Premier ministre décédé, vice-président démissionnaire, présidents des deux chambres parlementaires absents… Ces derniers jours, Alassane Ouattara paraît bien seul au sommet de l’État.
Alors que cinq présidents ouest-africains sont attendus ce jeudi à Bamako pour tenter de trouver une issue à la crise politique, la solution envisagée d’un « gouvernement consensuel d’union nationale » est-elle la plus pertinente ?
L’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, qui fut proche d’Alassane Ouattara, a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle d’octobre prochain.
Candidat à sa propre succession à la présidentielle du 22 novembre, le chef de l’État burkinabè, investi le 11 juillet par le parti au pouvoir, prépare son programme électoral depuis plusieurs mois. En voici les détails.
Acquis à la fin de 2019, l’opérateur togolais fait figure de test grandeur nature en Afrique de l’Ouest pour le conglomérat malgache, déjà présent au Sénégal via Free.
La Direction générale des impôts et domaines vient de mettre en vente les appartements dakarois du complexe Eden Roc de Bibo Bourgi. Ses avocats affirment cependant que ces immeubles auraient été confisqués « illégalement », s’appuyant sur une sentence arbitrale rendue fin 2019 par la commission de l’ONU pour le droit commercial international et jusque-là tenue secrète.
Depuis les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly et la fin du deuil national en son honneur, les cadres du parti présidentiel multiplient les sorties pour demander à Alassane Ouattara de se présenter à un troisième mandat.
Devenu leader d’une opposition hétéroclite, l’imam malien a montré qu’il pouvait mobiliser la rue contre le pouvoir. Reste à savoir ce qu’il compte faire de cette influence.
La dépigmentation est-elle un droit de l’homme ? En Gambie, son interdiction pourrait cacher d’autres maltraitances faites aux femmes. Les députés en débattent…
La vie politique de Seydou Elimane Diarra, mort à Abidjan le 19 juillet 2020 à l’âge de 86 ans, se résume en trois mots : homme de consensus. Il avait réussi la prouesse d’être nommé Premier ministre par deux chefs d’État différents, à des périodes difficiles dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.
Après le décès de son Premier ministre et dauphin désigné, Amadou Gon Coulibaly, le président ivoirien s’est finalement résolu à briguer un troisième mandat. Histoire secrète d’un revirement qui s’annonce lourd de conséquences.
Le mouvement de contestation au Mali a rejeté samedi 18 juillet un compromis proposé par la médiation ouest-africaine prévoyant le maintien au pouvoir du président Ibrahim Boubacar Keïta, dont il continue de réclamer la démission.
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet, a été inhumé vendredi dans son fief de Korhogo, dans le nord du pays, au terme d’une semaine de deuil national.
Une médiation entre l’imam malien Mahmoud Dicko et le président Ibrahim Boubacar Keïta a été discrètement pilotée depuis Rabat. En voici les détails exclusifs.
Conséquence de la pandémie de Covid-19, les Jeux olympiques de la jeunesse, initialement prévus à Dakar en 2022, se tiendront en 2026. Soit deux ans après la fin de l’actuel mandat de Macky Sall.
La justice togolaise a émis un mandat d’arrêt international contre Agbéyomé Kodjo, arrivé deuxième à la présidentielle de février remportée par le chef de l’État sortant, Faure Essozimna Gnassingbé. L’opposant vit désormais dans la « clandestinité au Togo ».
La Haute autorité béninoise de l’audiovisuel et de la communication met en garde les organes de presse en ligne. Tournant autoritaire ou légitime régulation ?
L’imam Nanfo Ismaël Diaby, dont les prêches en malinké provoquent la désapprobation de la ligue islamique, a été interdit par l’État de conduire la prière en Guinée. Sa moquée avait été saccagée en début de semaine.
À trois mois de la présidentielle ivoirienne, la Cour africaine des droits de l’Homme (CADH) a estimé mercredi 15 juillet que la mise en place des commissions électorales locales en Côte d’Ivoire était déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir.
L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo appelle les acteurs de la crise qui ébranle le Mali à trouver un compromis, et met en garde contre les risques que font peser une déstabilisation du pays sur l’Afrique de l’Ouest.
C’est désormais officiel : Oumar Sarr, Amadou Sall et Babacar Gaye claquent la porte du Parti démocratique sénégalais (PDS). Ces ténors du parti d’Abdoulaye Wade contestaient depuis des mois la mainmise de Karim Wade sur la formation de son père.
Des hommes de la Force spéciale antiterroriste (Forsat) ont été déployés face aux manifestants à Bamako lors des affrontements qui ont fait au moins 12 morts et 164 blessés. Qui en a donné l’ordre ? La polémique monte au Mali.