Après l’annonce de la victoire d’IBK à la présidentielle, Bamako a vécu une nuit pour le moins agitée. Quelques incidents ont éclaté en marge de la marche spontanée des partisans de Soumaïla Cissé, qui remettent en cause les résultats.
Le pays de la Teranga et la terre d’Éburnie se disputent le titre de première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest. Jeune Afrique analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.
Le classement « Doing Business » de la Banque mondiale, qui place la Côte d’Ivoire (139e) et le Sénégal (140e) au coude-à-coude, aurait une allure bien différente s’il incluait parmi ses dix critères d’évaluation le plaisir intense, difficilement quantifiable, qu’il y a à être « boss » en terre d’Éburnie.
Au vu du comparatif dressé par JA, on peut craindre que, tel le lièvre de la fable de La Fontaine, Dakar ait mal négocié l’effet d’aubaine que des circonstances malheureuses lui avaient un temps conféré.
Le président français et le secrétaire général des Nations unies ont été les premiers à contacter Ibrahim Boubacar Keïta pour le féliciter de sa réélection, quelques heures après la publication des résultats le donnant vainqueur de la présidentielle. Des résultats remis en cause par l’opposant Soumaïla Cissé et qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle.
Avec Eleis Farm, deux frères guinéens se sont lancés dans l’aventure de l’huile de palme équitable, introduisant la blockchain pour certifier leur production.
Dans un rapport très critique, Amnesty International épingle la situation des droits humains et le manque d’indépendance de la justice au Sénégal. François Patuel, chercheur spécialiste de l’Afrique de l’Ouest, coauteur du rapport, pointe « une différence entre l’image que veut se donner le Sénégal et ce qui est fait dans le pays ».
Le 16 août dans la matinée, Internet était inaccessible à Bamako sur les réseaux mobiles. Quelques heures avant l’annonce de la proclamation du vainqueur de l’élection présidentielle.
L’annonce de la victoire d’IBK, réélu pour un second mandat avec 67,17% des suffrages, a été accueillie dans la joie chez ses partisans. Les sympathisants de Soumaïla Cissé – crédité de 32,83% – ont entamé une marche pour protester contre ces résultats qu’ils ne reconnaissent pas.
Après la rupture du PDCI avec le RDR, le président du parti pro-Gbagbo annonce sa nouvelle alliance avec Henri Konan Bédié et des listes communes lors des prochaines élections locales.
Fabrice Sawegnon, le patron du groupe Voodoo, qui souhaite être candidat aux municipales du 13 octobre au Plateau (Abidjan), n’a toujours pas obtenu l’investiture du RDR, le parti présidentiel.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté le second tour de la présidentielle. Il arrive en tête avec 67,17% des suffrages, face à Soumaïla Cissé, crédité de 32,83%. Ces résultats doivent désormais être validés par la Cour constitutionnelle.
Ibrahim Boubacar Keïta ou Soumaïla Cissé ? Le Mali devrait savoir jeudi 16 août qui, du président sortant ou du chef de file de l’opposition, dirigera le pays pendant les cinq prochaines années.
Alors que les résultats de l’élection présidentielle étaient attendus jeudi matin à 9h30, heure de Bamako, les autorités ont déployé un impressionnant dispositif sécuritaire à Bamako. La capitale malienne est quadrillée par la police et l’armée, épaulées par les Casques bleus de la Minusma.
Le président sierra-léonais Julius Maada Bio a participé mardi à Freetown à une cérémonie à l’occasion du 1er anniversaire des inondations qui avaient fait plus de mille morts en 2017 et promis de construire un mémorial sur le site du sinistre.
La FIFA a menacé le 14 août de suspendre les Fédérations de football du Nigeria et du Ghana, si les récentes interventions des autorités locales réalisées dans ces structures, que la FIFA considère comme des ingérences, ne sont pas levées.
En annonçant qu’il se retirait du processus de création du parti unifié voulu par le président Alassane Ouattara, le 8 août, Henri Konan Bédié a déclaré son intention de créer une nouvelle plateforme politique. Qui seront les potentiels animateurs de celle-ci ?
Cécile Kyenge, qui dirige la mission d’observation de l’Union européenne, a pointé des « problèmes d’irrégularités procédurales » lors du second tour de la présidentielle du 12 août. Elle a également insisté sur le fait que son mandat ne lui permet pas de « juger si les élections sont crédibles ».
Alassane Ouattara séjournera, à partir du 18 août, à La Mecque, Patrice Talon relance un projet de bitumage, estimé à 900 milliards de F CFA… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
Avant même la publication des résultats officiels du second tour de la présidentielle, Soumaïla Cissé les a rejetés, évoquant des « fraudes ». Dans un discours tenu devant ses militants lundi 13 août, il a appelé « tous les Maliens à se lever ».
Dimanche 12 août, 490 des 23 000 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir pour le second tour de la présidentielle au Mali. Lors du premier tour, 871 bureaux avaient été fermés pour des raisons de sécurité. Une baisse à mettre au crédit du renforcement des forces de sécurité sur le terrain, juge le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité publique malienne.
Jean-François Valette, l’ambassadeur (sur le départ) de l’UE en Côte d’Ivoire, a dû s’expliquer à la présidence après la fuite d’un rapport interne des chefs de la mission diplomatique qui accable le pouvoir ivoirien pour son bilan en matière de gouvernance, de réconciliation nationale et de croissance.
En ce « jour d’après », les électeurs maliens attendent le bilan chiffré du deuxième tour de l’élection présidentielle. Mais certains pensent déjà à la suite.
En prononçant l’amnistie de 800 personnes deux jours avant sa rupture avec Henri Konan Bédié, le président Alassane Ouattara a créé la surprise. Et rebattu toutes les cartes du jeu politique.
Les Maliens votaient, dimanche 12 août, pour départager Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé. Si l’affiche, identique à celle de 2013, passionne peu les électeurs, ce second tour est marqué par deux défis : la sécurité et la transparence. Retour sur une journée marquée par des incidents et la défiance entre les acteurs politiques.
Un ex-chef rebelle ivoirien qui avait pris le contrôle de Bouaké, la deuxième ville du pays, au temps de la crise des années 2000, Tuo Fozié, va y être réaffecté comme préfet, a indiqué le gouvernement.
Trois membres d’un « commando » qui « planifiait des attaques ciblées » ce weekend à Bamako ont été interpellés samedi 11 août, à la veille du second tour de l’élection présidentielle au Mali, ont indiqué les services de renseignement maliens.
Les Maliens se rendent aux urnes dimanche 12 août pour choisir qui, du sortant Ibrahim Boubacar Keïta ou de l’opposant Soumaïla Cissé, présidera à leur destinée pour cinq ans. Un scrutin qui clôt un entre-deux tours marqué par un climat de défiance entre acteurs politiques.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté quelques-uns de ses meilleurs scores dans le nord du pays, en particulier dans les zones sous contrôle de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). De quoi alimenter le doute sur la neutralité de l’ex-mouvement rebelle, dont les combattants sécurisaient les centres de vote.