Le Mali s’est qualifié pour les demi-finales de la CAN 2013 en battant l’Afrique du Sud, pays organisateur, aux tirs au but (1-1 a.p., 3 t.a.b. à 1), samedi 2 février à Durban. Les Aigles affronteront le vainqueur du match Côte d’Ivoire-Nigeria, prévu dimanche à Rustenburg (17h00 locale)
Le Ghana est la première équipe qualifiée pour les demi-finales de la CAN 2013. Les Black Stars se sont imposés sans surprise, mais non sans mal, face au Cap-Vert (2-0) sur la pelouse du stade Nelson Mandela Bay de Port Elizabeth.
Au moins cinq personnes ont été tuées dans une attaque menée vendredi soir contre une banque et des boutiques par des rebelles présumés en Casamance, région du sud du Sénégal, suivie d’un accrochage avec l’armée, a appris samedi l’AFP auprès de l’armée sénégalaise.
Le président François Hollande, accueilli samedi avec ferveur à Tombouctou, a dénoncé « la barbarie » imposée par les islamistes armés qui ont occupé cette ville mythique du nord du Mali pendant des mois avant sa libération par les soldats français et maliens.
Les États-Unis et la Côte d’Ivoire ont signé vendredi à Abidjan un accord bilatéral d’annulation de la quasi-totalité de la dette ivoirienne, portant sur 214 millions de dollars.
Après s’être sorti d’un groupe difficile, le Mali, troisième en 2012, affronte l’Afrique du Sud samedi 2 février à Durban en quart de finale, pour la deuxième confrontation entre les deux pays (*). Patrice Carteron (42 ans), le sélectionneur des Aigles, évacue la pression sur le pays organisateur, mais ne cache pas ses ambitions.
Le voyage express de François Hollande au Mali a débuté, samedi 2 février, par une visite au camp militaire de Sévaré. Il a été accueilli par le président malien par intérim Dioncounda Traoré. Après leur passage à Tombouctou, les deux hommes se rendront à Bamako.
Grandissime favori de la CAN 2013 et invaincue depuis le début du tournoi, la Côte d’Ivoire va devoir franchir l’obstacle nigérian, dimanche 3 février, à Rustenburg, pour continuer à rêver du sacre continental.
Hier se sont closes les auditions des candidats à la succession de Pascal Lamy au poste de directeur général. Parmi eux, deux Africains : un Ghanéen et une Kenyane. Verdict au plus tard le 31 mai.
Soulagement de voir la menace terroriste traitée, influences islamistes, opposition à toute ingérence occidentale… Les capitales subsahariennes et arabes doivent composer avec l’intervention française au Mali.
Le ministère sénégalais de la Justice a annoncé, jeudi 31 janvier, que le tribunal spécial créé en décembre dernier pour juger l’ancien président tchadien, Hissène Habré, démarrera ses activités le 8 février. Aucune date n’a été fixée pour l’instant pour le début du procès.
La convention signée entre l’Institut canadien des mines et le Cesag, à Dakar, marque une première étape dans la création d’une institution sous-régionale.
Face au repli des jihadistes, Algérie, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Sénégal ont annoncé avoir pris des mesures pour sécuriser leurs frontières respectives avec le Mali.
En cavale depuis plus de vingt mois, l’ancien chef des Jeunes Patriotes a été arrêté au Ghana le 17 janvier, puis extradé vers son pays où il a été inculpé de crimes de guerre et auditionné par la justice ivoirienne. Problème : la Cour pénale internationale le réclame elle aussi.
Le président français François Hollande est attendu au Mali samedi 2 février. Il devrait se rendre à Bamako et Tombouctou. Il sera accompagné de plusieurs ministres, dont Jean-Yves Le Drian (Défense) et Laurent Fabius (Affaires étrangères). Par ailleurs, des centres de commandement, des dépôts logistiques et des centres d’entraînement de jihadistes ont été visés ces derniers jours par l’aviation française dans la région d’Aguelhok, à une centaine de kilomètres au nord de Kidal.
Comment va l’ancien Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra, assigné à résidence par la junte malienne de Amadou Haya Sanogo ? Pas très bien si l’on en croit ses proches.
L’intervention française au Mali contre les jihadistes était certainement inévitable. Pour autant, les risques de voir apparaître un nouvel Afghanistan aux confins du Sahel ne sont pas à exclure. Une guerre juste ? Sans doute. Mais jusqu’à quand ?
Condamnés à la fin de janvier pour offense au chef de l’État béninois, Lionel Agbo et Berthe Cakpossa ont finalement été graciés, jeudi 31 janvier, par Boni Yayi.
Mercredi 23 janvier, les hommes d’Abou Zeid, encore présents à Tombouctou, mettent le feu aux manuscrits de l’un des centres Ahmed Baba, en représailles au soutien de la population à l’offensive franco-malienne. Une semaine plus tard, les informations parcellaires qui arrivent de Tombouctou font état de destructions moins importantes que redouté.
Le groupe de négoce Louis Dreyfus Commodities (LDC) est parvenu le 31 janvier à un accord avec le gouvernement ivoirien pour lancer un projet de culture de riz paddy dans le pays. À la clé, un investissement de 60 millions de dollars.
Malgré la faiblesse des infrastructures en Afrique, géants occidentaux et opérateurs locaux s’y disputent les contrats d’approvisionnement des compagnies minières.
Maroc Télécom, détenu par le français Vivendi, envisage l’acquisition de la licence détenue, mais jamais exploitée, par l’émirati Warid en Côte d’Ivoire. Une façon de faire monter les enchères ?
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, doit envoyer au Mali plus de 2 000 soldats réputés aguerris et très bien entraînés. Habitués au combat dans les dunes, ces méharistes peuvent faire la différence.
Le Sénégalais Gabriel Fal a été désigné président des conseils d’administration de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et du Dépositaire central – Banque de règlement (DC/BR), les deux structures centrales du marché financier régional de l’UEMOA.
Le Premier ministre britannique David Cameron a entamé mercredi 30 janvier une visite historique en Algérie. Il y a notamment scellé un partenariat de sécurité entre les deux pays, deux semaines après l’attaque meurtrière sur le site gazier d’In Amenas par un commando jihadiste.
C’est ce qu’on appelle être pris au mot. Depuis son élection, en mars 2012, Macky Sall ne cesse de prôner un contrôle citoyen de l’action des gouvernants. Le voilà servi
Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, déclare que les dissidents d’Ansar Eddine sont « disqualifiés » pour dialoguer avec Bamako. Mais que le MNLA pourrait faire partie d’une solution politique négociée à la crise – comme le suggère Paris. Une pilule qui sera dure à avaler pour l’opinion publique malienne.
Malgré l’intérêt des groupes miniers pour ses immenses richesses, l’Afrique tarde à exploiter ce potentiel. En cause : l’instabilité politique et réglementaire, les conflits armés et l’absence de coopération régionale.