L’assemblée régionale de Kidal n’est toujours pas opérationnelle. Pourtant Hassan Ag Fagaga, qui préside les nouvelles autorités intérimaires, y est installé depuis février. Rencontre avec un ancien chef rebelle qui a aujourd’hui une grande responsabilité dans l’application de l’accord de paix d’Alger.
Après une mission de contrôle de dix jours au Mali qui s’est révélée satisfaisante, le FMI a décidé d’étendre son programme d’aide au pays sur une année supplémentaire.
Jusqu’ici patron d’Orange au Niger, ce polytechnicien est, depuis avril, directeur des activités de l’opérateur de téléphonie en Guinée. Il a précédemment travaillé auprès de l’entreprise sénégalaise Sonatel.
Dans une déclaration retransmise jeudi soir à la télévision nationale, un militaire présenté comme le porte-parole des 8 400 soldats qui s’étaient mutinés dans les casernes ivoiriennes début janvier a présenté en leurs noms des « excuses », avant d’affirmer qu’ils renonçaient « définitivement à toute revendication d’ordre financier ». Quelques heures plus tard, des tirs de sommation effectués par des militaires mécontents ont été entendus à Bouaké.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, très inquiet du blocage politique en Guinée-Bissau, a exhorté le 11 mai le président José Mario Vaz à nommer un nouveau Premier ministre jouissant d’un large soutien politique.
Pascal Affi N’Guessan, président d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI), a appelé jeudi 11 mai à « une marche pacifique » le 17 juin prochain pour dénoncer la politique menée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.
Comment apporter une solution de gestion à bas coût aux commerçants du secteur informel – prépondérant sur le continent – tout en ne se limitant pas à une énième application mobile ? C’est à cette question que la société Somtou tente de répondre à Dakar depuis deux ans via un terminal simple d’utilisation et censé résister aux conditions de vente les plus difficiles.
Mercredi 3 mai, Souleymane Porgo, un Burkinabè de 53 ans installé depuis 20 ans aux États-Unis, a été violemment agressé en plein jour dans une rue du Bronx. Sans défense face à ses quatre assaillants, il se trouve aujourd’hui dans le coma. Son histoire a suscité l’émotion de la communauté burkinabè de New-York, mais pas seulement.
Inconnu lors de sa nomination en janvier 2016, le Premier ministre burkinabé, Paul Kaba Thieba, semble avoir trouvé ses marques au sein de l’exécutif et a marqué des points dans l’opinion publique.
Les premiers résultats des réformes engagées il y a un an sont plutôt positifs. Pourtant, Roch Kaboré, président du Burkina Faso doit encore relever des défis de taille pour répondre aux attentes sociales et rétablir la confiance entre l’État et les citoyens.
Après s’être employé à restaurer la confiance des partenaires, le chef de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry, continue de les mobiliser autour des défis sécuritaires, démocratiques et économiques que doit relever le pays.
L’économiste burkinabé Zéphirin Diabré, président du principal parti d’opposition, l’Union pour le changement (UPC), et chef de file de l’opposition politique (CFOP), revient sur les raisons qui poussent l’opposition burkinabè à se mobiliser depuis plusieurs mois.
Jusqu’alors rattachées à l’Énergie, les Mines et les Carrières ont désormais leur propre ministère. Il a été confié à un ingénieur issu du privé, Oumarou Idani.
Six mois après sa création, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (Coder), qui regroupe les partis de l’ex-majorité présidentielle, a profité du renouvellement de son bureau, le 20 avril, pour dresser un premier bilan de son action.
Le parti de l’ex-président Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) reste divisé sur sa stratégie, et ses membres ne sont toujours pas parvenus à choisir un nouveau chef. D’ici là, Achille Tapsoba assure l’intérim. Le parti reste néanmoins la troisième force politique du pays.
Après avoir pâti des crises ivoirienne et burkinabè, puis avoir été suspendu après les manifestations de contestation menées par les représentants des 6 000 ménages déplacés ou affectés par l’ouvrage, le chantier du barrage de Samendéni est bel et bien relancé.
Au Burkina, une plateforme numérique unique, Sylvie, référence les opérations d’import-export et permet d’alléger considérablement le nombre de formalités administratives à accomplir pour passer la douane. Quel est son bilan ?
Après huit ans de partenariat, le divorce entre Monsanto et le Burkina est consommé. En octobre 2016, le pays n’a pas renouvelé son contrat avec la firme américaine (rachetée un mois auparavant par le groupe allemand Bayer) et a abandonné le coton transgénique. Quel avenir pour la filière locale du coton ? Gountiéni Damien Lankoande, du groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement nous en parle.
Tout va mieux sur le plan économique. Le gouvernement burkinabè a saisi la balle au bond et investi en priorité dans les infrastructures et la formation. Reste à transformer l’essai.
Les habitants du Soum, qui redoutent plus que jamais le terrorisme islamique, tout comme les chômeurs de Bobo-Dioulasso, qui ne comprennent pas pourquoi ils ne trouvent pas de travail dans la capitale économique du pays, s’impatientent de ne pas voir d’amélioration dans leur quotidien. Et pourtant, le Burkina Faso bouge, et l’année 2017 est appelée à le confirmer.
Le 5e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC), fin juillet 2016, à Yamoussoukro, a été un signal fort de la normalisation des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, qui se sont d’ailleurs donné rendez-vous en juillet prochain, à Ouagadougou, pour une nouvelle conférence des chefs d’État.
Malgré les attentats et les attaques que le Burkina Faso subit depuis un an et malgré la tentation du radicalisme, le pays des Hommes intègres prouve sa résilience face aux mouvement extrémistes.
Entre l’étalement démesuré des villes, l’accaparement des terres et le déficit de logements décents, les défis ne manquent pas pour le ministre burkinabè de l’Habitat et de l’Urbanisme. Ingénieur du génie civil, Maurice Dieudonné Bonanet, 57 ans, ancien ministre de l’environnement et du tourisme (1989-1991) sous le régime Compaoré, donne un aperçu de ses priorités à JA.
Pour le nouveau président de la Chambre des mines du Burkina Faso, Tidiane Barry, l’avenir du secteur est assuré à moyen terme, mais sa croissance est encore freinée par des contraintes structurelles.
Dans la filière aurifère, l’extraction industrielle est en plein essor. En cinq ans, huit nouveaux sites sont entrés en exploitation. Canadiens, Russes, Turcs, Australiens… Les investisseurs sont au rendez-vous.
Pour financer son plan de développement sans trop s’endetter, l’État burkinabè doit augmenter ses ressources propres. La ministre de l’Économie, Rosine Coulibaly, semble avoir trouvé la solution.