Pour « prendre en compte les réalités socioculturelles, les us et coutumes », le gouvernement burkinabè a décidé de revoir le Code des personnes et de la famille, notamment sur les questions des pratiques sexuelles et de la conservation de la nationalité.
Le FNDC, collectif créé en 2019 pour s’opposer à un troisième mandat du président Alpha Condé, a continué à opérer après l’arrivée de Mamadi Doumbouya au pouvoir. Les autorités ont prononcé sa dissolution en 2022 après avoir interdit toute manifestation.
Dans un climat de répression de la moindre opposition, la junte d’Assimi Goïta appelle à présent à la « mise en œuvre des recommandations du dialogue dans un climat de maîtrise de la situation sécuritaire, politique et sociale ».
Alors que les premières pluies d’hivernage ont débuté dans le pays, les nouvelles autorités sauront-elles gérer les inondations ? Les facteurs aggravants sont connus de longue date, mais les remèdes pourraient bien être politiquement délicats à mettre en œuvre.
Le groupe français, qui vient de perdre son permis d’exploitation sur le projet d’Imouraren, rencontre des difficultés avec la Somaïr dans le complexe minier d’Arlit, son ultime bras de fer face à la junte.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
Samia Nkrumah, la fille du premier président ghanéen et figure légendaire du panafricanisme, brigue un siège lors des élections législatives qui devraient avoir lieu en décembre. Avec un seul objectif : protéger et transmettre l’héritage de son père.
Le 31 juillet, les onze accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 seront fixés sur leur sort par le tribunal de Dixinn, à Conakry. Une échéance que l’ex-putschiste Moussa Dadis Camara attend avec fébrilité.
Élu en janvier, Joseph Boakai a annoncé baisser son salaire afin de « responsabiliser davantage le gouvernement » et faire preuve de « solidarité avec le peuple ».
Coutumier des déclarations critiques à l’égard de la junte dirigée par Assimi Goïta, l’ancien garde des Sceaux a été inculpé ce lundi 8 juillet après avoir participé à une réunion interdite.
Réunis le 6 juillet à Niamey, à la veille du sommet de l’organisation sous-régionale, les dirigeants du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont franchi une nouvelle étape dans la coopération entre leurs pays. Objectif : unir leurs efforts sur le plan diplomatique, mais aussi et surtout sécuritaire.
Alors que le Parlement gambien est saisi d’une proposition de loi visant à lever l’interdiction des mutilations génitales féminines, les députés ont approuvé un rapport suggérant son maintien. Un vote final reste à venir.
Si deux anciens présidents béninois – Thomas Boni Yayi et Nicéphore Soglo – ont été reçus fin juin par le général Abdourahamane Tiani, Cotonou et Niamey reviennent de loin. Depuis des mois, alors que leurs principaux canaux de communication étaient coupés, des intermédiaires s’activaient discrètement pour trouver une issue à la crise.
Boubacar Traoré est la dernière personnalité en date inquiétée, arrêtée ou condamnée pour avoir critiqué la junte. Il a été reconnu coupable « d’atteinte au crédit de l’État ».
Sur fond de crise aiguë entre l’exécutif et les députés, l’ancienne majorité présidentielle entend contraindre le président et son Premier ministre à une cohabitation durable.
À l’occasion du sommet de la Cedeao, la mise en place de l’eco, la monnaie unique censée entrer en vigueur en 2027, semble avoir été relancée. Rien n’indique cependant que le calendrier sera effectivement respecté.
Réunis pour la première fois en sommet, les trois dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso ont créé, depuis Niamey, une confédération qui résonne comme un camouflet à une Cedeao qui espère toujours une réconciliation.
Si les avancées sont significatives, le système de protection sociale ivoirien suscite encore beaucoup de crispations. La faute à des retards et des lenteurs, que le gouvernement s’est néanmoins engagé à corriger.
Les États-Unis et le Niger ont annoncé conjointement la fin de l’évacuation des soldats américains de leur base de Niamey, suivant ainsi la volonté du régime militaire Nigérien.
Enlèvements et enrôlement forcés sont devenus des méthodes courantes de la junte au pouvoir au Burkina Faso. Décryptage, en vidéo, de l’enquête exclusive menée par Jeune Afrique sur les « disparus d’IB ».
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été appelé à endosser le rôle d’ « émissaire » auprès du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Le Nigérian Bola Tinubu reste à la tête de l’organisation.
Deux jours après la découverte de 89 corps sans vie dans un bateau de pêche qui aurait potentiellement embarqué 170 migrants depuis la frontière entre la Gambie et le Sénégal, Ousmane Sonko exhorte la jeunesse du continent à ne pas tenter la périlleuse traversée vers l’Europe.
Abdourahamane Tiani a affirmé samedi que le peuple du Niger, ainsi que ceux du Burkina et du Mali voisins, avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cedeao », en ouverture, à Niamey, du premier sommet réunissant les leaders des trois pays sahéliens.
En dix jours, trois journalistes ont disparu dans les rues de Ouagadougou. Sans nouvelles, leurs proches soupçonnent les autorités de les avoir enlevés parce qu’ils menaient des enquêtes sensibles ou se montraient critiques à l’égard du régime.
Pour Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, tous deux soumis à un acharnement judiciaire avant la présidentielle, les propositions de réforme présentées au terme des Assises de la justice ont valeur de symbole.
Les deux anciens présidents béninois ont été reçus fin juin par Abdourahamane Tiani, le chef de la junte nigérienne qui avait jusqu’ici refusé de discuter avec des émissaires de Patrice Talon.
Quelques semaines après la mise en marche du gisement Sangomar, le pays est déjà annoncé comme nouveau membre du cartel des pétroliers. Une information à prendre avec des pincettes.
La capitale sénégalaise abrite une forte communauté guinéenne, mais aussi des opposants qui ont fui le régime de Mamadi Doumbouya, comme d’autres avant celui de Lansana Conté.
Les chefs des régimes militaires sahéliens vont tenir leur premier sommet au Niger ce 6 juillet, un jour avant que les présidents de la Cedeao ne se réunissent en sommet à Abuja.