Les « forces vives » de Guinée – partis d’opposition, syndicats, société civile – ont souhaité qu’une « force de paix » internationale soit envoyée dans leur pays pour protéger la population contre sa propre armée « déchaînée ». Peu après, Moussa Dadis Camara les a appelés au dialogue.
Un des groupes insurgés de la région pétrolifère du delta du Niger (sud) a formellement accepté l’offre d’amnistie des autorités, a assuré le président du Nigeria, Umaru Yar’Adua, lors d’une cérémonie jeudi.
Les Forces Vives de Guinée se réunissent ce jeudi, à Conakry, pour décider d’une ligne de conduite après le meurtre par l’armée de plusieurs dizaines de manifestants hostiles à une candidature de Dadis Camara à la présidentielle de 2010. D’ores et déjà, plusieurs leaders de l’opposition refusent catégoriquement d’intégrer un gouvernement d’union nationale proposé par le chef de la junte, qu’ils tiennent responsable du carnage.
Cellou Dalein Diallo est arrivé jeudi à Dakar à bord d’un avion présidentiel sénégalais. L’opposant guinéen, sévèrement battu lors de la répression de la manifestation de lundi, pourrait ensuite se rendre en France.
Le chef de la junte guinéenne a de nouveau déclaré qu’il ne contrôlait pas les militaires qui ont tué plusieurs dizaines de manifestants lundi à Conakry. Dans le même temps, il renvoie la responsabilité du « carnage » sur les leaders de la manifestation, interdite la veille par le pouvoir.
Le Conseil d’administration du groupe Ecobank a désigné, lundi, son nouveau président en la personne de Kolapo Lawson. Une nomination qui fait suite au décès du malien Mandé Sidibé, en août dernier.
Joint par téléphone par jeuneafrique.com, le secrétaire général de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) et porte-parole des Forces Vives, Jean-Marie Doré, revient sur les violences dont il a été vicitme lundi, dans le stade du 28 septembre, lors de la charge des Bérets rouges.
Le chef de la junte guinéenne dément toute responsabilité dans l’intervention militaire qui, lundi, à Conakry, aurait coûté la vie à plus de 150 manifestants. Mais selon plusieurs sources policières, Moussa Dadis Camara ne pouvait ignorer le drame qui se jouait au stade du 28-Septembre.
Un militaire ivoirien a affirmé devant un juge chargé de l’enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer à Abidjan, en avril 2004, que le journaliste avait été détenu dans les locaux de la présidence, et fait état d’un témoignage selon lequel le journaliste aurait été tué par erreur.
Des dizaines de personnes sont décédées lundi à Conakry suite à la répression d’une marche interdite de l’opposition, contestant la probable candidature du chef de la junte à la présidentielle de 2010. Moussa Dadis Camara s’est dit « très désolé » de ces incidents, tout en affirmant n’avoir eu vent que d’une « bousculade »…
Ne se bornant pas à condamner la répression sanglante d’une manifestation lundi en Guinée, la France est allée jusqu’à rompre toute coopération militaire, et envisage des mesures quant à l’aide bilatétrale apportée à Conakry.
Le principal groupe armé du sud pétrolifère du Nigeria, le Mend, a annoncé mardi avoir nommé une équipe de médiateurs en vue d’un dialogue avec les autorités et d’un désarmement, une fois que certaines conditions auront été remplies toutefois.
Sept membres présumés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont été arrêtés par l’armée dans le désert mauritanien près des frontières malienne et algérienne, a affirmé lundi à l’AFP un haut responsable des services de sécurité mauritaniens.
En quelques mois, l’ancien du régime Conté est devenu chef de file de l’opposition. Paradoxalement, il doit en partie cette promotion à son principal adversaire, Dadis Camara.
Dirigeants politiques suspectés, hommes d’affaires peu scrupuleux, citoyens rançonnés… La lutte contre ce fléau est loin d’être gagnée dans les pays subsahariens. Un constat partagé par Transparency International, qui vient de publier son rapport mondial.
La junte au pouvoir en Guinée a déclaré mercredi et jeudi « journées de deuil national » et a interdit « tout regroupement de quelque nature que ce soit à caractère subversif » à la suite de la répression sanglante d’une manifestation de l’opposition.
Au moins 87 personnes hostiles à la junte au pouvoir en Guinée ont été tuées par balles lundi à Conakry, selon une source policière, et deux chefs de l’opposition blessés par des militaires, au cours d’une manifestation réprimée dans le sang par les forces de sécurité.
Au moins 11 opposants ont été blessés lundi à Conakry dans la dispersion d’une manifestation anti-Dadis interdite la veille. Les forces de l’ordre ont usé de matraques et gaz lacrymogènes.
Le Venezuela a signé huit accords énergétiques avec plusieurs pays africains, dont l’Afrique du Sud, le Cap Vert, le Soudan et la Mauritanie. La signature s’est déroulée lors du deuxième sommet Amérique du Sud-Afrique, qui s’est achevé dimanche.
En visite dans un fief de l’opposition, le chef de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara, a « défié ses détracteurs ». les femmes de Labé lui ont manifesté leur soutien pour les prochaines élections.
Un stade inauguré dimanche en région parisienne portera pour la première fois le nom d’un footballeur africain. Et pas des moindres : il s’agit du Malien Salif Keita, l’international qui a fait les beaux jours l’équipe nationale de son pays et de plusieurs équipes françaises.
Quelque 20.000 personnes selon la police et le double selon les organisateurs, ont manifesté jeudi à Labé, deuxième ville de Guinée et fief de l’opposition, contre la visite prévue samedi du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara.