Remis de sa défaite à la présidentielle de 2020, Jean-Pierre Fabre espère mobiliser lors du double scrutin législatif et régional du 13 avril prochain, et ainsi damer le pion à un autre leader de l’opposition, Agbéyomé Kodjo, en exil.
Selon le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, l’Alliance des États du Sahel travaille sur une monnaie commune, et pourrait donc quitter l’Uemoa à terme.
Jusqu’au bout de la nuit, les Ivoiriens ont fêté leur titre de champions d’Afrique tant espéré à domicile. Le « coup du marteau » a bruyamment résonné aux quatre coins de la capitale économique. Récit d’une nuit de joie.
Pour maintenir le cap, et alors que la concurrence fait rage, l’assureur ivoirien NSIA a fait appel à l’expérimenté dirigeant béninois. Objectif : reconquérir la place de dauphin à l’horizon 2026.
Fin 2021, Vladimir Poutine frappe un grand coup sur le continent en dépêchant ses mercenaires à Bamako. Venus combattre les groupes jihadistes qui gangrènent le pays, ils vont très vite commettre des massacres contre les populations civiles.
Dès 2018, alors que Wagner agit encore incognito sur le continent, le groupe déploie secrètement ses tentacules dans plusieurs secteurs lucratifs. De l’or au bois, en passant par les diamants, il y gagnera des milliards de dollars.
L’influence des mercenaires du groupe Wagner en Afrique a longtemps été sous-estimée, notamment par la diplomatie et les services de renseignement français. Une erreur d’appréciation qui restera comme l’un des plus gros échecs de Paris et comme l’une des meilleures chances offertes à Moscou sur le continent.
« La CAN est chez nous et elle ne bougera pas ! » La Côte d’Ivoire a chaviré de bonheur dimanche soir après la victoire de son équipe nationale en finale de la Coupe d’Afrique des nations (2-1) face au Nigeria, au stade Alassane-Ouattara d’Ébimpé.
Ils sont revenus de si loin : Sébastien Haller, Seko Fofana, Simon Adingra, Oumar Diakité… Les voici champions d’Afrique. Oubliée leur défaite face à la Guinée équatoriale, oubliées leurs difficultés passées. Sous la gouverne du providentiel Emerse Faé, les miraculés ont offert à la Côte d’Ivoire ce dimanche 11 février à Ebimpé un troisième titre.
Écarté de la présidentielle au Sénégal, l’opposant a réussi, depuis Doha, à bouleverser l’ensemble du processus électoral dans son pays. Avec le concours, à Dakar et ailleurs, de plusieurs responsables acquis à sa cause.
Ce 11 février face au Nigeria, les Éléphants disputeront la finale de la Coupe d’Afrique des nations, après avoir frôlé le pire au premier tour. Les Ivoiriens visent un troisième titre continental, neuf ans après leur sacre à Malabo.
Le Sénégal, secoué par le report controversé de l’élection présidentielle, s’enfonce dans la crise après la répression de manifestations au cours desquelles trois jeunes hommes ont été tués.
Le vote du report de la présidentielle au 15 décembre continue de faire des vagues au Sénégal. Quelle que soit l’issue de cette crise politique, la boîte de Pandore est désormais ouverte. Seul espoir d’apaiser les tensions si ce report est acté, la promesse d’un départ de Macky Sall au terme légal de son mandat, le 2 avril 2024.
Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire Emerse Faé, qui a pris ses fonctions en pleine Coupe d’Afrique des nations, veut « garder la coupe à la maison », a-t-il lancé samedi 10 février, à la veille de la finale contre le Nigeria.
Aux commandes du Conseil national du patronat du Bénin depuis mai 2022, l’homme d’affaires s’efforce de l’éloigner de la sphère politique pour le reconnecter aux intérêts du secteur privé et encourager l’adhésion de jeunes entrepreneurs.
Si le report d’une élection présidentielle est inédit au Sénégal, le coup de force institutionnel à l’œuvre n’est pas le premier dans l’histoire du pays.
Un rassemblement organisé vendredi 9 février à Dakar a été immédiatement dispersé par les forces de l’ordre. Plusieurs recours ont été déposés par l’opposition pour protester contre l’annulation du scrutin initialement prévu le 25 février.
Face à la presse, jeudi 8 février, le président béninois est revenu sur la crise politique ouverte par le report de la présidentielle au Sénégal. Il a également plaidé en faveur d’un abandon des sanctions imposées par la Cedeao aux pays de l’Alliance des États du Sahel.
Suppression des parrainages citoyens, transformation du Conseil constitutionnel, retour surprise de Macky Sall… Plusieurs scénarios, pour le moment hypothétiques, pourraient venir rebattre les cartes de l’élection.
Alors que la classe politique béninoise se divise autour d’un possible changement de la Loi fondamentale avant les élections générales de 2026, le chef de l’État a rappelé son opposition à cette démarche.
L’opposition a appelé les Sénégalais à défiler ce vendredi, à Dakar, contre le report de l’élection présidentielle annoncé par Macky Sall. Jusqu’alors, la mobilisation s’est à peine matérialisé ailleurs que sur les réseaux sociaux.
L’Assemblée nationale togolaise a modifié une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives. Les dernières avaient eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition, qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral.
Comment vit-il ces jours tourmentés ? Compte-t-il toujours briguer la magistrature suprême ? Dauphin désigné du président sortant, Amadou Ba a vu une partie de son camp voter l’ouverture d’une enquête parlementaire contre lui et deux juges du Conseil constitutionnel. Un scénario inédit, qui a déjà abouti au report du scrutin et ouvert une grave crise politique. Il s’est confié en exclusivité à « Jeune Afrique ».
Plusieurs cadres du pouvoir sénégalais ont rompu avec leur camp après l’annonce, par le chef de l’État, du report du scrutin. Certains de ses proches avaient pourtant tenté de le dissuader.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Lors du conseil des ministres du 7 février, le chef de l’État a dit sa volonté d’engager « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation ». Il a également réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection » et « renouvelé sa confiance au Premier ministre Amadou Ba ».