Réélu dès le premier tour avec plus de 73% des voix le 2 octobre pour un second mandat de cinq ans, le président cap-verdien Jorge Carlos Fonseca a prêté serment jeudi. Pour l’occasion, trois chefs d’État d’Afrique de l’Ouest avaient fait le déplacement : Macky Sall, Ibrahim Boubacar Keïta et José Mario Vaz (Guinée-Bissau).
Un hippopotame a été abattu par les habitants dans le sud du pays. Au Sénégal, ces herbivores à la placidité trompeuse et menacés de disparition sont incriminés dans une trentaine de morts depuis une décennie, poussant de nombreux pêcheurs à déserter le fleuve Gambie.
La peine capitale est toujours d’actualité au Mali, un pays de confession musulmane à plus de 90%. Les rares volontés politiques manifestées pour l’abolir butent encore sur une opinion publique opposée à la question.
Comme à son habitude avant chaque grande décision, Alassane Ouattara a pris soin de consulter Henri Konan Bédié sur son projet de nouvelle Constitution. S’ils apparaissent aujourd’hui comme de véritables alliés politiques, les deux hommes n’ont pas toujours été en aussi bons termes. Retour sur un quart de siècle de relations tumultueuses.
Début octobre, une attaque jihadiste contre le camp de réfugiés maliens de Tazalit avait fait 22 morts dans les rangs de l’armée. Un traumatisme qui a poussé jeudi Mohamed Bazoum, le ministre nigérien de l’Intérieur, à souligner des « défaillances » dans le dispositif militaire.
Lancée par deux ingénieurs français, Lagazel veut produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, et les distribuer jusqu’au Mali et Bénin, avant d’ouvrir d’autres usines au Sénégal et au Cameroun. Cette start-up a investi 100 millions de francs CFA dans son usine de Dédougou à l’ouest de la capitale burkinabè.
Le président burkinabè était en visite au Vatican ce jeudi. Il a rencontré le pape François dans ses appartements. Les deux hommes ont évoqué une possible visite du Souverain pontife aux pays des hommes intègres.
Plusieurs membres de l’opposition ont été interpellés jeudi matin à Abidjan alors qu’ils s’apprêtaient à manifester pour demander le retrait du projet de nouvelle Constitution.
«On peut passer des appels via WhatsApp ! » fanfaronne tout sourire un lycéen venu réviser ses cours au quartier administratif, dans le sud-est du centre-ville.
Architecte et anthropologue, Sénamé Koffi Agbodjinou, 36 ans, est l’une des nouvelles stars de la scène tech ouest-africaine. Il est aussi le fondateur de Woèlab, un fablab situé dans la capitale togolaise.
Situé à 20 km de Lomé, le complexe de loisirs O’Lodge propose activités nautiques et espaces zen. Une affaire qui marche et attire par-delà les frontières.
Témoin de la tradition vaudoue, le marché aux fétiches de Lomé reste unique pour trouver les remèdes prescrits par les guérisseurs. Même s’il est devenu touristique.
C’est à Assigamé (au « grand marché », en langue mina), dans le quartier Adawlato de Lomé, que sont nées dans les années 1970 les fameuses Nanas Benz, ces puissantes commerçantes togolaises spécialisées dans la vente de pagnes haut de gamme.
Tournée vers la mer, conviviale et cosmopolite, la capitale togolaise attire de nombreux visiteurs, venus pour affaires ou en touristes. Balade au gré d’une métropole qui a su garder taille humaine.
Pour les membres du groupe togolais, Lomé n’a évidemment rien de comparable avec New York, Paris ou Pékin. Mais elle se modernise, s’ouvre et reste éveillée. « La vie est à Lomé », disent-ils.
On l’attendait depuis l’annonce du ralliement du MNSD à la majorité présidentielle. Mahamadou Issoufou a officialisé le remaniement du gouvernement dans la nuit de mercredi à jeudi. Brigi Rafini reste Premier ministre, tandis le parti de Seini Oumarou récupère plusieurs portefeuilles.
Premier laboratoire de fabrication numérique du pays, le fablab Woèlab permet aux habitants d’un quartier populaire de la capitale togolaise d’améliorer la vie en ville, grâce aux technologies.
Principal maître d’œuvre du schéma d’aménagement de Lomé, Fiatuwo Kwadjo Sessenou, le ministre togolais de l’Urbanisme explique les choix qui ont été faits et rappelle les priorités.
L’exécutif burkinabè a démarré officiellement mardi les activités d’un Fonds d’appui à la presse privée (FAPP). Doté d’un montant annuel de 700 millions de francs CFA (1 million d’euros), il ne remplace toutefois pas la subvention allouée par l’État aux médias, de 400 millions de francs CFA cette année.
Le 15 octobre, Lomé accueillait le sommet de l’UA sur la sécurité maritime. Un rendez-vous majeur pour organiser la lutte contre la piraterie et les trafics, mais aussi pour développer l’économie bleue.
Grandes artères réaménagées, nouveaux quartiers, plages mises en valeur… En cinq ans, la capitale togolaise s’est métamorphosée. Et ce n’est semble-t-il qu’un début. De quoi redonner le sourire à ses habitants ?
Après avoir été dédaignée et rayée de la carte diplomatique pendant quatorze longues années d’un embargo aussi inefficace que contre-productif, Lomé est aujourd’hui debout et rayonnante.
Avant de mourir à Accra le 3 octobre, Étienne Zongo, l’ancien aide de camp de Thomas Sankara, qui vivait en exil depuis vingt-sept ans, avait pris soin de laisser un témoignage écrit.
Les 1 000 élèves de l’établissement privé La Citadelle, dans la banlieue de Conakry, n’ont pas repris la classe le 3 octobre : une première depuis sa création, en 2003, par l’homme d’affaires turc Veysel Camuzcu.
Ces trois pays membres de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ont admis à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM) les obligations islamiques qu’ils ont émis depuis 2014. Au total, ces sukuks totalisent 766 milliards de francs CFA (1,2 milliard d’euros).
Le leader du secteur en Afrique de l’Ouest fait face à une concurrence féroce. Son PDG, un homme discret, compte sur ses deux fils pour redresser la barre.