Pour sa première prise de parole depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025, l’ex-président a choisi la ville où il a tenu son premier meeting, 34 ans plus tôt. Et le fief de Simone Gbagbo. Renouera-t-il avec sa base historique ?
Patron de presse, journaliste et écrivain, l’Ivoirien Alafé Wakili vient de publier son quatrième roman dans lequel il imagine un coup d’État dans un pays qui accueille la Coupe d’Afrique des nations.
La décision d’Alassane Ouattara, annoncée le 10 juillet, a surpris les ministres réunis autour du chef de l’État. Fausséni Dembélé n’a pas fait, comme le patron du Conseil du coton et de l’anacarde, les frais d’un audit mené par l’Inspection générale d’État. Explications.
Cotonou n’a pas tardé à réagir aux accusations de Ouagadougou au sujet de présumées « bases françaises » qui seraient installées au Bénin. Le porte-parole du gouvernement béninois évoque de la « désinformation nauséeuse ».
À l’occasion des cent jours de l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal, l’Alliance pour la République, l’ancien parti au pouvoir, fustige la gouvernance de la nouvelle administration.
Premier pays producteur mondial de noix brutes, la Côte d’Ivoire peine à transformer ses amandes de cajou. Face à ces difficultés, le président ivoirien a mis fin aux fonctions du président du Conseil du coton et de l’anacarde sur fond de mauvaise gestion épinglée dans un audit de l’IGE.
Avec son nouveau roman aux accents théâtraux, l’auteur ivoirien à la verve tranchante revient sur l’occupation de l’église Saint-Bernard, à Paris, en 1996. Et ravive la lutte.
Plusieurs détenus se sont échappés, le 11 juillet, de la prison de haute sécurité de Koutoukalé, près de la capitale, où sont notamment incarcérés des jihadistes, ont annoncé les autorités nigériennes, qui ont décrété un couvre-feu dans la zone.
Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
Désormais membres du cercle des producteurs d’hydrocarbures, les deux pays ouest-africains aspirent à redynamiser leur économie et à éviter la malédiction de l’or noir.
Au Burkina Faso, le chef de la junte au pouvoir a de nouveau accusé Abidjan, dans un discours prononcé ce 11 juillet, de vouloir déstabiliser son pays. Il a également critiqué Cotonou, répétant que son voisin hébergeait « deux bases françaises ».
Mise à mal par une dette colossale, la doyenne des compagnies d’Afrique de l’Ouest a-t-elle encore les moyens de renaître de ses cendres ? Pour le ministre Roland Somda, la survie passe par la recherche d’un repreneur.
L’avocat et homme politique, qui a notamment défendu la famille de Thomas Sankara, vient de recouvrer la liberté. Mais il ne pourra se déplacer que sous bonne garde, et son horizon se réduira à Ouagadougou. Explications.
Pressé de dévoiler son intention de briguer, ou non, un quatrième mandat en octobre 2025, le chef de l’État ivoirien affiche sa sérénité. Sauf que du côté du parti au pouvoir, certains trépignent d’impatience…
Pour « prendre en compte les réalités socioculturelles, les us et coutumes », le gouvernement burkinabè a décidé de revoir le Code des personnes et de la famille, notamment sur les questions des pratiques sexuelles et de la conservation de la nationalité.
Le FNDC, collectif créé en 2019 pour s’opposer à un troisième mandat du président Alpha Condé, a continué à opérer après l’arrivée de Mamadi Doumbouya au pouvoir. Les autorités ont prononcé sa dissolution en 2022 après avoir interdit toute manifestation.
Dans un climat de répression de la moindre opposition, la junte d’Assimi Goïta appelle à présent à la « mise en œuvre des recommandations du dialogue dans un climat de maîtrise de la situation sécuritaire, politique et sociale ».
Alors que les premières pluies d’hivernage ont débuté dans le pays, les nouvelles autorités sauront-elles gérer les inondations ? Les facteurs aggravants sont connus de longue date, mais les remèdes pourraient bien être politiquement délicats à mettre en œuvre.
Le groupe français, qui vient de perdre son permis d’exploitation sur le projet d’Imouraren, rencontre des difficultés avec la Somaïr dans le complexe minier d’Arlit, son ultime bras de fer face à la junte.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
Samia Nkrumah, la fille du premier président ghanéen et figure légendaire du panafricanisme, brigue un siège lors des élections législatives qui devraient avoir lieu en décembre. Avec un seul objectif : protéger et transmettre l’héritage de son père.
Le 31 juillet, les onze accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 seront fixés sur leur sort par le tribunal de Dixinn, à Conakry. Une échéance que l’ex-putschiste Moussa Dadis Camara attend avec fébrilité.
Élu en janvier, Joseph Boakai a annoncé baisser son salaire afin de « responsabiliser davantage le gouvernement » et faire preuve de « solidarité avec le peuple ».
Coutumier des déclarations critiques à l’égard de la junte dirigée par Assimi Goïta, l’ancien garde des Sceaux a été inculpé ce lundi 8 juillet après avoir participé à une réunion interdite.
Réunis le 6 juillet à Niamey, à la veille du sommet de l’organisation sous-régionale, les dirigeants du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont franchi une nouvelle étape dans la coopération entre leurs pays. Objectif : unir leurs efforts sur le plan diplomatique, mais aussi et surtout sécuritaire.
Alors que le Parlement gambien est saisi d’une proposition de loi visant à lever l’interdiction des mutilations génitales féminines, les députés ont approuvé un rapport suggérant son maintien. Un vote final reste à venir.
Si deux anciens présidents béninois – Thomas Boni Yayi et Nicéphore Soglo – ont été reçus fin juin par le général Abdourahamane Tiani, Cotonou et Niamey reviennent de loin. Depuis des mois, alors que leurs principaux canaux de communication étaient coupés, des intermédiaires s’activaient discrètement pour trouver une issue à la crise.
Boubacar Traoré est la dernière personnalité en date inquiétée, arrêtée ou condamnée pour avoir critiqué la junte. Il a été reconnu coupable « d’atteinte au crédit de l’État ».
Sur fond de crise aiguë entre l’exécutif et les députés, l’ancienne majorité présidentielle entend contraindre le président et son Premier ministre à une cohabitation durable.