L’ancien vice-président américain Dick Cheney va faire l’objet de poursuites au Nigeria, a annoncé hier la commission anti-corruption. La société pétrolière Halliburton, qu’il a dirigée, est soupçonnée d’avoir versé un pot-de-vin de 182 millions de dollars lors de la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié.
Les résultats provisoires de l’élection présidentielle en Guinée ont été confirmés. Cellou Dalein Diallo a accepté la décision de la Cour suprême attribuant à Alpha Condé, le président élu, 52,52 % des voix contre 47,48 % pour le candidat malheureux.
Va-t-on vers un coup de force du camp du président sortant Laurent Gbagbo, donné perdant par la CEI (45,9 %) face à Alassane Dramane Ouattara (54,1 %) à l’élection présidentielle ? Quelles que soient les intentions réelles de l’armée, celle-ci a ordonné jeudi soir la fermeture des frontières de Côte d’Ivoire.
Le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N’Dré, un proche de Laurent Gbagbo, réfute les résultats provisoires annoncés par la CEI plus tôt dans l’après-midi et donnant Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle ivoirienne. Mais le Conseil de sécurité de l’ONU menace déjà de « prendre des mesures appropriées contre ceux qui entravent le processus électoral ».
C’est la fin d’un suspense considérable : la CEI vient de proclamer les résultats de l’élection présidentielle ivoirienne après plus de trois jours d’attente. Alassane Dramane Ouattara (ADO) arrive en tête avec 54,1 % des voix contre 45,9 % pour son rival le président sortant Laurent Gbagbo. Mais le camp présidentiel a d’ores et déjà déposé des recours au Conseil constitutionnel, qui s’est donné sept jours pour promulguer les résultats définitifs.
Le Conseil constitutionnel prend la main dans le processus de proclamation des résultats de la présidentielle ivoirienne. C’est ce qu’a affirmé jeudi Paul Yao N’Dré, président de la plus haute juridiction du pays et proche de Laurent Gbagbo, au cour d’une conférence de presse.
Les camps des deux candidats Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara (ADO) affirment avoir été victimes d’agressions armées. Il y aurait plusieurs morts – entre quatre et huit – parmi les militants du RHDP. Alors que l’ONU met la pression sur la CEI pour qu’elle annonce au plus tôt les résultats de l’élection présidentielle, la situation semble s’envenimer à Abidjan.
Des conteneurs d’armes saisis au Nigeria et c’est l’émoi dans toute la sous-région : venus d’Iran, ils étaient destinés à Banjul. Le Sénégal se sent menacé.
Alors que selon la Constitution ivoirienne, la CEI avait jusqu’à minuit pour proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle, la date limite n’a pas été respectée. Si la CEI affirme continuer à travailler pour atteindre le consensus, le camp de Laurent Gbagbo souhaite que le Conseil constitutionnel entre en jeu et annule le vote.
La récente décision de la Cour de justice de la Cedeao recommandant l’institution d’un tribunal spécial pour le cas Hissène Habré paraît inapplicable, car trop onéreuse. L’UA devrait donc bientôt faire une contre-proposition pour permettre enfin au Sénégal de juger l’ancien dictateur tchadien.
La multiplication des communiqués de l’ONU, de l’UA, de l’UE, des Etats-Unis, de la France et de la Fondation Carter, appelant tous au respect du verdict des urnes et du délai constitutionnel de proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle ivoirienne, mettent la CEI sous pression. Alors que le couvre-feu est prorogé, cela suffira-t-il à faire plier le camp du président Laurent Gbagbo qui réclame l’invalidation de « votes frauduleux dans le Nord », et à éviter une nouvelle partition de la Côte d’ivoire ?
Alors que le Ghana s’apprête à produire son premier baril, le golfe de Guinée est victime des vertiges du brut. Une effervescence pétrolière qui aiguise l’appétit des majors et relance le débat sur la bonne gestion de cette manne tant espérée.
À peine élu à la tête de la Guinée, Alpha Condé a entamé le ballet diplomatique dû à sa nouvelle fonction. Au téléphone, les chefs d’État voisins se succèdent.
Le camp du président sortant Laurent Gbagbo joue la montre et tente l’impossible pour court-circuiter la Commission électorale indépendante de Côte d’Ivoire en empêchant qu’elle ne proclame les résultats du second tour de l’élection présidentielle. Auquel cas, le Conseil constitutionnel, favorable à Gbagbo, prendrait la main sur la publication des premiers résultats.
La mise au jour du gisement Jubilee au Ghana par des petites compagnies indépendantes a eu l’effet d’un électrochoc chez les majors, concentrées jusque-là sur des espaces mieux connus comme l’Angola, le Nigeria, le Congo ou le Gabon. Elles font désormais leur retour en force en Afrique de l’Ouest.
Commissaire de la Commission électorale indépendante (CEI) représentant le camp de Laurent Gbagbo, Damana Adia Pickass a physiquement empêché, mardi en début de soirée, le porte-parole de l’institution, Bamba Yacouba, de proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle dans plusieurs régions. Il s’explique sur son geste dans une interview exclusive à jeuneafrique.com.
Après plus de 48 heures d’attente, les résultats provisoires de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ne sont toujours pas proclamés. Des représentants de Laurent Gbagbo s’y sont opposés physiquement au siège de la CEI, mardi soir, alors que le camp du candidat Ouattara avait dénoncé « une logique de confiscation du pouvoir » par le camp présidentiel.
Albert Mabri Toikeusse, qui soutient le candidat Alassane Dramane Ouattara (ADO) pour le second tour de l’élection présidentielle, accuse le camp du président sortant Laurent Gbagbo de vouloir « confisquer le pouvoir ». Et alors que la CEI tarde à annoncer les résultats provisoires, les rumeurs se multiplient en Côte d’Ivoire.
De Salif Keita à Oumou Sangaré en passant par Toumani Diabaté, une kyrielle d’artistes capte et retient l’attention du monde. Retour sur un véritable phénomène.
Les jeux sont faits concernant les résultats de l’élection présidentielle ivoirienne, qui ne devraient pas tarder à être publiés. Dans l’attente d’une annonce officielle, les rumeurs enflent à Abidjan, où la tension règne. Et les émissaires s’activent tous azimuts pour faire accepter sa défaite au perdant.
Un documentaire diffusé par la BBC lundi soir affirme que trois membres du comité exécutif de la Fifa, dont l’actuel président camerounais de la Confédération africaine de football Issa Hayatou, ont été corrompus entre 1989 et 1999.
Le 11 novembre, le gouvernement gabonais annonçait la radiation de plus de 700 fonctionnaires fictifs. Faux agents, faux diplômes, faux contrats… De nombreux pays sont concernés par le problème, et tous disent vouloir lutter contre. Un vœu pieux ?
Cinquante ans après son indépendance, le Burkina Faso, longtemps qualifié de petit État pauvre et enclavé, est devenu un carrefour diplomatique, commercial et culturel.
Même si le pays est réputé en Afrique pour la production de coton transgénique, le débat n’en reste pas moins vif au Burkina Faso entre cotonculteurs entre les pro et les anti-OGM.
Depuis quelques années, le Burkina Faso profite de la hausse des cours mondiaux pour développer la filière aurifère. Les résultats sont là. Les critiques aussi. Reportage à Taparko, l’une des six mines industrielles du pays.
Production aurifère en hausse, industries agroalimentaires en pleine diversification, BTP florissants et services au beau fixe… Après une sérieuse baisse de régime en 2008, l’économie burkinabè semble aujourd’hui survitaminée. De nouveaux secteurs s’essaient même à l’export