Alors que le président nigérien est toujours retenu en otage par les putschistes, une vidéo le montrant en promenade, le téléphone à la main, circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Or ces images ont été tournées il y a plusieurs mois.
L’arrestation d’une dizaine d’Ivoiro-Libanais, le 17 juillet, a fait les gros titres de la presse ivoirienne. Alors que les interrogatoires de ces personnalités, toujours emprisonnées, ont commencé, la justice a écroué le cerveau présumé de ce vaste trafic.
Incarcéré depuis le 31 juillet, le principal opposant de Macky Sall s’affaiblit de jour en jour. La coalition Yewwi Askan Wi « l’implore » de mettre un terme à sa grève de la faim.
Le général à la retraite, vice-président du Parti Démocratique de Côte d’ivoire (PDCI) et proche de l’ancien président Henri Konan Bédié, est décédé le mardi 8 août à Abidjan.
Le ministre d’État, Rhissa Ag Boula, a annoncé, le 8 août, la création du Conseil de la résistance pour la République, afin d’obtenir le retour à l’ordre constitutionnel et la libération de Mohamed Bazoum. Contacté par Jeune Afrique, l’ancien leader de rébellions touarègues détaille ses objectifs.
Après Sangomar, l’entrée en production du Grand Tortue Ahmeyim est elle aussi décalée à 2024, alors que Dakar mise sur les énergies fossiles pour dynamiser son économie.
Après le putsch qui a renversé le président Bazoum, une éventuelle intervention militaire de la Cedeao pourrait encore aggraver le chaos sahélien. À moins que les forces vives du Niger ne réagissent.
Les ministres des Affaires étrangères malien et burkinabè ont adressé, mardi 8 août, un courrier au Conseil de sécurité des Nations unies pour réaffirmer l’opposition de leurs pays respectifs à toute intervention militaire de la Cedeao au Niger, laquelle serait « improductive, voire contre-productive ».
Ce 8 août, le ministre d’État Rhissa Ag Boula a annoncé la création d’un mouvement destiné à rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Et ce, en utilisant « tous les moyens nécessaires ».
L’ancien ministre de l’Intérieur, aujourd’hui au Commerce, ne baisse pas les bras. Réfugié en lieu sûr pour éviter une arrestation, il continue de croire en un rétablissement au pouvoir du président Mohamed Bazoum et soutient les actions de la Cedeao, y compris si celles-ci devaient être militaires. Interview.
Après les tensions diplomatiques et la rupture des accords militaires entre les deux pays, la France a rompu ses liens économiques avec le Burkina Faso.
Plus d’une semaine après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum, la situation reste incertaine au Niger. En attendant une solution de sortie de crise, les pays occidentaux, notamment la France, doivent reconnaître qu’ils ont contribué au pourrissement de la situation.
L’ex-rébellion touareg Coordination des mouvements de l’Azawad impute à l’armée malienne et au groupe paramilitaire russe Wagner une attaque, menée le 4 août, qui a fait deux morts parmi ses hommes. Un « acte odieusement prémédité » selon elle.
La délégation de la Cedeao, des Nations unies et de l’Union africaine, qui devait arriver à Niamey ce 8 août, s’est vu refuser l’entrée dans le pays par les putschistes.
Écroué dimanche à Dakar, le Franco-Espagnol a été libéré lundi 7 août sous contrôle judiciaire avant d’être expulsé, ont indiqué les autorités sénégalaises et ses avocats. Il a atterri à Paris ce 8 août.
Le gouvernement sénégalais a estimé lundi que l’opposant ne pouvait en l’état actuel prétendre à un nouveau procès après sa condamnation dans l’affaire du Sweet Beauty. Il ne peut donc prendre part à la présidentielle de 2024.
Les putschistes du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ont annoncé dans la soirée du 7 août avoir choisi l’ancien ministre des Finances comme chef de gouvernement.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a annoncé que ses membres se retrouveraient pour un nouveau sommet le 10 août, à Abuja. Entretemps, les tractations se poursuivent. Explications.
La croissance de la plupart des pays de la zone a ralenti au cours de l’année écoulée. Pourtant, selon la BAD, certains, comme le Bénin, le Mali ou le Togo, tirent leur épingle du jeu.
Comme au Mali, en 2022, et comme au Niger, plus récemment, la France suspend toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Burkina Faso. Écho de la crise nigérienne.
Hospitalisé dans la soirée du 6 août, l’opposant sénégalais refuse toujours de s’alimenter. Plusieurs de ses proches tentent de le faire changer d’avis.
La junte au pouvoir, qui craint une intervention armée après l’expiration de l’ultimatum ouest-africain exigeant le rétablissement de Mohamed Bazoum, a fermé les lignes aériennes du pays et menace de riposter en cas de non-respect de cette fermeture.
Inculpé le 6 août au Sénégal pour, entre autres, appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles, l’avocat d’Ousmane Sonko avait été interpellé la veille en Mauritanie. JA retrace le fil des évènements.
L’opposant, en grève de la faim depuis son interpellation, a été admis aux urgences hospitalières dimanche 6 août à Dakar, ont indiqué des collaborateurs et l’un de ses avocats.
Sur fond de rivalités entre le RHDP d’Alassane Ouattara et le PDCI de feu Henri Konan Bédié, les héritiers de la reine des Baoulés, Nanan Akoua Boni II, se disputent pour prendre sa suite. Et la querelle, familiale et politique, est loin d’être réglée.
Comme le Malien Assimi Goïta avant lui – et peut-être le Nigérien Abdourahamane Tiani après lui –, Ibrahim Traoré fait la douloureuse expérience des difficultés financières. Alors que le budget de l’État, affecté par les sanctions économiques, peine à financer l’effort de guerre cher au président putschiste, celui-ci taxe la population. Ce qui n’est pas sans risque.
La Cedeao a donné jusqu’au 6 août aux putschistes nigériens pour réinstaller Mohamed Bazoum au pouvoir. Bola Tinubu, président en exercice de l’institution ouest-africaine, est décidé à ne pas laisser entériner un nouveau coup d’État. Quitte à préparer, avec une poignée de conseillers, une intervention militaire risquée.
L’éligibilité de l’ancien maire de Dakar et du fils d’Abdoulaye Wade, candidats déclarés à la présidentielle de février 2024, posait question du fait de leurs condamnations respectives en 2018 et en 2015 pour des crimes économiques.