Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) traverse une période de turbulences. Son président, Henri Konan Bédié, a été contraint d’effectuer des ajustements pour conserver la main.
Finalement disculpé après des années de soupçon, le frère du président Macky Sall sait que son patronyme sera toujours un atout autant qu’un handicap. Désormais, il se concentre sur la politique. Pour embrasser un jour un destin national ? Il jure ne pas vouloir brûler les étapes.
Une mauvaise gouvernance et une mauvaise hiérarchisation des priorités plombent les résultats du pays, estime le chercheur et ancien conseiller économique de la présidence.
Le couple que formaient Laurent et Simone Gbagbo n’existe plus que sur le papier. Lui veut divorcer. Mais le caractère affirmé et l’influence politique de l’ancienne première dame ne lui facilitent pas la tâche.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger connaissent une crise profonde qui ne trouve aucune solution dans les actions antiterroristes mises en place. Il est temps que d’autres acteurs africains prennent leurs responsabilités.
Ensemble, ils ont porté la contestation contre IBK mais, depuis des mois, le Mouvement du 5 juin et l’influent religieux entretiennent des relations difficiles, sans parvenir à s’entendre sur la stratégie à adopter face aux autorités de la transition. Récit d’une rupture inéluctable.
Révélée il y a peu parmi l’élite des milieux d’affaires ouest-africains, la patronne du groupe de construction AGB s’est fait une place dans le monde du bâtiment au Burkina et en Côte d’Ivoire après s’être assuré le soutien du secteur bancaire local.
Le 7 avril, Mahamane Sani Mahamadou Issoufou, dit Abba, a été nommé ministre du Pétrole et de l’Énergie. Le fils de l’ancien chef de l’État est un homme discret mais connecté, qui n’a jamais aimé jouer les « papamadit ».
Portés par une coentreprise entre l’État guinéen, ADP et Africa50, les travaux de modernisation de l’aéroport international de la capitale guinéenne, officiellement lancés en octobre 2020, n’ont toujours pas démarré.
Déjà médiatisé par le bras de fer qui l’oppose à Mamadou Sinsy Coulibaly à la présidence du patronat, le fondateur de SAER Group se lance en politique dans sa ville natale de Niafunké, où il succède à Soumaïla Cissé à la tête de la section locale de l’URD.
Après que l’ambassade des États-Unis a interpellé son pays sur les « nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition », le ministre des Affaires étrangères béninois a fait savoir son mécontentement à Patricia Mahoney, l’ambassadrice américaine.
Six architectes plasticiens de quatre nationalités différentes ont transformé les murs de l’université cinquantenaire de Lomé et sa bibliothèque en un véritable musée de street art.
Son parti, l’UDG, ne compte que 4 députés, mais Mamadou Sylla est le chef de file de l’opposition guinéenne. À ceux qui lui reprochent de n’être que le faire-valoir de la majorité, l’ancien patron des patrons répond qu’il est temps de changer de stratégie et de constituer une opposition réfléchie.
Les milliers de Guinéens qui ont décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale méritent d’être davantage soutenus par l’État, estime l’avocat Baba Hady Thiam, cofondateur du Guinean Young Professionals’ Club.
La chambre administrative de la Cour suprême du Togo a rejeté lundi 26 avril le recours en annulation de Togo Cellulaire concernant l’amende de 1,5 million d’euros qui lui a été infligée par l’Arcep en février.
D’une puissance de 65,5 mégawatts, la nouvelle unité représentant un investissement de 130 millions d’euros rapproche le Togo de son objectif de 100 % de couverture en électricité d’ici à 2030.
Malgré le contexte sanitaire, le marché boursier ouest-africain a enregistré des émissions record, États et entreprises s’étant efforcés de lever les ressources nécessaires pour gérer la crise et la relance.
Détenu pendant près de quatre mois et libéré le 19 avril, l’activiste et journaliste Ras Bath estime avoir été la victime collatérale d’une affaire purement politique, fomentée par des rivaux de l’ancien Premier ministre.
Acquitté par la CPI, l’ex-chef de l’État prépare son retour au pays, sous le regard vigilant d’Alassane Ouattara… Dans quel état d’esprit est-il, où logera-t-il et, surtout, quel rôle jouera-t-il ? Les questions sont nombreuses.
Les deux pays, qui bénéficient à la fois de gigantesques réserves gazières – dont l’exploitation est attendue en 2023 – et d’un potentiel solaire et éolien manifeste, élaborent un plan de route énergétique similaire qui doit leur permettre d’accélérer l’électrification et d’en baisser le coût.
En poste depuis 2018, cet économiste de formation a su gagner la confiance d’Alpha Condé, dont il fut l’un des opposants. Mais sur qui cet allié du président, reconduit en janvier, peut-il lui-même compter ?
Révision constitutionnelle, redécoupage territorial, lutte contre la corruption… Il reste moins d’un an au discret président de la transition, Bah N’Daw, à son vice-président, Assimi Goïta, et au chef du gouvernement, Moctar Ouane, pour mener à bien les réformes dont le pays a besoin. Et elles sont nombreuses.
L’institut de l’ancien Premier ministre britannique va accompagner les autorités maliennes pour mener les réformes institutionnelles et électorales. Voici ce dont ils sont convenus.
Les anciens Premiers ministres Soumeylou Boubèye Maïga, Moussa Mara et Modibo Sidibé, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo… Plusieurs poids lourds préparent déjà l’élection prévue les 27 février et 13 mars 2022. Les partis eux-aussi s’organisent, comme le RPM, de l’ex-président IBK, et l’URD, du défunt Soumaïla Cissé.
Les chercheurs ivoiriens sont parvenus à créer une espèce de cacao ultra robuste, la Mercedes, issue de l’hybridation de plantes locales, qui fait le bonheur des agriculteurs comme des industriels.
Le ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, s’attelle au problème de la dette d’Énergie du Mali (EDM), dont il estime le modèle obsolète. Et envisage des investissements lourds dans les énergies renouvelables, moins onéreuses.
L’évacuation du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Logroño, non loin de Saragosse, a fait l’objet d’intenses discussions, dont voici les détails.