Bah N’Daw, a prêté serment à Bamako comme président de transition malienne. Il a promis que le pouvoir sera remis à un gouvernement civil sous 18 mois.
L’ex-Premier ministre ivoirien, candidat du FPI légalement reconnu pour la présidentielle du 31 octobre, a rejoint l’appel de l’opposition à la « désobéissance civile » contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Interview.
Ex-directeur Afrique du Quai d’Orsay sous Laurent Fabius et proche d’Emmanuel Macron, le diplomate français devrait prendre la tête de l’ambassade de Côte d’Ivoire en octobre. C’est un très bon connaisseur de l’est du continent, mais aussi de la Côte d’Ivoire.
Un débat se fait jour au lendemain de l’apparition d’Amadou Sanogo, en uniforme d’apparat, lors de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance du Mali.
Dans une campagne qui prend des allures de duel entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, sur qui s’appuient les deux candidats pour convaincre ? Et quelle est leur stratégie ? Décryptage.
[3/5] Désigné président de la transition malienne, Bah N’Daw a été investi le 25 septembre 2020. Son parcours lui vaut une réputation d’homme intègre et intransigeant, mais il lui faut se montrer conciliant pour sortir le pays de la crise.
En appelant à la « désobéissance civile » contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat, Henri Konan Bédié suscite des interrogations sur ses intentions réelles.
Mossadeck Bally, le PDG du groupe hôtelier Azalaï, appelle à lutter contre la corruption, relancer l’attractivité du pays et soutenir la population pour assurer la réussite de la transition malienne.
Soutien indéfectible de Patrice Talon depuis l’élection de ce dernier à la tête du Bénin, le 20 mars 2016, le Parti du renouveau démocratique (PRD) de l’ancien Premier ministre Adrien Houngbédji, 78 ans, est en passe de retrouver son autonomie.
Investi candidat par un parti divisé, Hama Amadou a lancé sa campagne pour la présidentielle dont le premier tour est prévu le 27 décembre. Les obstacles sont toujours nombreux, mais le bras de fer est lancé avec ses adversaires.
Pour le directeur exécutif du RHDP, l’appel à la « désobéissance civile » lancé le 20 septembre par l’opposition ne change rien à la stratégie du parti présidentiel.
De premières évaluations recueillies par Jeune Afrique permettent de mesurer l’impact des sanctions, décrétées par la Cedeao après le coup d’État, sur l’économie malienne.
L’ex-ministre sénégalais des Affaires étrangère a été choisi par l’Organisation internationale de la francophonie pour mener une mission de suivi de la situation au Mali.
Nicolas Sarkozy est son ami, les troisièmes mandats sont à proscrire, le Covid-Organics fonctionne… Entretien avec le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, un président hors norme et adepte du parler cru.
Bah N’Daw est censé officier comme chef de l’État pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Assimi Goïta devient, pour sa part, vice-président.
Alors que le climat politique se tend, en Côte d’Ivoire, pouvoir et opposition doivent retrouver le moyen de dialoguer, au risque que des violences n’éclatent. C’est la crainte d’Arsène Brice Bado, du Centre de recherche et d’action pour la Paix (CERAP), qui préconise un report du scrutin.
Claudio Descalzi, qui risque huit ans de prison, nie toute action illégale lors d’une transaction au Nigeria. Le dirigeant de la major italienne présente sa défense dans l’un des plus importants procès pour corruption de l’histoire de l’industrie pétrolière.
Accusé de violences sexistes et sexuelles, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire a été rappelé à Paris, a annoncé samedi le ministère français des Affaires étrangères.
Évacué le 6 septembre vers Abu Dhabi pour des raisons sanitaires, l’ancien président malien a quitté la clinique pour un hôtel et poursuit ses rendez-vous médicaux.
L’ancien ministre malien des Affaires étrangères, emprisonné plusieurs fois comme leader estudiantin et syndicaliste sous Moussa Traoré, évoque la mort du premier militaire à avoir fait un coup d’État au Mali et celle, dramatique, de Modibo Keïta, le président chassé du pouvoir en 1968. Un plaidoyer en faveur de la démocratie et de l’État de droit qui est aussi la première prise de parole publique de l’ancien ministre depuis le putsch du 18 août.
Trois jours après avoir été écarté de la présidentielle ivoirienne, Guillaume Soro a assuré qu’« il n’y aura pas d’élection le 31 octobre », tout en réaffirmant vouloir maintenir sa candidature.
Investi président en petit comité le 27 février, en raison du contentieux électoral, Umaro Sissoco Embaló entend bien se rattraper lors de la fête nationale du 24 septembre. Voici la liste de ses convives.
Rentrera ? Rentrera pas ? Le 25 septembre, l’ancien Premier ministre de la transition post-Compaoré devrait être investi candidat du Mouvement patriotique pour le salut (MPS) en vue de la prochaine élection présidentielle…
A l’issue de la rencontre de la Cedeao à Accra, l’organisation ouest-africaine a menacé la junte d’un « embargo total » si le pouvoir n’est pas rapidement remis à un président et un Premier ministre de transition civils. La junte affirme cependant que l’option d’un président militaire reste ouverte.
L’ancien patron de l’athlétisme mondial Lamine Diack a été condamné mercredi à Paris à quatre ans de prison, dont deux ferme, pour son implication dans un réseau de corruption destiné à cacher des cas de dopage en Russie.
Dans une ordonnance rendue mardi 15 septembre, la Cour africaine des droits de l’homme « ordonne » à l’État ivoirien de « lever immédiatement tous les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu ».