Alors que le chef d’état-major Sékou Touré avait mis en garde les mutins ce week-end, et annoncé qu’une « opération militaire était en cours pour rétablir l’ordre », des tirs ont été entendus à Bouaké et Adidjan dans la nuit et ce lundi matin. En fin de journée, le gouvernement a annoncé qu’un accord avait été conclu avec les mutins.
Des tirs nourris résonnaient ce lundi matin à Bouaké, épicentre des mutineries frappant la Côte d’Ivoire depuis vendredi. D’autres tirs ont été entendus en provenance des camps militaires d’Akouédo, à Abidjan malgré une nouvelle mise en garde de l’état-major des armées dimanche. Dans le week-end, au moins six personnes ont été blessées par balles et un soldat démobilisé est mort de ses blessures à Bouaké.
Six personnes ont été blessées par balles dimanche à Bouaké, deuxième ville du pays toujours contrôlée par des soldats mutins qui ont lancé vendredi un nouveau mouvement de grogne en Côte d’Ivoire.
Malgré la poursuite des négociations pour libérer les écolières de Chibok encore aux mains de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, des parents craignent de ne jamais revoir leurs filles, selon des témoignages recueillis samedi par l’AFP.
Une personne a été gravement blessée par balle à Bouaké dans le cadre de la mutinerie des soldats, a constaté un journaliste de l’AFP au Centre hospitalier universitaire de la deuxième ville du pays.
Au lendemain d’un nouveau mouvement de contestation dans les casernes ivoiriennes, la situation était revenue à la normale depuis vendredi soir à Abidjan. Des tirs étaient en revanche toujours entendus samedi à Bouaké, où une personne a été gravement blessée.
Les soldats mutins de Bouaké (centre), épicentre des mutineries de janvier et de vendredi, ont tiré en l’air toute la nuit et bloqué l’accès des quatre entrées de la deuxième ville du pays samedi matin, a constaté un journaliste de l’AFP.
Au moins 18 personnes ont été tuées vendredi sur la route nationale 5 reliant la capitale Ouagadougou à Pô, située à 185 km au sud, dans une collision entre un minibus et un camion-remorque, a-t-on appris de source judiciaire.
Depuis son élection, le 7 mai dernier, le nouveau président français, Emmanuel Macron, est assailli de messages de félicitations venus du monde entier, notamment du Maghreb et d’Afrique subsaharienne…
Le groupe français a inauguré le 11 mai, dans la capitale sénégalaise, Canal Olympia Teranga, sa première salle de cinéma et de spectacles dans le pays et la cinquième sur le continent.
La journée de vendredi a été marquée par plusieurs mouvements d’humeur de militaires mécontents de l’annonce faite la veille de l’abandon de leurs revendications. Le point sur la situation.
C’est à un voyage intemporel, dans une Afrique éternelle que nous convie Gilles Coulon dans son exposition « Transhumance », présentée jusqu’à la mi-juin à la galerie Dupon, dans le 18ème arrondissement parisien.
Opera, le développeur du moteur de recherche du même nom, a annoncé mardi vouloir investir 100 millions de dollars sur le continent au cours des deux prochaines années, pour accompagner la croissance de l’économie digitale africaine.
Interrompues pour des raisons de sécurité, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) va reprendre ses activités dans la région de Kidal, fief de l’ex-rébellion dans le nord-est du Mali.
Un virus de la méningite qui s’est propagé dans le nord du Nigeria aurait coûté la vie à près de mille personnes dans le pays, selon le Centre national de surveillance des maladies (NCDC), qui affirme que l’épidémie est désormais sous contrôle.
Au lendemain d’une cérémonie annonçant la fin des mutineries, des militaires mécontents ont tiré en l’air à Bouaké mais aussi à Abidjan, la capitale économique, et plusieurs autres villes du pays ce vendredi 12 mai. Une réunion du Conseil national de sécurité avait lieu ce midi.
On n’avait plus entendu parler de lui depuis son départ de la présidence béninoise, où lui a succédé il y a un peu plus d’un an l’homme d’affaires Patrice Talon. Thomas Boni Yayi a-t-il entamé sa reconversion ?
L’assemblée régionale de Kidal n’est toujours pas opérationnelle. Pourtant Hassan Ag Fagaga, qui préside les nouvelles autorités intérimaires, y est installé depuis février. Rencontre avec un ancien chef rebelle qui a aujourd’hui une grande responsabilité dans l’application de l’accord de paix d’Alger.
Après une mission de contrôle de dix jours au Mali qui s’est révélée satisfaisante, le FMI a décidé d’étendre son programme d’aide au pays sur une année supplémentaire.
Jusqu’ici patron d’Orange au Niger, ce polytechnicien est, depuis avril, directeur des activités de l’opérateur de téléphonie en Guinée. Il a précédemment travaillé auprès de l’entreprise sénégalaise Sonatel.
Dans une déclaration retransmise jeudi soir à la télévision nationale, un militaire présenté comme le porte-parole des 8 400 soldats qui s’étaient mutinés dans les casernes ivoiriennes début janvier a présenté en leurs noms des « excuses », avant d’affirmer qu’ils renonçaient « définitivement à toute revendication d’ordre financier ». Quelques heures plus tard, des tirs de sommation effectués par des militaires mécontents ont été entendus à Bouaké.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, très inquiet du blocage politique en Guinée-Bissau, a exhorté le 11 mai le président José Mario Vaz à nommer un nouveau Premier ministre jouissant d’un large soutien politique.
Pascal Affi N’Guessan, président d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI), a appelé jeudi 11 mai à « une marche pacifique » le 17 juin prochain pour dénoncer la politique menée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.
Comment apporter une solution de gestion à bas coût aux commerçants du secteur informel – prépondérant sur le continent – tout en ne se limitant pas à une énième application mobile ? C’est à cette question que la société Somtou tente de répondre à Dakar depuis deux ans via un terminal simple d’utilisation et censé résister aux conditions de vente les plus difficiles.
Mercredi 3 mai, Souleymane Porgo, un Burkinabè de 53 ans installé depuis 20 ans aux États-Unis, a été violemment agressé en plein jour dans une rue du Bronx. Sans défense face à ses quatre assaillants, il se trouve aujourd’hui dans le coma. Son histoire a suscité l’émotion de la communauté burkinabè de New-York, mais pas seulement.
Inconnu lors de sa nomination en janvier 2016, le Premier ministre burkinabé, Paul Kaba Thieba, semble avoir trouvé ses marques au sein de l’exécutif et a marqué des points dans l’opinion publique.
Les premiers résultats des réformes engagées il y a un an sont plutôt positifs. Pourtant, Roch Kaboré, président du Burkina Faso doit encore relever des défis de taille pour répondre aux attentes sociales et rétablir la confiance entre l’État et les citoyens.