Le Sénégal, secoué par le report controversé de l’élection présidentielle, s’enfonce dans la crise après la répression de manifestations au cours desquelles trois jeunes hommes ont été tués.
Le vote du report de la présidentielle au 15 décembre continue de faire des vagues au Sénégal. Quelle que soit l’issue de cette crise politique, la boîte de Pandore est désormais ouverte. Seul espoir d’apaiser les tensions si ce report est acté, la promesse d’un départ de Macky Sall au terme légal de son mandat, le 2 avril 2024.
Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire Emerse Faé, qui a pris ses fonctions en pleine Coupe d’Afrique des nations, veut « garder la coupe à la maison », a-t-il lancé samedi 10 février, à la veille de la finale contre le Nigeria.
Aux commandes du Conseil national du patronat du Bénin depuis mai 2022, l’homme d’affaires s’efforce de l’éloigner de la sphère politique pour le reconnecter aux intérêts du secteur privé et encourager l’adhésion de jeunes entrepreneurs.
Si le report d’une élection présidentielle est inédit au Sénégal, le coup de force institutionnel à l’œuvre n’est pas le premier dans l’histoire du pays.
Un rassemblement organisé vendredi 9 février à Dakar a été immédiatement dispersé par les forces de l’ordre. Plusieurs recours ont été déposés par l’opposition pour protester contre l’annulation du scrutin initialement prévu le 25 février.
Face à la presse, jeudi 8 février, le président béninois est revenu sur la crise politique ouverte par le report de la présidentielle au Sénégal. Il a également plaidé en faveur d’un abandon des sanctions imposées par la Cedeao aux pays de l’Alliance des États du Sahel.
Suppression des parrainages citoyens, transformation du Conseil constitutionnel, retour surprise de Macky Sall… Plusieurs scénarios, pour le moment hypothétiques, pourraient venir rebattre les cartes de l’élection.
Alors que la classe politique béninoise se divise autour d’un possible changement de la Loi fondamentale avant les élections générales de 2026, le chef de l’État a rappelé son opposition à cette démarche.
L’opposition a appelé les Sénégalais à défiler ce vendredi, à Dakar, contre le report de l’élection présidentielle annoncé par Macky Sall. Jusqu’alors, la mobilisation s’est à peine matérialisé ailleurs que sur les réseaux sociaux.
L’Assemblée nationale togolaise a modifié une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives. Les dernières avaient eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition, qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral.
Comment vit-il ces jours tourmentés ? Compte-t-il toujours briguer la magistrature suprême ? Dauphin désigné du président sortant, Amadou Ba a vu une partie de son camp voter l’ouverture d’une enquête parlementaire contre lui et deux juges du Conseil constitutionnel. Un scénario inédit, qui a déjà abouti au report du scrutin et ouvert une grave crise politique. Il s’est confié en exclusivité à « Jeune Afrique ».
Plusieurs cadres du pouvoir sénégalais ont rompu avec leur camp après l’annonce, par le chef de l’État, du report du scrutin. Certains de ses proches avaient pourtant tenté de le dissuader.
Sur le papier, et avant leur sécession de l’organisation régionale, ces trois pays ébranlés par des coups d’État disposent d’économies aux perspectives de croissance supérieures à la moyenne régionale.
Lors du conseil des ministres du 7 février, le chef de l’État a dit sa volonté d’engager « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation ». Il a également réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection » et « renouvelé sa confiance au Premier ministre Amadou Ba ».
Si le Premier ministre de transition nigérien s’est rendu au Congo pour une réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, il n’a pas pris part à la plénière. Un voyage pour rien ? Pas sûr…
De manière unilatérale, les juntes maliennes et burkinabè ont choisi de se désolidariser des engagements et obligations des pays membres de l’organisation régionale.
Selon le porte-parole du gouvernement sénégalais, le chef de l’État n’a pas eu d’autre choix que d’annuler le scrutin présidentiel prévu le 25 février pour qu’il soit « crédible et inclusif ».
Le renvoi du scrutin au 15 décembre 2024 a provoqué un séisme politique qui plonge le pays dans la crise. Comment en est-on arrivé là ? Décryptage en vidéo.
Après une première levée en 2019 pour 500 millions d’euros, et une émission record en 2021, à 1 milliard, le Bénin retourne avec succès sur le marché des eurobonds. Explications.
L’opposition sénégalaise a appelé le 7 février à la constitution d’un large front réunissant les candidats admis à la présidentielle, les syndicats et les chefs religieux pour faire reculer le président après le report de l’élection à décembre.
Dans le cadre de la réorganisation des troupes tricolores sur le continent, le président français va procéder à plusieurs changements au niveau de leurs bases en Afrique, dont celle d’Abidjan.
En exil au Qatar depuis huit ans mais bien décidé à briguer la magistrature suprême au Sénégal, le fils de l’ancien président a joué le tout pour le tout en nouant une alliance inattendue avec les élus du camp du président Macky Sall.
La Côte d’Ivoire est en demi-finale, chez elle, après avoir éliminé miraculeusement le Mali le 3 février. Pour cela, ils devront battre ce 7 février la RDC, invaincue depuis le début de la compétition, et qui fait preuve d’une grande maîtrise.
Les États-Unis « demandent instamment au gouvernement du Sénégal d’organiser l’élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales ».
Pour la première demi-finale de la CAN ce mercredi à Bouaké, les Super Eagles seront favoris face aux Bafana Bafana. Mais ils savent déjà qu’il leur faudra se méfier d’un adversaire solide et hermétique.