Une source malienne proche du dossier des sept otages enlevés au Niger affirme les avoir vus vivants. Paris se dit prêt à négocier leur libération avec Al-Qaïda au Maghreb islamique.
À Paris, les réunions se multiplient pour tenter de gérer au mieux la crise née de l’enlèvement par Aqmi de sept otages au Niger. Les dernières rencontres en date impliquent Salou Djibo, Claude Guéant, Robert Bourgi et Anne Lauvergeon.
Tina Okpara a été séquestrée et maltraitée par « son père adoptif », l’ancien joueur nigérian du Paris-Saint-Germain Godwin Okpara, auquel elle avait été « confiée » par ses parents. Elle raconte sa triste expérience dans un livre, pour que « tous les Africains sachent ce qui peut arriver quand on confie son enfant à quelqu’un ».
Les jeux ne sont pas faits pour la mine de Tambao, au nord du Burkina Faso. Un consortium brésiliano-japonais, Mitsui Mining-Vale, est toujours dans la course.
Le secrétaire général de l’Élysée, qui a rencontré samedi dernier le chef de la junte nigérienne Salou Djibo, doit se rendre en Côte d’Ivoire les 2 et 3 octobre, dans la perspective de la présidentielle du 31 octobre prochain. Il devrait être accompagné par André Parant, conseiller « sud-Sahara » de Nicolas Sarkozy.
Les cinq Français, le Malgache et le Togolais enlevés le 16 septembre dans le nord du Niger sont en vie d’après une source malienne proche du dossier qui en a informé Paris.
Avant l’élection présidentielle prévue le 31 octobre, le secrétaire général de l’Elysée doit venir prêcher la bonne parole dans la capitale ivoirienne. Il envisage de rencontrer les trois principaux candidats.
Wole Soyinka, prix Nobel de littérature et militant de longue date, a annoncé samedi la création de son parti au Nigeria en vue des élections générales en 2011, déclarant qu’il souhaitait combattre la corruption et donner l’espoir aux jeunes électeurs. Il en est le président mais ne compte pas se présenter à la présidentielle.
Le chef de l’ONUCI, Choi Young-Jin, qui a « certifié » la liste électorale définitive vendredi, présentera un rapport devant le Conseil de sécurité des Nations unies sur le processus électoral ivoirien le 28 septembre.
Avalanche de critiques à l’encontre de la Commission électorale guinéenne, difficultés d’organisation de la présidentielle dont la date du second tour n’est toujours pas connue, affrontements entre les partisans des deux candidats à la présidence… Au fil des jours, le climat se détériore et l’on craint un nouveau week-end sous haute tension. Tout cela va-t-il compromettre le scrutin tant attendu ?
L’homme d’affaires guinéen Kerfalla Person Camara, alias « KPC », s’efforce d’obtenir que son nom soit retiré de la liste noire établie par l’Union européenne après les massacres du 28 septembre 2009, à Conakry.
Deux films offrent une image contrastée du continent. L’un retrace la formidable épopée de musiciens kinois ; l’autre dénonce le trafic d’êtres humains qui sévit dans le milieu du foot.
Depuis cinquante ans, les membres de la famille se disputent le contrôle de Korhogo. Ministres ou directeurs de campagne, ils ont su se placer au sommet de l’État. Entre coups bas et ralliements, chronique de la guerre des Coulibaly qui prend les airs d’un « Dallas » à l’ivoirienne.
Bamako est souvent accusé de laxisme, par Alger notamment. Mais la réalité est un peu plus compliquée. Si Bamako laisse agir la Mauritanie au nord de son territoire, c’est en partie par crainte de voir resurgir la rébellion touarègue.
Dans une interview au journal Tribune d’Afrique, le président de l’Assemblée nationale du Togo, Abass Bonfoh, a tenu des propos qui ont provoqué la colère des militants des droits de l’homme. Ils exigent sa démission.
Loin des scandales financiers à répétition relayés par la presse, la hausse de 50 F CFA du prix du pain est un sujet de discorde entre le Sénégalais moyen et son boulanger.
La libération des deux otages espagnols, c’est lui. Celle des canadiens, l’an dernier, c’est lui aussi. Le conseiller du président burkinabè Blaise Compaoré est l’intermédiaire avec l’émir Mokhtar Belmokhtar. Portrait d’un homme de l’ombre.
Craignant un scénario à la somalienne au Sahel, le chercheur français spécialiste du monde musulman et de l’Afrique pointe les limites de la lutte contre le terrorisme lancée par l’Occident.
Parmi les chefs de l’Aqmi, on retrouve des terroristes qui s’étaient déjà distingués au sein de son ancêtre, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
L’ONU a révélé mardi que 18 000 villageois à la recherche d’or dans une mine contenant du plomb pourraient avoir été touchés. Suite à cet empoisonnement massif, plus de 200 enfants nigérians auraient trouvé la mort.
L’enquête parue dans Jeune Afrique le 29 août a suscité les réactions de deux acteurs impliqués, de près ou de loin, dans la création de centres de formation.
La Ceni vient de légaliser le parti de l’ancien seigneur de guerre Prince Johnson. Qui peut donc se présenter à la présidentielle de 2011 face à Ellen Johnson Sirleaf.