De la progression du terrorisme dans le Sahel aux transitions en cours après les putschs au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, le président bissau-guinéen, qui termine son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à Jeune Afrique.
Selon les informations de Jeune Afrique, deux figures de la filiale de l’État islamique au Sahel ont été libérées par Bamako au début du mois de juillet. Le fruit de négociations inédites entre la junte au pouvoir et l’EIGS ?
Avec le retrait de la mission onusienne, qui doit quitter le pays d’ici le 31 décembre 2023, des milliers de Maliens – employés ou sous-traitants – vont se retrouver sans emploi.
Le holding royal marocain, via sa nouvelle filiale dédiée à l’agroalimentaire, doit devenir actionnaire majoritaire du champion sénégalais dirigé par Youssef Omaïs.
Alors que la Cedeao tient le 9 juillet un sommet consacré aux transitions en cours au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, les doutes sont de plus en plus forts sur le respect du calendrier électoral par les autorités burkinabè, censées organiser des élections présidentielle et législatives d’ici juillet 2024.
Au lendemain de l’annonce de la non-candidature du président Macky Sall, l’ancienne Première ministre, qui avait fait de la lutte contre le troisième mandat son cheval de bataille, appelle à poursuivre la mobilisation pour l’organisation d’une présidentielle « libre et inclusive ».
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un gradé du contingent de Casques bleus sénégalais critique vertement l’attitude des autorités de transition maliennes qui ont demandé le départ de la mission de l’ONU. Des propos qui suscitent des remous à Bamako.
En sollicitant les marchés financiers pour lever 100 milliards de F CFA, Bamako met les bouchées doubles pour attirer les investisseurs régionaux. Explications.
Le jeune président de transition burkinabè a recours à des Bayraktar TB2 pour lutter contre les groupes jihadistes. Une arme efficace, qui permet aussi de faire la promotion d’une armée moderne et offensive.
Le Pastef d’Ousmane Sonko refuse d’envisager un candidat alternatif pour la présidentielle de 2024, alors que l’opposant peut être arrêté à tout moment. Et ce en dépit de la décision de Macky Sall de ne pas se présenter.
Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a annoncé à Niamey le renforcement de l’appui militaire européen à hauteur d’une « centaine de millions d’euros », tout en rappelant la fonction stratégique qu’occupe le pays dans cette région « vulnérable et très instable ».
La justice française enquête sur les conditions du décès d’« IB », un ex-chef rebelle ivoirien tué en 2011 à Abidjan. L’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara fait l’objet d’une plainte pour torture et assassinat.
La 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations se tiendra en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024. Si certains travaux sont bien avancés, d’autres ont pris un peu de retard…
Macky Sall hors du jeu, tout comme Moustapha Niasse, le scrutin de 2024 verra s’affronter de nombreux candidats n’ayant jamais concouru à une élection présidentielle.
Une enquête a été ouverte à Paris à la suite de la plainte de la fille d’Ibrahim Coulibaly, décédé en 2011. Sa famille suspecte Guillaume Soro d’être responsable de la mort de l’ancien chef rebelle ivoirien.
Ce 1er juillet, le président de la transition a remanié son équipe ministérielle. Il y a placé quelques-uns de ses proches et a évincé certains soutiens du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga.
Soucieux de garder le suspense jusqu’au bout, le chef de l’État sénégalais a piloté lui-même la retransmission en direct de son discours du 3 juillet. Voici les dessous d’un moment très attendu.
Lors des municipales du 2 septembre, Hervé Porquet tentera de ramener la commune en vogue de la banlieue d’Abidjan dans le giron de l’ancien parti unique. Son défi : détrôner le député-maire sortant, Issouf Doumbia.
Rencontre avec la directrice financière de la Banque africaine de développement, l’une des stratèges qui murmure à l’oreille du président d’Akinwumi Adesina.
Très peu d’informations ont filtré sur l’arrestation du troll suspecté de se cacher derrière ce compte, considéré comme pro-français et très critique envers les juntes au Mali et au Burkina Faso. Voici ce que l’on sait de ce dossier ultra-verrouillé.
Visé par une action collective aux États-Unis, l’ancien dirigeant de Credit Suisse attend la cotation de Complete Solaria, la société née de sa Spac lancée en 2021, dans les tous prochains jours.
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
En difficulté au Maroc, le poids lourd de l’immobilier multiplie les projets à l’ouest du continent. Déjà présent à Abidjan, Dakar, Conakry et Accra, il vient de s’engager à construire 1 000 logements collectifs à Lomé.
Les messages positifs se sont multipliés depuis que le chef de l’État a déclaré qu’il ne serait pas candidat en 2024. Soulagés, ses adversaires se disent néanmoins décidés à s’assurer que l’élection se déroule dans les meilleures conditions.
Un juge d’instruction parisien a été désigné pour enquêter sur l’assassinat, le 27 avril 2011, d’Ibrahim Coulibaly, un ex-chef rebelle ivoirien, dans lequel seraient impliqués l’ex-Premier ministre Guillaume Soro et son entourage.
Dans le propre entourage du chef de l’État, son renoncement à briguer un troisième mandat en février 2024 a surpris. Surtout que de nombreuses questions restent en suspens.
Obligé de composer avec les juntes au pouvoir en Guinée, au Burkina Faso et au Mali, le président ivoirien Alassane Ouattara tente de trouver la bonne formule.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Après des mois de spéculations sur ses intentions, le président sénégalais a finalement déclaré lundi soir à la télévision nationale qu’il ne briguerait pas de troisième mandat à la présidentielle de février 2024.