La guerre continuait dimanche au Mali contre Aqmi. La Mauritanie, qui a engagé des moyens aériens, affirme que ses opérations n’ont rien à voir avec l’enlèvement au Niger de sept personnes, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Des habitants du nord du Mali ont affirmé dimanche être « sans nouvelles » de plusieurs civils depuis les combats qui ont opposé l’armée mauritanienne et des unités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), vendredi et samedi.
À l’occasion d’une rencontre avec le président bissau-guinéen, les deux finalistes au second tour de la présidentielle ont livré leur point de vue sur la suite des événements. S’ils reconnaissent tous les deux que la Ceni n’est pas prête, l’un est plaide pour une tenue du scrutin rapide, l’autre pas.
La démobilisation de milliers d’éléments de l’ex-rébellion qui contrôle le nord ivoirien depuis 2002 s’est officiellement achevée samedi à Dabakala (500 km au nord d’Abidjan), un mois et demi avant le scrutin présidentiel du 31 octobre, a constaté l’AFP.
Un dirigeant du parti de Cellou Dalein Diallo a menacé samedi d’organiser une journée « ville morte » lundi à Conakry, si des militants arrêtés lors des violences des 11 et 12 septembre n’étaient pas libérés.
Les combats qui ont opposé, depuis vendredi soir dans le nord du Mali, l’armée mauritanienne et des unités d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, soupçonnée du rapt au Niger de sept personnes), sont « terminés », a annoncé à l’AFP une source sécuritaire malienne samedi en fin d’après-midi. Deux mois après un raid franco-mauritanien dans cette zone, le bilan provisoire s’établit à 17 morts, dont cinq militaires.
Du Niger à la Mauritanie, en passant par le Burkina Faso et le Mali, les armées de la sous-région sont en alerte maximum ou en opération contres les djihadistes d’Aqmi. Les sept otages enlevés au Niger dans la nuit de mercredi à jeudi se trouveraient actuellement dans le désert malien.
Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, se rendra au sommet des Nations-unies sur les OMD, du 20 au 22 septembre prochain à New-York. Avec jeuneafrique.com, il a accepté de dresser un bilan de l’état actuel de la pandémie du VIH/sida. Et de livrer sa vision sur ce qui doit changer dans la lutte contre le virus. Interview.
Accord de tous les protagonistes sur la liste électorale, effervescence dans les états-majors des candidats déjà en campagne… Plus rien ne paraît s’opposer à l’organisation du scrutin présidentiel, dont le premier tour a été fixé au 31 octobre. Enfin !
Félicité par les grands de ce monde pour son action à la tête de la Guinée, respecté par les dirigeants africains, le président de la transition, Sékouba Konaté, n’en donne pas moins l’impression de vouloir quitter au plus vite le pouvoir. Enquête sur un type de leader qui fait défaut sur le continent.
Ministre à un poste stratégique dans les gouvernements sous Lansana Conté et Dadis Camara, Tibou Kamara, à qui l’on a prédit des ennuis judiciaires à chaque changement de régime, semble être un homme indispensable au pouvoir guinéen.
Les rapports de Sékouba Konaté avec ses pairs africains dépendent de leur implication plus ou moins indirecte dans la crise politique en Guinée. Des chefs d’État occidentaux, il a leur estime et appui.
Les deux finalistes de la présidentielle guinéenne ont confiance au général Konaté, à qui ils ont tous les deux proposé le ministère de la Défense dans leur futur gouvernement.
Entre Dadis Camara et son « intérimaire », les rapports sont plus que tendus, et le futur promis à chacun d’eux n’est pas de nature à arranger les choses.
Depuis 2008, la capitale sénégalaise compte quatre hôtels haut de gamme, et un cinquième doit voir le jour d’ici à 2014. Les professionnels s’adaptent à ce surcroît de concurrence.
L’ancien champion du monde avec l’équipe de France, d’origine ghanéenne, s’est dit « prêt » pour devenir le sélectionneur de l’équipe nationale ghanéenne.
Un incendie accidentel s’est déclaré hier dans un entrepôt militaire de Conakry abritant une grande partie du matériel électoral pour le second tour de la présidentielle guinéenne, qui en est déjà à son deuxième report. Heureusement, le pire a été évité.
L’enlèvement de sept personnes hier dans la région d’Arlit au Niger – un Malgache, un Togolais et cinq Français – a été confirmé par l’Élysée. Les ravisseurs sont vraisemblablement des membres d’Aqmi ou des bandits comptant revendre leur « prise » à l’organisation terroriste.
La star ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly, venu organiser un concert « pour la paix » à Conakry mercredi, a invité les deux candidats en lice pour le second tour de la présidentielle en Guinée à « se serrer la main » publiquement pour montrer qu’avant tout, ils sont « des frères ».
Arrivé au pouvoir à la faveur de la maladie de son prédécesseur, Goodluck Jonathan a finalement annoncé son souhait de rester aux commandes du pays le plus peuplé d’Afrique. Retour sur l’ascension de cet opportuniste.
Le nouveau report du second tour de la présidentielle montre le peu d’emprise que le chef de la transition possède sur le processus électoral. Pour réagir, et faciliter la tenue du scrutin, il en appelle donc officiellement au médiateur de la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré.