Le président sénégalais avait accepté, en 2007, de juger l’ex-dictateur tchadien Hissène Habré, réfugié à Dakar. Aujourd’hui, ce procès se transforme en boulet économique et politique et lui paraît trop lourd à porter.
Comme souvent par le passé, Laurent Gbagbo se dit prêt à s’asseoir et à discuter pour résoudre la crise politique et institutionnelle qui agite la Côte d’Ivoire. Mais qui peut croire désormais qu’il n’essaie pas simplement de gagner du temps ?
Publiés le 9 novembre par le site WikiLeaks, les télégrammes diplomatiques américains concernant le Sénégal ne sont pas très élogieux envers le président Abdoulaye Wade et son entourage. Les diplomates doutent de la sincérité du chef de l’Etat et de son fils Karim à lutter contre une corruption « croissante », et s’inquiètent de la dégrédation de la situation politique dans le pays.
À l’été 2009, l’ambassade des États-Unis à Abidjan livrait sa vision de la stratégie de Laurent Gbagbo pour l’élection présidentielle ivoirienne dans un télégramme publié par WikiLeaks, le 9 novembre. Une analyse qui éclaire la défaite, constatée dans les urnes, du président sortant.
Un nouveau vaccin, plus efficace et moins cher, vient d’être mis au point contre le fléau de la méningite A. Une campagne massive de vaccination est lancée au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
Deux vainqueurs, donc un de trop, sont sortis des urnes à l’issue du second tour de la présidentielle ivoirienne : Alassane Ouattara puis Laurent Gbagbo. Récit d’une semaine sous très haute tension à Abidjan où les populations vivent encore la psychose d’un regain des violences.
Le scénario que chacun redoutait s’est produit au soir du 3 décembre. Laurent Gbagbo est parvenu à se faire proclamer vainqueur de la présidentielle au détriment d’Alassane Ouattara, régulièrement élu et reconnu par la communauté internationale. Au risque de replonger son pays dans la crise, voire dans la guerre au regard des violentes manifestations provoquées par le coup d’État électoral du candidat du Front populaire ivoirien.
L’Union africaine (UA) a réintégré officiellement jeudi la Guinée après l’avoir suspendue pendant deux ans à la suite du coup d’État d’une junte en décembre 2008.
Le conseil de l’Union africaine (UA) a décidé de suspendre la Côte d’Ivoire de ses instances jusqu’à ce que Laurent Gbagbo cède enfin son fauteuil au président élu par les Ivoiriens et reconnu par la communauté internationale, Alassane Dramane Ouattara. Le président sortant est plus que jamais isolé.
Ils ne sont plus nombreux à réclamer l’indépendance. Mais dans les régions anglophones du Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun, le malaise est toujours profond. Et il faudra plus qu’un poste de Premier ministre ou une visite du président Paul Biya pour calmer les revendications. Voyage au cœur de « l’autre Cameroun ».
Après les observateurs politiques, c’est au tour des milieux économiques de manifester leurs inquiétudes sur les répercussions de la crise ivoirienne qui voit le pays dirigé par deux présidents proclamés au lendemain du second tour de l’élection présidentielle.
Proximité linguistique oblige, c’est en priorité aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud et au Nigeria que s’établissent les membres de la diaspora camerounaise anglophone. Si leur nombre est difficile à évaluer, on sait qu’ils sont pour la plupart éduqués et économiquement indépendants.
Le 3 décembre, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel guinéen remporté par Alpha Condé, Ibrahima Fall et Saïd Djinnit se sont rendus au domicile de Cellou Dalein Diallo pour le féliciter.
Ayant peur de se retrouver un peu seul au sommet de Cancún sur l’environnement, le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé d’annuler sa venue au dernier moment. Une coûteuse indécision…
Après plusieurs jours de discussions, la Russie a décidé de ne plus bloquer l’adoption d’un texte commun au Conseil de sécurité de l’ONU. Celui-ci a publié dans la nuit une déclaration invitant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s’il ne reconnaissaît pas son rival Ouattara.
Les relations diplomatiques algéro-françaises ayant toujours évolué sous le signe des rendez-vous manqués, ses secteurs les plus développés restent la sécurité et le « business first ».
Mis en cause par le camp Gbagbo, qui l’accuse de couvrir les « fraudes » et « irrégularités » qui auraient entaché le second tour de la présidentielle dans le Nord occupé par l’ex-rébellion, Young-jin Choi, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’ivoire, se défend. Et confirme la victoire de Ouattara dans les urnes.
Connu pour son franc-parler, le sélectionneur des Léopards raconte à jeuneafrique.com les conditions dans lesquelles il entraîne la RDC. L’état d’esprit des joueurs, ses relations pas toujours faciles avec la fédération et avec son adjoint Santos Montubile, les rivalités entre expatriés et locaux, les objectifs à court terme… Robert Nouzaret n’élude aucun sujet. Interview.
L’attaquant phare de la sélection ivoirienne de football s’est exprimé brièvement hier en fin de journée sur la situation dans son pays qui connaît une nouvelle crise politique majeure. Le joueur de Chelsea est cependant resté très neutre, en ne prenant partie ni pour Laurent Gbagbo ni pour Alassane Ouattara.
Guillaume Soro, le chef du gouvernement du président élu, Alassane Ouattara, qualifie le président investi par la Conseil constitutionnel Laurent Gbagbo de « dictateur » dans une interview au « Parisien ». L’accusant en outre de recruter des mercenaires du Liberia, il juge que les risques d’embrasement de la Côte d’Ivoire sont « réels ».
Un sommet extraordinaire de la Cedeao a suspendu de ses instances la Côte d’Ivoire, tout en reconnaissant sans détour Alassane Dramane Ouattara (ADO) comme président élu du pays. Mais cette volonté des chefs d’État africains de la région d’inciter Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir n’a pas suffi à convaincre la Russie d’arrêter de bloquer une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU défavorable au président sortant.
Les autorités nigérianes ont porté plainte contre Dick Cheney, l’ancien vice-président des États-Unis sous George W. Bush, et d’autres anciens responsables de sociétés pétrolières américaines dans une affaire de corruption présumée.
Le gouvernement de Gilbert Marie N’gbo Aké, Premier ministre de Laurent Gbagbo, a été nommé à Abidjan. En sont absents la plupart des barons du FPI, comme Paul-Antoine Bohoun Bouabré, Marcel Gossio, ou Pascal Affi N’Guessan. Et même s’il fait la part belle à de nouvelles personnalités, il récompense les plus fidèles partisans du régime.
Le général guinéen Sékouba Konaté, toujours officiellement président de la Guinée, a été chargé de mettre en place la future « Force africaine en attente », et de superviser la planification des opérations de paix de l’Union africaine.
Proclamé président par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo aura du mal à contenir la pression de la communauté internationale qui se veut toujours plus intense. Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait dans ce sens voter une résolution à l’issue de sa réunion du mardi 7 décembre.
La Côte d’Ivoire est divisée en deux camps : celui de Laurent Gbagbo, président imposé par le Conseil constitutionnel et celui d’Alassane Ouattara, dont la victoire au second tour a été annoncée par la CEI. Et c’est sur cette situation de crise postélectorale que se penche la Cedeao, ce mardi lors d’un sommet à Abuja. Que peut-il bien en sortir ?