la journée de lundi.
Les Forces de défense et de sécurité, loyales au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, ont entrepris de regrouper une partie de la population du quartier du Plateau dans la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan, située non loin. Elles semblent se préparer à de violents combats, tandis que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, pro-Outtara, sont massées dans le nord de la capitale économique ivoirienne.
Le président malien Amadou Toumani Touré a pris encore une fois tout le monde de court en nommant la première femme chef de gouvernement de l’histoire du Mali. Outre les nombreux défis de la fin du second mandat d’ATT, Mariam Kaidama Cissé, une haut fonctionnaire déjà ministre à deux reprises, aura fort à faire dans un pays où l’autorité féminine peine à s’inscrire dans la sphère publique.
Des opposants guinéens rassemblés à l’aéroport de Conakry pour accueillir l’opposant Cellou Dalein Diallo ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre dimanche. Au moins 27 d’entre eux ont été blessés, dont huit par balle.
Le général Philippe Mangou, le chef de l’armée ivoirienne, s’est rendu à la résidence présidentielle de Laurent Gbagbo à Abidjan, d’après le camp de ce dernier. Il avait causé la stupeur de l’armée restée fidèle au président sortant en se réfugiant au domicile de l’ambassadrice sud-africaine avec sa famille mercredi dernier.
En cette période de crise postélectorale, les francs-maçons font profil bas. Par peur de représailles, ils sont entrés en sommeil pour ne pas attirer l’attention des deux camps – et notamment de Simone Gbagbo.
À la fin du troisième jour de combats à Abidjan, Laurent Gbagbo contrôle toujours le camp de gendarmerie d’Agban, ainsi que la résidence et le palais présidentiels. Le général Mangou, qui s’était réfugié mercredi à l’ambassade d’Afrique du Sud, en est sorti en déclarant que « la tâche » l’attendait. Revivez les événements de la journée de dimanche.
La force française Licorne présente à Abidjan a pris le contrôle de l’aéroport de la capitale économique où des combats font rage depuis jeudi soir et Paris a envoyé 300 soldats en renfort en Côte d’Ivoire, a annoncé dimanche l’état-major des armées.
Engagé dans une bataille décisive à Abidjan, le camp d’Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale, doit se défendre d’accusations de massacres dans l’ouest du pays, un « Far West » déchiré par les violences depuis des années.
Après deux jours de combats, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) n’ont pas réussi à s’emparer de la RTI, ni de la résidence ou du palais présidentiels, ni de la caserne d’Agban où l’on suspecte le président sortant d’être retranché avec des proches. Revivez les événements du samedi 1er avril.
Les forces d’Alasssane Ouattara ont lancé une nouvelle offensive pour le contrôle des derniers bastions de Laurent Gbagbo à Abidjan samedi matin. C’était notamment le cas près du camp de gendarmerie d’Agban, verrou stratégique avant le palais présidentiel.
Les combats ont fait rage vendredi à Abidjan entre les forces du chef d’Etat ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui s’accroche désespérément au pouvoir, et celles de son rival Alassane Ouattara.
Le gouvernement du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a affirmé samedi avoir découvert « de nombreux charniers » dans l’Ouest du pays, accusant les partisans du président sortant Laurent Gbagbo d’en être responsables. Selon le Comité international de la Croix-Rouge « au moins 800 personnes » ont été tuées lors de violences intercommunautaires à Duékoué mardi 29 mars, au lendemain des combats pour la prise de cette ville.
Alors que les partisans de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara ont pris les armes, un autre combat se livre, transformant télés et radios en outil de propagande.
En ce 1er avril, les deux mégastars africaines du ballon rond Didier Drogba et Samuel Eto’o ont inspiré les rédactions. Normal : ils ont tout deux particulièrement fait l’actualité cette semaine. Le premier en marquant deux buts contre le Bénin et le deuxième en s’en prenant à un journaliste, après la défaite des Lions Indomptables (1-0) au Sénégal.
Principal opposant et candidat lors de la présidentielle béninoise du 11 mars dernier, Adrien Houngbédji, a refusé une nouvelle fois de reconnaître sa défaite, après la confirmation par la Cour constitutionnelle de la réélection de Boni Yayi.
Les forces favorables à Alassane Ouattara, le président ivoirien élu, font le siège de la résidence et du palais présidentiels occupés par Laurent Gbagbo, à Abidjan. Une accalmie dans les combats a eu lieu en fin de journée, vendredi. Mais des violences communautaires ont éclaté à Duékoué où elles ont fait environ 800 morts, selon le CICR. Revivez les événements de la journée de vendredi.
La chute de Laurent Gbagbo est désormais certaine. Après d’intenses combats nocturnes à Abidjan entre sa garde rapprochée et les troupes du président élu Alassane Ouattara, le président ivoirien sortant a dû fuir vers une destination inconnue. Dans son camp qui a enregistré de nombreuses défections, c’est toujours le silence radio.
Confronté à des mutineries dans l’armée, le président burkinabè, Blaise Compaoré, ne parvient pas à stabiliser la situation. L’opposition estime qu’il doit quitter le pouvoir.