Près de 2 000 personnes se sont rassemblées pour la cérémonie organisée ce vendredi à Bamako pour les obsèques d’Ibrahim Boubacar Keïta. Le Premier ministre Choguel Maïga était présent, au contraire du colonel Assimi Goïta, à la tête de la junte qui dirige le pays depuis le putsch d’août 2020.
Affaibli par de récentes décisions d’Henri Konan Bédié au sein du PDCI, le secrétaire exécutif, Maurice Kakou Guikahué, compte bien ne pas se laisser faire.
En fondant sa décision d’infliger des sanctions au Mali sur la seule durée de la transition, la Cedeao révèle bien des faiblesses. Et si le bras de fer engagé avec Bamako était plutôt l’occasion d’une autocritique pouvant déboucher sur une meilleure prévention des coups d’État et un réel accompagnement des transitions ?
Championne d’Afrique en titre, l’Algérie a été éliminée dès le premier tour de la CAN, comme le Ghana, un autre prétendant. À l’inverse, plusieurs équipes ont surpris, dont la Gambie, les Comores et le Malawi.
Pour les élections du 23 janvier, l’ancien leader du mouvement citoyen Y en a marre fait ses premiers pas en politique en se portant candidat dans la ville du centre du Sénégal qui l’a vu grandir. Après un parcours brillant de militant, il prône une politique de rupture.
Déjà fragilisée par l’effondrement des ventes et les dysfonctionnements de son distributeur, la presse ivoirienne connaît une crise sans précédent liée à l’envolée du prix des matières premières. Certains titres ont déjà annoncé l’arrêt de leur version papier pour se concentrer sur le web.
Le pays, confronté à une crise énergétique, entend se concentrer sur le renouvelable pour améliorer sa production. Des investissements sont en cours, notamment dans le solaire, jugé plus facile à développer. Reste à mobiliser les financements.
Isolée politiquement et sans parti, l’ex-première dame a demandé à participer au dialogue politique qui doit reprendre ce jeudi, sous l’égide du Premier ministre Patrick Achi.
Les 6,6 millions d’électeurs sénégalais sont appelés aux urnes dimanche 23 janvier. Cartographie des grandes batailles de ce scrutin local, dont majorité comme opposition ont fait un enjeu national à mi-mandat de Macky Sall.
Nerf de la guerre en période électorale, la communication est l’occasion pour chaque postulant de se démarquer et de se vendre auprès des citoyens. En déployant des moyens sans limites, sinon celles de leur portefeuille.
Selon l’auteur d’origine sénégalaise, le best-seller « Soumission », paru en 2015, s’inspire beaucoup trop de son manuscrit « La chute des barbelés », déposé à l’accueil de Gallimard en 2013. Il poursuit donc en justice la star de la littérature et ses éditeurs.
Connu pour ses positions critiques contre le pouvoir malien, cet universitaire a été placé en garde à vue. Son interpellation, qui intervient après celles de plusieurs acteurs politiques, soulève de nombreuses interrogations.
Cette semaine, une délégation de la junte malienne a entamé une tournée de « remerciements » en Guinée, en Mauritanie et en Algérie. Une offensive diplomatique – et économique – auprès des pays qui continuent de soutenir Bamako.
En inaugurant le Train express régional qui relie Dakar à Diamniadio, et bientôt Mbour puis Thiès, Macky Sall a laissé entendre que ce mode de transport s’adressait à tous. Mais en réalité, seule la classe moyenne pourra l’emprunter.
Suivie de près à la présidence, l’affaire opposant l’investisseur et l’État ivoirien a commencé fin 2015, lorsque l’ex-directrice générale de BNI Gestion a tenté de profiter du boom immobilier à Abidjan.
Nommé secrétaire exécutif adjoint du PDCI par Henri Konan Bédié en novembre dernier, l’ancien maire de Grand-Bassam se retrouve propulsé sur le devant de la scène politique ivoirienne.
Propulsée maire lors des déboires judiciaires de Khalifa Sall, Soham El Wardini n’a pourtant pas été choisie par l’ancien édile pour porter les couleurs de Yewwi Askan Wi. Qu’importe, face à une concurrence féroce, elle se dit sûre de ses forces.
Le corps de la fille aînée de Sékou Touré a été rapatrié en Guinée, le 17 janvier. Un événement hautement symbolique, en cette période de récupération tactique.
Les autorités de Bamako ne sont pas les premières à se voir imposer des restrictions d’accès aux financements de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Durant la crise politico-militaire de 2010-2011, l’exécutif ivoirien avait reçu la même sanction. Pour le même résultat ?
Selon les informations de Jeune Afrique, Bamako fait pression sur les banques présentes dans le pays afin qu’elles ignorent les consignes de l’institution régionale pour le paiement des salaires en particulier et le financement de l’État en général. Une voie qui n’est pas sans danger.
C’est grâce à Mohamed Mbougar Sarr que le premier roman de cet auteur sénégalais né en Mauritanie, « À l’orée du trépas », a été publié. Son second, « L’Odyssée des oubliés », sur les migrations contemporaines, est aujourd’hui réédité aux éditions Harmattan Sénégal.
Absent lors des deux premiers matchs de la compétition après avoir contracté le Covid-19, Édouard Mendy va retrouver sa place dans le but sénégalais ce 18 janvier face au Malawi. Un nouveau défi pour le « meilleur gardien de la planète ».
Le Premier ministre malien a vivement critiqué les traités militaires qui lient Paris et Bamako, affirmant que le Mali « ne peut même pas survoler son territoire sans l’autorisation de la France ». Souhaite-t-il réellement les amender ou surfe-t-il sur le sentiment anti-français ?
Rien ne va plus au CDP. Tandis qu’une frange, rassemblée derrière Eddie Komboïgo, prône la refondation, y compris en changeant le nom du parti, une autre, dont la figure de proue est Achille Tapsoba, défend une fidélité sans faille à Blaise Compaoré.
La date et les modalités de la cérémonie ont été fixées par la famille et les autorités de la transition. Mais des discussions se poursuivent sur d’autres points.
Capitaine du Burkina Faso, Bertrand Traoré dispute au Cameroun la cinquième Coupe d’Afrique des nations de sa carrière. Si son talent est reconnu, cet attaquant est aussi souvent pointé du doigt pour son manque de régularité.
L’ambivalence des acteurs africains vis-à-vis des investissements étrangers – encouragés et accueillis en fanfare mais observés avec une pointe d’aversion – n’est pas nécessairement sans fondements.