L’organisation sous-régionale se dit opposée à l’idée d’une transition de trois ans maximum lancée ce week-end par les militaires qui ont pris le pouvoir à Niamey, signe qu’une sortie de crise par la voie diplomatique semble encore lointaine.
Une amende record de 11 milliards de dollars prononcée par un tribunal d’arbitrage en faveur d’une sulfureuse société offshore pourrait dévaster la première économie d’Afrique.
Le président gambien a suspendu jusqu’à la fin de l’année les déplacements à l’étranger pour lui et tous les ministères afin de réduire les dépenses publiques.
Après qu’une délégation de la Cedeao s’est rendue à Niamey samedi 19 août, le général Tiani a annoncé une période de transition de trois ans maximum et mis en garde contre une éventuelle intervention militaire.
Une mission diplomatique ouest-africaine est arrivée ce samedi à Niamey pour tenter de trouver une solution pacifique à la crise au Niger, alors que des milliers de civils se sont rassemblés dans le centre-ville de la capitale en soutien aux militaires au pouvoir.
L’ancien Premier ministre, moins critique envers le régime d’Assimi Goïta qu’une grande partie de la classe politique malienne, dresse un bilan nuancé de la transition, trois ans après le coup d’État qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta.
Depuis la clôture du dialogue politique, la principale coalition de l’opposition a déposé plusieurs requêtes devant le Conseil constitutionnel visant à faire invalider certaines réformes pourtant favorables à son propre camp.
En poste à Paris depuis 2021, l’ambassadrice Aïchatou Boulama Kané, cadre du parti de Mohamed Bazoum, a renouvelé son soutien au président renversé. Elle a continué d’assumer ses fonctions malgré son limogeage par la junte du général Tiani.
Acteur incontournable de l’écosystème tech au Nigeria, Bosun Tijani, très connecté à la Silicon Valley, est déjà au cœur d’une controverse pour d’anciens tweets jugés « antipatriotiques ».
Du Niger au Sénégal, en passant par le Nigeria, la Guinée ou la Côte d’Ivoire, Aboubacar Hima est devenu incontournable sur le marché de l’armement ouest-africain en quelques années. Petit Boubé, de son surnom, a reçu Jeune Afrique en juin à Dakar et prend la parole pour la première fois.
Trois semaines après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum et porté Abdourahamane Tiani à la tête de la junte, l’ancien président nigérien sort du silence. Entretien exclusif.
Hospitalisé le 6 août dernier, l’opposant a été admis en réanimation dans la nuit de ce mercredi, selon ses proches. Il observe une grève de la faim depuis 19 jours.
Tandis que les chefs d’état-major de la Cedeao se réunissent ce 17 août à Accra, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’organisation, Abdel-Fatau Musah, maintient les putschistes sous pression et érige la sécurité du président Bazoum en « ligne rouge ».
Alors que la Cedeao se préparait à mobiliser sa Force en attente et évoquait une intervention militaire au Niger, un député du PNDS s’est rendu au Nigeria pour militer contre une solution par les armes. Un lobbying qui n’est sans doute pas tout à fait désintéressé.
Si l’option d’une opération armée reste sur la table, la Cedeao semble privilégier la voie du dialogue et de la diplomatie avec le régime militaire de Niamey.
Le chanteur, qui venait de démissionner du Conseil national de transition, a rebondi. Il a été nommé « conseiller spécial » du numéro un de la junte malienne, le 14 août, confirmant ainsi son soutien aux militaires au pouvoir.
Mariya Aliko Dangote, l’une des filles du milliardaire nigérian, intègre le conseil d’administration de la filiale sucre du groupe, qui a réalisé une solide performance en 2022.
Cette attaque, qui a eu lieu dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, est la plus meurtrière depuis le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum fin juillet.
Après avoir décuplé en une décennie les revenus de l’entreprise familiale, le patron de 42 ans s’apprête à acquérir une entreprise en Afrique de l’Ouest, tout en poursuivant la diversification de ses activités.
Ali Mahaman Lamine Zeine a rencontré le Premier ministre tchadien et le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno. Rien n’avait fuité avant l’annonce officielle.
La star de la musique malienne, soutien à la junte depuis le putsch de 2020, avait exprimé publiquement son adhésion au discours de souveraineté des autorités.
Depuis le début du coup d’État au Niger, le Maroc s’est montré particulièrement réservé dans ses prises de position. Une attitude mesurée qui tranche avec celle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), pleinement engagée depuis le renversement du président Bazoum.
La communauté régionale a annoncé, le jeudi 10 août, retenir l’option militaire pour garantir le retour à l’ordre constitutionnel à Niamey. Une telle opération serait-elle légale ? Décryptage.
Le Premier ministre nommé par la junte à Niamey, Ali Mahaman Lamine Zeine, a assuré que le Niger est capable de « surmonter » le « défi injuste » imposé à la suite du coup d’État. Au moment où l’Union africaine a annoncé se réunir à Addis Abeba.
Condamné à deux ans de prison ferme et incarcéré depuis le 31 juillet pour plusieurs chefs d’accusation, dont « appel à insurrection », l’opposant a été exclu par le ministère de l’Intérieur des listes électorales. Une décision qui le met hors course pour la présidentielle de février 2024.
Affaibli par les sanctions économiques de la Cedeao, Niamey n’a pas été en mesure de rembourser 12 milliards de francs CFA sur le marché régional, UMOA-Titres.
Trois semaines après le coup d’État au Niger, l’hypothèse d’une intervention militaire de la Cedeao reste crédible. Elle pourrait opposer deux chefs d’état-major récemment nommés : le Nigérien Moussa Salaou Barmou et le Nigérian Christopher Gwabin Musa.