Banques, électricité, pétrole, denrées alimentaires… La Cedeao a décidé de sanctions financières inédites à l’encontre des putschistes au Niger. Explications.
L’ancien président ivoirien s’est éteint à l’âge de 89 ans. L’épilogue d’une carrière politique bien remplie, qui l’aura vu occuper les fonctions d’ambassadeur, de maire, de ministre, de président de l’Assemblée nationale et, surtout, de chef de l’État.
Le Pastef a été dissous par le gouvernement le 31 juillet, dans la foulée de l’inculpation du principal opposant à Macky Sall pour sept chefs d’accusation, dont « appel à insurrection » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Une première depuis 1961.
Indispensable au fonctionnement des centrales nucléaires, l’approvisionnement en uranium est au cœur des préoccupations françaises après la prise du pouvoir par la junte du général Tiani.
C’est un monument de la politique ivoirienne qui vient de disparaître. Ce 1er août, Henri Konan Bédié s’est éteint à l’âge de 89 ans. En septembre 2019, un an avant la présidentielle, le « Sphinx de Daoukro » avait accordé un long entretien à JA, que nous republions aujourd’hui.
Un petit avion de liaison a décollé de Niamey ce 2 août avec, à son bord, plusieurs officiers chargés de réfléchir à un renforcement de la coopération avec le Mali.
Les autorités sénégalaises se sont gardées d’établir un lien direct entre cette agression et les protestations qui ont suivi l’incarcération d’Ousmane Sonko. Mais le ministre de l’Intérieur a fait référence à des « forces occultes » qu’il avait déjà invoquées dans un contexte quasi similaire.
Les frontières terrestres et aériennes du Niger avec cinq pays ont été rouvertes, près d’une semaine après leur fermeture lors du putsch du général Tiani.
L’ancien chef de l’État et président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) est décédé ce mardi 1er août, a appris Jeune Afrique de sources proches de la famille. Il avait 89 ans.
L’organisation présidée par Bola Tinubu a fixé un ultimatum au général Tiani, qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum : soit l’ordre constitutionnel est rétabli au Niger d’ici le 6 août, soit la Cedeao envisagera « toutes les options », y compris militaires. Cinq questions pour comprendre pourquoi la menace est crédible.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
À l’instar du Paris Saint-Germain avec le Rwanda, l’Olympique de Marseille, l’un des clubs les plus populaires de France, est sur le point d’acter un partenariat avec l’État ivoirien.
Les régimes malien et burkinabè considéreraient une intervention militaire internationale, au Niger, comme « une déclaration de guerre » contre leurs pays. Mais quels moyens auraient-ils pour un double-front sécuritaire ?
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Avec seulement 17 chefs d’État africains présents au sommet Russie-Afrique, l’influence de Poutine sur le continent pourrait sembler limitée. C’est compter sans le Burkinabè, qui a multiplié les gestes envers le patron du Kremlin.
L’ambassade de France à Niamey a indiqué que l’opération devrait durer toute la journée, et qu’elle est organisée en coordination avec les forces nigériennes.
À Dakar comme à Ziguinchor, des appels à manifester ont suivi l’incarcération de l’opposant. Le gouvernement campe sur sa fermeté pour prévenir « les mouvements insurrectionnels ».
Dans un communiqué, les colonels putschistes précisent qu’ils refusent d’appliquer les sanctions décrétées par la Cedeao et qu’ils pourraient quitter l’organisation de la sous-région.
La fin des subventions sur le carburant a notamment fait exploser le prix des denrées alimentaires, faisant porter le fardeau des réformes aux ménages et aux entreprises.
Le putsch qui a renversé le président Bazoum signe l’échec des coopérations militaires occidentales au Sahel et met en lumière les difficultés auxquelles se heurtent les présidents africains désireux de réformer leur appareil sécuritaire.
Le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a été dissous par décret ce 31 juillet, deux heures après l’annonce de l’arrestation de l’opposant à Macky Sall.
Entendu le 31 juillet par le juge d’instruction Maham Diallo, l’opposant à Macky Sall, inculpé de sept chefs d’accusation, dont « appel à l’insurrection », a été placé sous mandat de dépôt. Son parti a été simultanément dissous par le ministère de l’Intérieur.
Alors qu’Abidjan cherchait depuis plusieurs mois à obtenir son extradition, l’Italien Bartolo Bruzzaniti a été interpellé au Liban. Le fruit d’une étroite collaboration avec la police calabraise.
L’internet mobile, principal canal de communication du pays, est coupé depuis ce 31 juillet. Mais les Sénégalais peuvent encore se connecter et transférer de l’argent. Voici comment.
Alors que la Cedeao accentue la pression sur les membres du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), ces derniers ont procédé à de multiples interpellations pour décourager les tentatives de résistance. Sani Mahamadou Issoufou, ministre et fils de l’ancien président, figure parmi les personnes arrêtées.
La grande commune populaire d’Abidjan, 1,5 million d’habitants, attise toutes les convoitises politiques. Lors des municipales du 2 septembre, Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale, y défiera Michel Gbagbo, le fils de l’ancien président.