La major italienne ENI, premier producteur d’hydrocarbures du continent, a annoncé qu’elle se retirait du Mali. Le minier Randgold Resources assure quant à lui qu’il peut continuer à opérer normalement malgré l’escalade militaire des derniers jours.
Contrairement à ce que Jeune Afrique avait indiqué la semaine dernière, le consortium Hanjin-MSC a également été retenu à l’issue des offres techniques déposées dans le cadre de la concession du deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan.
Contrairement à ce que Jeune Afrique avait indiqué la semaine dernière, le consortium Hanjin-MSC a également été retenu à l’issue des offres techniques déposées dans le cadre de la concession du deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan.
Des combats « au corps à corps » opposaient mercredi soldats français des forces spéciales et combattants islamistes à Diabali, à 400 km au nord de Bamako, ont indiqué deux sources de sécurité.
La société sénégalaise Ciments du Sahel a investi 250 millions d’euros au Bénin pour une unité d’une capacité de 2,5 millions de tonnes. Ouverture prévue en juin 2013.
Après cinq jours de raids aériens contre les positions des islamistes radicaux, la France a pour la première fois engagé, mardi 15 janvier, des troupes au sol au Mali. Cette intervention sur le terrain vise notamment à reprendre la petite ville de Diabali (ouest) tombée la veille aux mains des jihadistes.
Les groupes islamistes armés, ciblés depuis cinq jours par les raids aériens français, ont quitté les grandes villes du Nord-Mali. Pour certains experts, ce qui ressemble à une retraite précipitée serait en réalité un replis stratégique bien calculé.
Le chef de l’État mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, a affirmé la disponibilité de son pays à venir en aide à l’armée malienne, lors d’une rencontre avec son homologue français, François Hollande, le mardi 15 janvier à Abou Dhabi. Contrairement à ce qu’il avait répété jusqu’à maintenant.
Le procès de l’ex-président du Tchad Hissène Habré, qui devrait débuter d’ici quelques semaines, pourrait bien être un long ballet judiciaire à l’organisation des plus complexes.
Intervention française contre les islamistes au Mali, opération commando en Somalie, islamisme au Maghreb, leçons du Printemps arabe… Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’Université de Toulouse-II et ancien professeur à l’école militaire de Saint-Cyr, éclaire les positions des différents groupes islamistes extrêmistes en Afrique, du Sahel au Maghreb.
Au quatrième jour de l’opération Serval, les combattants jihadistes ont quitté leurs fiefs de Gao et Tombouctou mais se sont repliés vers l’ouest du Mali, s’emparant de la ville de Diabali. En visite à Abou Dhabi, François Hollande a annoncé mardi 15 janvier un renforcement du dispositif militaire français en attendant l’arrivée de forces africaines, d’ici « une bonne semaine ».
Malgré les crises internes et externes, l’Afrique démontrera en 2013 encore sa capacité de résistance. Mais de là à devenir une locomotive mondiale, il y a un pas que seule l’accélération des réformes permettra de franchir.
Le président français François Hollande a annoncé mardi à Abou Dhabi que le nombre de militaires français engagés dans l’opération au Mali, où de nouvelles frappes dans la nuit ont atteint leur objectif, était de 750 et que leur nombre allait augmenter.
À 87 ans, Cheikh Tidiane Sy a annoncé le 8 janvier, par la voie du porte-parole des Tidianes, qu’il succèdait à son demi-frère, Serigne Mansour Sy, au Khalifat de la confrérie.
Les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont proposé, lundi 14 janvier, de soutenir au sol l’offensive française contre les groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali. Sur le terrain, les avions français ont de nouveau bombardé des positions jihadistes dans la ville de Douentza, à 800 km au nord de Bamako.
Le chef de la diplomatie burkinabè et représentant du médiateur dans la crise malienne estime que la logique de guerre à l’œuvre au Mali ne remet pas en cause la question du dialogue.
Le mercredi 9 janvier, les jihadistes du Nord-Mali se sont emparés de la ville de Konna, à 70 km de Mopti. Deux jours plus tard, ils la perdaient à l’issue de violents combats contre l’armée malienne, appuyée par les forces françaises. Pourquoi, les jihadistes ont-ils décidé de se lancer dans une telle opération ? Éléments de réponse.
Des combattants jihadistes menés par Abou Zeid, l’un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), se sont emparés lundi 14 janvier de la ville de Diabali, à environ 400 km au nord de Bamako. Un peu plus tôt dans la journée, un responsable du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé que les islamistes radicaux allaient « frapper le coeur de la France ».
Dimanche 13 janvier, l’armée française a pour la première fois bombardé des positions islamistes dans le nord du pays, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au Mali doit se réunir lundi 14 janvier à la demande de la France.
Jamais l’ancien président tchadien Hissène Habré, en exil à Dakar, n’a paru si près de comparaître devant la justice. Une perspective qui sème la zizanie au Sénégal… jusqu’au sein du gouvernement ! Tour d’horizon des pour… et des contre.
Les frappes aériennes se poursuivent au centre du Mali, le long de la frrontière avec la Mauritanie notamment contre les troupes d’Al Qaïda au maghreb islamique (Aqmi). Kidal et Gao ont également été bombardées, dimanche 13 janvier, et les islamistes délogés de leurs bases dans cette dernière. A Tombouctou, les islamistes auraient commencé à fuir, selon Sahara Médias. Le MNLA a réagi à l’intervention de la France et de l’armée malienne, se déclarant prêt à s’impliquer dans « la lutte contre le terrorisme ».
Des raids aériens de l’armée française sont en cours au Mali pour « liquider » les groupes armés islamistes, a indiqué dimanche matin le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, à la télévision. Un lieutenant d’Iyad Ag Ghaly, chef d’Ansar Eddine, a été tué.
La France, intervenant en soutien à l’armée malienne, a stoppé samedi l’avancée des islamistes dans le centre du Mali, où les pays d’Afrique de l’Ouest accélèrent leurs préparatifs pour déployer leurs troupes. Un sommet extraordinaire de la sous-région doit avoir lieu, samedi 19 janvier, à Abidjan.
La France a affiché sa détermination à poursuivre son opération militaire aux côtés de l’armée malienne pour stopper l’avancée des jihadistes et permettre la mise en oeuvre des résolutions de l’ONU, malgré la mort, dès le premier jour, d’un militaire français. François Hollande a estimé, dans une allocution, samedi 12 janvier, que « la mission de la France [n’était] pas achevée ».
L’armée malienne, appuyée par des forces françaises, a pris le contrôle complet de la ville de Konna (centre) samedi après de violents affrontements qui ont fait « une centaine de morts » dans les rangs des combattants islamistes venus du Nord, a indiqué l’état-major malien.
Le ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, a confirmé, samedi 12 janvier au matin, qu’un hélicoptère français appartenant aux forces spéciales participant aux combats contre les miliciens islamistes d’Ansar Eddine a été abattu hier, vendredi, au Mali. Un lieutenant de l’armée est décédé. Un autre soldat français est porté disparu.
Le président du comité de soutien à deux des huit otages français retenus au Sahel a demandé vendredi que François Hollande fasse intervenir les forces spéciales françaises pour libérer les otages dans les camps où ils sont détenus.