En Guinée-Bissau, petit pays d’Afrique de l’Ouest fragilisé par le trafic de cocaïne sud-américaine, l’armée constitue l’ossature de l’Etat et en même temps un facteur d’instabilité permanent en raison de sa politisation et de son refus à accepter des réformes.
Le chef d’État-major Général de l’Armée de Guinée-Bissau, le général Batista Tagme Na Waye, a livré au ministère public à Bissau les sept militaires qui seraient impliqués dans l’attaque de la résidence du président de la République, Joao Bernardo « Nino » Vieira, dans la nuit du dimanche au samedi.
Un groupement international d’ONG et de juristes, le Comité pour le jugement équitable de Hissène Habré, l’ex-président tchadien poursuivi notamment pour crimes contre l’humanité, a déclaré mardi à Dakar craindre « l’enlisement du dossier », confié depuis plus de deux ans au Sénégal.