Quels proches Guillaume Soro a-t-il reçu le 8 février avant de rejoindre l’Assemblée nationale pour y annoncer officiellement sa démission ? Quels députés étaient présents à son discours ? Que leur a-t-il dit ? Retour sur les dernières heures de Guillaume Soro en tant que président de l’Assemblée nationale.
Distribution de cartes d’électeurs chaotique, zones de guerre sans bureaux de vote… L’organisation des élections générales prévues le 16 février s’annonce un véritable casse-tête logistique dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
La Cour de justice de la Cedeao a rejeté la demande de « mesures provisoires » déposée par les avocats de Khalifa Sall. L’instance statuera le 20 février, quatre jours avant le scrutin, sur son droit – ou non – à briguer le fauteuil présidentiel. Le même jour, la Cour jugera la requête de Karim Wade portant sur son inscription sur les listes électorales.
La décision était attendue. Guillaume Soro a rendu sa démission le vendredi 8 février de son poste à la tête de l’Assemblée nationale ivoirienne, à l’issue d’une brève session extraordinaire qu’il avait convoquée. La fin d’un suspense qui a tenu en haleine de nombreux Ivoiriens.
En appelant ses partisans à brûler leur carte d’électeur et celles de leur famille, lors d’un meeting improvisé à Dakar, ce jeudi, l’ancien président sénégalais a franchi un cap supplémentaire dans son appel au boycott de l’élection présidentielle. Mais son mot d’ordre provoque le scepticisme dans son propre camp.
L’ex-président Abdoulaye Wade est rentré jeudi au Sénégal, où il a réitéré son appel à empêcher l’élection du 24 février, « verrouillée » selon lui pour assurer la reconduction de son successeur Macky Sall. Un appel qui n’a, pour l’instant, rencontré que peu d’écho.
Deux civils ont été tués jeudi dans une « attaque terroriste » contre une brigade de gendarmerie à Kongoussi, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé l’état-major général des armées dans un communiqué.
Manques de moyens, retards dans la mise en place opérationnelle de la force conjointe, manques d’investissements dans le développement…. Alors que son pays vient de prendre la présidence tournante du G5 Sahel, à l’issue du sommet de Ouagadougou, le ministre burkinabè des Affaires étrangères réponds pour Jeune Afrique aux critiques adressées à l’initiative sahélienne.
Accusé de concurrence déloyale par des acteurs locaux, le groupe français JCDecaux a défendu le 5 février ses deux contrats obtenus en juillet 2018 à Abidjan et présenté sa stratégie de développement en Côte d’Ivoire.
L’homme d’affaires ivoirien Fabrice Sawegnon vient d’annoncer avoir conclu le 31 janvier le rachat de Vibe Radio Côte d’Ivoire et Sénégal, les deux stations de radio lancées par Lagardère Active Radio International (LARI), filiale du groupe français.
Le secrétaire général d’And Jëf-PADS, proche d’Abdoulaye Wade, a annoncé mercredi son ralliement à Idrissa Seck. Une prise de position contraire à celle de Wade – qui refuse de soutenir tout autre candidat que son fils Karim – annoncée à la veille du retour de l’ancien président à Dakar.
Reconnus coupables d’escroquerie et d’exercice illégal d’activité bancaire et de microfinance, les principaux responsables d’ICC-Services ont été condamnés dans la soirée du 6 février à des peines de 8 à 10 ans d’emprisonnement ferme. Un verdict diversement apprécié par les Béninois.
La direction de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), groupe de l’audiovisuel public contrôlé par l’État, a été confiée au journaliste Fausseni Dembélé, qui prend la succession d’Ahmadou Bakayoko.
Depuis quelques mois, des élus, notamment des députés de l’Assemblée nationale, convergent massivement vers le parti du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, au détriment de celui du président Ibrahim Boubacar Keïta. De quoi créer des rumeurs sur des tensions entre les deux hommes.
La troupe La Fleur revisite le roman « Nana » à la MC 93 de Bobigny. En s’entourant de quelques-uns des danseurs ivoiriens les plus doués de leur génération.
Attendu au Sénégal ce jeudi, l’ex-président de la République a diffusé hier une vidéo appelant au boycott de l’élection du 24 février. Courtisé par les rares candidats en lice face à Macky Sall, l’ancien opposant historique a-t-il repris du service ?
Face à une conjoncture mondiale défavorable, et alors que le secteur n’a pas su développer les capacités de transformation locales lui permettant de maintenir ses revenus, le secteur ivoirien de l’anacarde est confronté à une crise sans précédent. Pour tenter de la juguler, le gouvernement a décidé d’une baisse d’un quart du prix au producteur.
En qualifiant l’ex-président Boni Yayi et des anciens ministres de « complices » dans « l’affaire Madoff béninoise », dont le jugement est attendu jeudi, et requérant des peines allant jusqu’à 12 ans de prison contre des principaux dirigeants d’ICC, le procureur spécial de la CRIET a suscité une vague de soupçons d’une instrumentalisation politique du procès.
L’ancien ministre de la Culture, des Sports et du Patrimoine historique, Siaka Barry, s’est déclaré candidat à la présidentielle de 2020. Avec sa formation politique Guinée debout, il s’affirme comme l’héritier de la présidence de Sékou Touré.
Face à la multiplication des défis sociaux et sécuritaires, le chef de l’État a procédé, le 21 janvier, à un large remaniement gouvernemental. En point de mire : la présidentielle de 2020.
Cinq gendarmes ont été tués dans des combats avec des « terroristes » à Oursi, près de la frontière malienne. Après avoir été attaqués par un groupe armé, les forces de défense burkinabè ont lancé une « contre-offensive » qui « a permis de neutraliser 21 terroristes ».
L’ex-président sénégalais a appelé la population à s’opposer pacifiquement à la tenue d’une présidentielle « verrouillée », destinée selon lui à reconduire son successeur, Macky Sall. Il a également évoqué son retour au Sénégal, annoncé pour le jeudi 7 février.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité, bénéficie d’une liberté conditionnelle en Belgique, a annoncé la CPI mardi soir.
Un mois après les massacres de Yirgou, les 1er et 2 janvier dernier, le bilan est encore incertain. Aux 49 morts recensés par les autorités, des associations évoquent des bilans allant de 110 à 210 personnes tuées. Pour Boubakary Diallo, de l’Union nationale des Rugga du Burkina, une chose est sûre : ces violences ont un « caractère purement ethnique ».
Mariame Traoré, Guillaume Soro, Henri Konan Bédié, Kandia Camara… Ces dernières semaines en Côte d’Ivoire ont été marquées par une recrudescence de la violence verbale entre certains dirigeants politiques. Une situation qui indigne la société civile.
Le 16 février, il sera le principal adversaire d’un Muhammadu Buhari affaibli. Son expérience politique suffira-t-elle à faire oublier son image de multimillionnaire sulfureux ?
Ils sont plus jeunes et plus séduisants que les candidats à la présidentielle et pourraient bien être les plus grands atouts de Muhammadu Buhari et d’Atiku Abubakar.
Les chefs d’État du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso) réunis pour un sommet mardi à Ouagadougou doivent plancher sur des solutions pour tenter d’enrayer la spirale infernale dans laquelle s’enfonce le Burkina.
Le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques (CRIET) a requis la reconnaissance de culpabilité pour la plupart des personnes impliquées, et requis des peines allant jusqu’à 12 ans de prison. Le jugement dans le procès sur ce scandale politico-financier est attendu jeudi.
Le maire d’Anderamboukane, dans le nord-est du Mali, à la frontière avec le Niger, a été tué lundi par des militaires maliens qui ont ouvert le feu sur un « véhicule suspect » à Ménaka, a annoncé le ministère de la Défense.