La répression qui s’est abattue sur les manifestants de l’opposition a montré un capitaine Camara prêt à tout pour mater la contestation. Au risque de voir le pays plonger dans un cycle infernal de violence.
L’opposition guinéenne a exigé mardi, comme préalable au dialogue avec les militaires putschistes, le départ du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, et l’arrestation des responsables du massacre du 28 septembre qui avait fait plus de 150 morts selon l’ONU.
L’Afrique essaie de faire comprendre aux grandes institutions qu’on doit lui laisser la parole pour régler efficacement ses problèmes. Une entreprise pas toujours facile…
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise en Guinée, a proposé lundi à la junte et à l’opposition de se rencontrer prochainement à Ouagadougou, après la répression sanglante d’une manifestation par les forces de sécurité guinéennes le 28 septembre.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, en poste depuis 2000, a quitté le gouvernement à la suite d’un remaniement, a-t-on appris vendredi auprès du ministère de l’Information.
L’armée sénégalaise effectue des opérations de ratissage dans le sud de la Casamance, où six militaires sénégalais ont été tués et trois blessés vendredi soir suite à une attaque de présumés rebelles indépendantistes, a-t-on appris lundi de source militaire.
La France estime qu' »on ne peut plus travailler » avec le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, après la répression sanglante d’une manifestation lundi dernier à Conakry, a affirmé dimanche le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
C’est une figure reconnue de la société civile guinéenne qui a accepté de revenir pour jeuneafrique.com sur les événements du 28 septembre, à Conakry. Mariam Sy Diallo, membre du bureau du Conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOSCG) et du bureau de coordination du Forum des Forces Vives de Guinée (FFVG), est d’autant plus disposée à s’exprimer qu’elle a été molestée et violentée par les Bérets rouges. Depuis Dakar où elle s’est réfugiée, elle évoque cette matinée tragique et l’avenir de son pays.
Les Marocains se sont largement imposés lors des épreuves de demi-fond des jeux de la Francophonie. Samedi à Beyrouth, ils ont réalisé le « doublé » sur le 800 m féminin ainsi que sur le 3000 m steeple messieurs.
Moussa Dadis Camara estime que le peuple guinéen se soulèvera si jamais une force d’interposition est envoyée dans leur pays. Une telle force est demandée par l’opposition suite au massacre de manifestants, lundi, à Conakry.
Le chef du Niger Delta Vigilante et ses 5 000 ont accepté de déposer les armes dans le cadre de l’amnistie offerte par le gouvernement nigerian. Ateke Tom a cependant prévenu que les attaques reprendraient si les autorités ne tenaient pas leur promesse de développer la région.
L’opposant François Lonseny Fall souhaite que Blaise Compaoré empêche la junte de participer à la présidentielle de 2010. Le président burkinabè, nommé médiateur de la crise, arrive lundi à Conakry.
Le général Robert Gueï a été enterré vendredi dans son village natal de Kabacouma. Assassiné le 19 septembre 2002, il avait été accusé par le pouvoir d’être à l’origine des troubles qui ont plongé le pays dans la crise.
Le père de Djibril Cissé, Mangué Cissé, est décédé jeudi de maladie. Il avait poursuivi une brillante carrière de footballeur en Côte d’Ivoire puis en France.
De courtes échauffouées ont opposé des opposants au président Dadis Camara aux forces de l’ordre, vendredi, à Conakry. Les premiers, en colère après la répression de lundi, ont jeté des pierres aux seconds, qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées vendredi en fin de matinée à Conakry sur l’esplanade de la grande mosquée, autour de dizaines de corps de victimes de la répression sanglante du 28 septembre.
La liste électorale provisoire de Côte d’Ivoire, dont la publication est une étape cruciale en vue de la présidentielle prévue le 29 novembre, a été remise officiellement au Premier ministre Guillaume Soro, a-t-on appris vendredi de source concordante à Abidjan.
Les « forces vives » de Guinée – partis d’opposition, syndicats, société civile – ont souhaité qu’une « force de paix » internationale soit envoyée dans leur pays pour protéger la population contre sa propre armée « déchaînée ». Peu après, Moussa Dadis Camara les a appelés au dialogue.
Un des groupes insurgés de la région pétrolifère du delta du Niger (sud) a formellement accepté l’offre d’amnistie des autorités, a assuré le président du Nigeria, Umaru Yar’Adua, lors d’une cérémonie jeudi.
Les Forces Vives de Guinée se réunissent ce jeudi, à Conakry, pour décider d’une ligne de conduite après le meurtre par l’armée de plusieurs dizaines de manifestants hostiles à une candidature de Dadis Camara à la présidentielle de 2010. D’ores et déjà, plusieurs leaders de l’opposition refusent catégoriquement d’intégrer un gouvernement d’union nationale proposé par le chef de la junte, qu’ils tiennent responsable du carnage.
Cellou Dalein Diallo est arrivé jeudi à Dakar à bord d’un avion présidentiel sénégalais. L’opposant guinéen, sévèrement battu lors de la répression de la manifestation de lundi, pourrait ensuite se rendre en France.
Le chef de la junte guinéenne a de nouveau déclaré qu’il ne contrôlait pas les militaires qui ont tué plusieurs dizaines de manifestants lundi à Conakry. Dans le même temps, il renvoie la responsabilité du « carnage » sur les leaders de la manifestation, interdite la veille par le pouvoir.
Le Conseil d’administration du groupe Ecobank a désigné, lundi, son nouveau président en la personne de Kolapo Lawson. Une nomination qui fait suite au décès du malien Mandé Sidibé, en août dernier.