C’est une série télévisée qui a fait l’objet de moult articles dans la presse locale et dans plusieurs médias internationaux : Le Monde, la BBC (dont le top 100 des femmes les plus influentes de 2019 répertorie Kalista Sy, la réalisatrice de la série), Jeune Afrique… Maîtresse d’un homme marié aura été le phénomène audiovisuel de l’année au Sénégal. Et aussi sur YouTube, avec à ce jour 2,5 millions de vues pour le cinquantième et dernier épisode.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, déplore dans un rapport trimestriel sur le Mali les retards politiques dans l’application de l’Accord de paix de 2015 et l’insécurité croissante dans un pays où « les groupes terroristes gagnent du terrain ».
Umaro Sissoco Embaló, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle – dont les résultats sont contestés par son rival, Domingos Simões Pereira – , a réussi à rattraper son retard sur son adversaire. Pour autant, le nouvel homme fort de Bissau n’en a pas fini avec l’ancien parti unique.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, a-t-il des velléités présidentielles ? Il devrait bientôt s’entretenir à ce sujet avec le chef de l’État.
Adopter une lecture uniquement ethnique des violences qui ébranlent le centre du Mali est une erreur. La complexité des sociétés de la région oblige à déconstruire ces idées reçues, d’autant que les chefs jihadistes cherchent eux-mêmes à transcender les clivages communautaires, prévient Marc-Antoine Pérouse de Montclos.
Le candidat du Madem G15, Umaro Sissoco Embaló, a remporté le second tour de la présidentielle en Guinée-Bissau. Il a obtenu 53,55% des suffrages exprimés, contre 46,45% pour Domingos Simões Pereira, candidat investi par le PAIGC, selon les chiffres officiels délivrés par la par la Commission électorale nationale (CNE). Ce dernier a annoncé son intention de contester ces résultats.
Tandis que le chef de l’État Alassane Ouattara a promis mardi « une année électorale paisible » en 2020, lors de laquelle se tiendra la présidentielle, Henri Konan Bédié et Guillaume Soro, qui ont diffusé quasi simultanément leurs messages du Nouvel An, ont multiplié les attaques ciblant le président ivoirien.
José Mario Vaz, président sortant de Guinée-Bissau, a achevé mardi en larmes son discours de Nouvel an, à la veille de l’annonce du vainqueur de la présidentielle. Il a appelé la classe politique à maintenir la paix civile et à restaurer la stabilité dans le pays.
Pour justifier en partie le mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État », la justice ivoirienne a diffusé un enregistrement dans lequel on l’entend évoquer un projet de déstabilisation. Mais de nombreuses zones d’ombre entourent cette pièce à conviction.
Plusieurs enquêtes ont été ouvertes au Mali, dont une par la division des droits de l’homme de l’ONU, après la publication d’informations faisant état de la disparition de plus de 20 civils interpellés par l’armée dans le centre du pays.
Suez a annoncé lundi 30 décembre avoir signé le contrat pour assurer la gestion du service public d’eau potable au Sénégal, plus d’un an après avoir remporté un appel d’offres contesté par ses concurrents.
Charles Blé Goudé a annoncé lundi avoir appris sa condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne lors d’une audience à Abidjan le même jour. L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens a également été condamné à 10 ans de privation de ses droits civiques.
Lors de leur réunion à huis clos à Niamey, le 15 décembre, le dirigeant Idriss Déby Itno a redit à ses pairs son intention d’envoyer un bataillon de l’armée tchadienne dans la zone sensible des trois frontières.
D’un côté, on crie à la trahison ou à l’infanticide, de l’autre à la félonie ou au parricide. Entre Guillaume Soro, le « fils », et Alassane Ouattara, le « père », la guerre est désormais déclarée. Les choses se sont précipitées le 23 décembre, à l’occasion du retour manqué de l’ex-chef rebelle en Côte d’Ivoire. Retour sur les étapes de ce divorce annoncé.
Deuxième PIB d’Afrique de l’Ouest, mais non membre de l’UEMOA, le Ghana a indiqué dimanche 29 décembre être déterminé à rejoindre les huit pays de la zone franc CFA dans l’utilisation de l’eco. Mais sans vouloir de parité fixe avec l’euro.
Quelques semaines après son retour au Mali, l’ex-président Amadou Toumani Touré, renversé en 2012, s’est rendu dans sa ville natale de Mopti où il s’est dit disposé à « s’investir » pour la paix et la sécurité dans cette région.
L’ex-chef de la rébellion ivoirienne et candidat à la présidentielle de 2020, Guillaume Soro, a promis dimanche « d’organiser la résistance » au président Alassane Ouattara depuis Paris après son retour avorté en Côte d’Ivoire.
Les Bissau-Guinéens ont commencé dimanche à élire leur président lors d’un second tour entre Domingos Simoes Pereira et Umaro Sissoco Embalo, avec l’espoir de lever un blocage dans lequel s’est empêtrée depuis des années la classe politique.
L’arrivée de l’opérateur Free au Sénégal en octobre a poussé ses concurrents, Orange et Expresso, à proposer des offres concurrentielles. En conséquence, la baisse des tarifs de la téléphonie mobile, l’un des principaux objectifs de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, a bel et bien eu lieu.
L’ancien président malien Amadou Toumani Touré (ATT), qui vivait en exil à Dakar depuis le coup d’État qui l’a renversé en 2012, est rentré définitivement à Bamako le 15 décembre.
Le militant anti-CFA Kemi Seba a été condamné par le tribunal de grande instance de Ouagadougou à deux mois de prison avec sursis pour outrage au chef de l’État burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.
La justice ivoirienne a précisé jeudi ses accusations contre Guillaume Soro : l’ex-chef de la rébellion et candidat à la présidentielle de 2020 préparait selon elle « une insurrection civile et militaire » pour s’emparer « incessamment » du pouvoir. Des accusations balayées par sa défense.
Après des années de crise, l’élection présidentielle marquera-t-elle le retour de la stabilité en Guinée Bissau ? Sans réforme majeure, le pays ne sera pas à l’abri d’un nouvelle crise institutionnelle au lendemain du second tour du 29 décembre, selon le politologue Paulin Maurice Toupane. Interview.
En deuil depuis l’attaque d’Arbinda, qui a coûté à la vie à plus de 35 civils mardi, le pays a été touché dans la nuit du 24 décembre par une autre attaque, visant un détachement militaire à Hallalé, également situé dans le nord du pays. Une dizaine de soldats burkinabè ont été tués.
Le journaliste d’investigation béninois Ignace Sossou a été condamné mardi à une peine de 18 mois de prison ferme et une amende de 200 000 francs CFA pour des publications sur les réseaux sociaux.
Une attaque jihadiste a fait 35 victimes civiles mardi, dont une majorité de femmes, à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso. Les autorités ont décrété 48 heures de deuil national.
Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne, Guillaume Soro a annulé in extremis, ce lundi, son retour à Abidjan. Il est accusé de tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et de détournement de deniers publics. Jeune Afrique décrypte l’origine de ces accusations.
L’activiste franco-béninois a été arrêté samedi à Ouagadougou, après avoir participé à une conférence sur le franc CFA. Il aurait tenu des « propos outrageants » à l’encontre du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.