Salou Djibo, nouveau chef de l’Etat nigérien, a mandaté une délégation de la junte au pouvoir pour aller à la rencontre de plusieurs dirigeants d’Afrique de l’Ouest.
En quelques heures, les colonels Djibrilla Hima Hamidou, Abdoulaye Adamou Harouna et Goukoye Abdul Karim ont imposé un nouveau régime au Niger. Mamadou Tandja renversé, ce sont désormais eux qui orchestrent sa succession.
Certains pays, qui ont déjà une compagnie nationale ou prévoient le lancement d’un pavillon, craignent que la nouvelle venue soit en réalité le cheval de Troie d’Ethiopian Airlines.
La nouvelle présidente du Conseil national de transition est une syndicaliste de choc qui n’a pas froid aux yeux. Grâce à son long combat contre la dictature de Lansana Conté, elle a réussi à s’imposer dans un milieu essentiellement masculin pour devenir une figure de proue des démocrates guinéens. Portrait.
Un nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI) doit être nommé aujourd’hui. Il héritera d’une organisation aux enjeux considérables, qui est aussi l’une des plus complexes à gérer du pays. Revue des problèmes en suspens.
Les militaires auteurs du coup d’Etat au Niger n’ont pas tardé à installer un civil à la tête de l’éxecutif pour, assurent-ils, préparer rapidement la transition et revenir à un ordre démocratique. Leur choix : Mahamadou Danda, un homme du sérail, mais sans étiquette politique.
Profitant de sa tournée africaine, le président français a programmé un détour par le Mali, entre l’étape gabonaise et l’escale rwandaise. Il entend remercier Amadou Toumani Touré et rencontrer l’otage français Pierre Camatte, qui vient tout juste d’être libéré.
Enfin! Un gouvernement de 28 membres a été annoncé mardi soir par le Premier ministre Guillaume Soro. Mais seuls seize postes ont été effectivement confirmés. Et sur les 11 portefeuilles qui devraient être occupés par l’opposition, aucun n’est pour l’instant attribué.
Le chef de l’Etat nigérian a atterri dans la nuit de mardi à mercredi dans la capitale nigériane. Son avion a été immédiatement rejoint par une ambulance, ce qui laisse planer le doute sur sa santé.
Mahamadou Danda, le Premier ministre nommé mardi 23 février par la junte, assure qu’il a demandé des « garanties nécessaires » pour la « restauration réelle de la démocratie » aux militaires. Il n’a cependant pas encore rencontré Salou Djibo, le chef de la junte devenu mardi chef de l’Etat et du gouvernement.
Un avion a atterri tôt dans la matinée de mercredi à l’aéroport d’Abuja dans l’aire réservée au chef de l’Etat. L’appareil été immédiatement rejoint par une ambulance. Des informations en provenance d’Arabie saoudite, où le président nigérian a été hospitalisé il y a trois mois, font état de son retour.
Le président intérimaire nigérian Goodluck Jonathan a indiqué qu’il accueillait « favorablement » la proposition du groupe pétrolier français Total d’investir dans le pays, après sa rencontre avec le directeur général de la branche Exploration et Production de la compagnie. Le montant de 20 milliards de dollars, initialement annoncé par la présidence nigériane, a été rectifié par Total, qui prévoit une enveloppe de 7 milliards de dollars.
Dans un nouveau rapport, Amnesty International réclame une profonde réforme des forces de sécurité guinéennes et demande que les responsables du massacre du 28 septembre 2009 soient enfin jugés et punis. Les nouveaux témoignages de victimes recueillis par l’ONG britannique font froid dans le dos.
C’est un ancien ministre de la Communication de 1999, Mahamadou Danda, qui a été nommé Premier ministre du Niger, six jours après le coup d’Etat militaire contre Mamadou Tandja. Le chef d’escadron Salou Djibo, qui a mené les opérations, s’installe dans le fauteuil de chef d’Etat et chef du gouvernement.
Comme on pouvait le prévoir, l’otage français a été relâché par ses ravisseurs d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Mais les conditions de cette libération mettent à mal les relations diplomatiques du Mali avec ses voisins.
Dans un contexte tendu en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo se rendra en avril à Bamako pour assurer la promotion de son livre Paroles d’honneur et, surtout, lancer un club de soutien à son mari.
Comme la Mauritanie, l’Algérie a réagi vigoureusement à l’égard du Mali après la libération de quatre islamistes, réclamée par AQMI en échange de l’otage français Pierre Camatte. Visiblement obtenue sous la pression de Paris, la décision de Bamako risque de compliquer encore la coordination des pays de la région contre la nébuleuse terroriste.
Après plusieurs jours de négociations menées sous l’égide de Blaise Compaoré, une date pour le scrutin présidentiel a été avancée par les différents acteurs de la crise politique ivoirienne. L’élection devrait avoir enfin lieu d’ici à « fin avril-début mai 2010 ».
En prononçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), Laurent Gbagbo a ouvert une crise profonde. L’opposition dénonce un « coup d’État » et promet davantage de manifestations. Des deux côtés de l’ancienne ligne de front, rebelles et forces loyalistes sont sur le qui-vive. Le pire pourra-t-il être évité ? Décryptage.
La médiation du président burkinabé Blaise Compaoré a été payante. Au moins sur le papier. Un nouveau gouvernement ivoirien avec des membres de l’opposition doit être annoncé dans la journée (mardi). L’opposition n’a toutefois pas confirmé sa participation à la nouvelle équipe et appelle à poursuivre les manifestations jusqu’à la formation d’une nouvelle CEI. Celle-ci doit être annoncée « dans la semaine ».
La junte qui a pris le pouvoir au Niger lors d’un coup d’Etat la semaine dernière a annoncé lundi que son dirigeant devenait chef de l’Etat le temps d’une « période de transition » et de la création de nouvelles institutions.
Nouakchott a condamné la libération par les autorités maliennes de quatre islamistes, condition sine qua non imposée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour relâcher un otage français. La Mauritanie a rappelé son ambassadeur au Mali.
Le président burkinabè et facilitateur de la crise ivoirienne Blaise Compaoré est à Abidjan pour tenter de trouver une sortie de crise. Pendant ce temps-là, les manifestations continuent dans les rues, où la violence a de nouveau éclaté, faisant deux morts à Daloa.
Les quatres islamistes détenus au Mali et réclamés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en échange de l’otage français Pierre Camatte ont été libérés.