D’un côté, la deuxième plus grande entreprise mondiale : le géant pétrolier Shell. De l’autre : quatre petits pêcheurs nigérians. C’est un combat inégal qui va débuter le 11 octobre, devant le tribunal de La Haye, aux Pays-Bas. Le litige porte sur la pollution du delta du Niger que les plaignants imputent à la multinationale. Ils lui reprochent notamment d’avoir détruit leur environnement, à grands coups de fuites d’hydrocarbures et de marées noires.
Les mains nues, des dizaines de femmes ont défié dans la rue, samedi 6 octobre, la police des moeurs islamique de Tombouctou. Elles dénoncent en particulier les exactions de son chef, Mohamed Mossa.
La demi-finale de la Ligue des Champions entre le TP Mazembe et l’Espérance de Tunis, qui a eu lieu dimanche 7 octobre, à Lubumbashi, s’est soldée par un match nul 0-0. Pas de vainqueur non plus mais des buts (3-3) dans l’autre demi-finale aller qui opposait, samedi, les Sunshine Stars du Nigeria et les Égyptiens d’Al Ahly. Matchs retours dans 15 jours.
Fermées depuis le 21 septembre, les frontières entre le Ghana et la Côte d’Ivoire rouvrent à partir de lundi 8 octobre. La décision d’Abidjan fait suite à un bras de fer sécuritaire entre les deux pays.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, va mettre en place un cadre de dialogue pour des pourparlers inclusifs entre Bamako et les groupes armés touareg et islamistes du Nord, a annoncé dimanche son chef de la diplomatie.
Le président de la République, François Hollande, a estimé vendredi que la résolution de la France visant à préparer le terrain pour un feu vert ultérieur de l’Onu à une intervention militaire au Mali « ne rencontrerait aucun obstacle ».
Le chef de l’État burkinabè s’exprime avec parcimonie dans les médias. Et avec prudence. « Jeune Afrique » l’a rencontré et vous propose une interview exclusive dans son édition en vente en kiosque à partir du 7 octobre.
Les tentatives du chef de l’État de renouer un dialogue franc et direct avec les différentes factions rebelles se multiplient. Si le retour à la paix semble encore loin, on observe une réelle accalmie.
Un véhicule de civils a été attaqué par des islamistes, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 octobre, alors qu’il roulait vers Douentza depuis Tombouctou. Deux personnes ont été tuées, les autres ont réussi à s’échapper.
Une intervention internationale dans le Nord-Mali paraît inéluctable. Prendra-t-elle la forme de frappes ciblées ou d’une guerre conventionnelle ? Quels sont les moyens mis en oeuvre, les stratégies envisagées et les pays volontaires pour prêter main-forte à l’armée malienne ?
Les deux fleurons de son groupe CKG Holding sont à l’arrêt. En difficulté dans son pays, le chef d’entreprise Charles Kader Gooré multiplie les projets au Ghana.
Le texte que la France va proposer au Conseil de sécurité « dans les prochains jours » appelle la Cedeao à fournir « un concept d’opération accepté par le Mali » et ses membres « dès que possible », a déclaré jeudi 4 octobre, l’ambassadeur français à l’ONU Gérard Araud.
Albert Tévoédjrè (Bénin), Diango Cissoko (Mali) et Serigne Diop (Sénégal) espèrent obtenir de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), actuellement présidée par Macky Sall, qu’elle prenne publiquement position contre les jihadistes présents au Nord-Mali.
L’Autralie, qui brigue un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies en 2013-2014, intensifie son lobbying auprès des pays africains susceptibles de faire basculer le vote.
Principal bailleur de fonds du parti et de la campagne du président sénégalais Macky Sall, l’homme d’affaires Harouna Dia préfère éviter la lumière. Il est pourtant de plus en plus visible.
Le ministère marocain de la Santé a officiellement demandé, mercredi 3 octobre, aux « autorités concernées » d’interdire le débarquement sur les côtes du royaume d’un bateau pour l’avortement d’une ONG néerlandaise.
Le Forum économique international sur l’Afrique se tient aujourd’hui (4 octobre) à Paris. Selon les intervenants, pour favoriser la croissance inclusive (celle qui crée des emplois durables), la mise en place de fonds souverains par les pays riches en ressources naturelles est une piste privilégiée.
Impliqué dans une affaire d’arnaque à la nigériane et détenu à Lomé, Loïk Le Floch-Prigent se trouverait dans un état de santé « extrême » selon ses avocats. Se basant sur une attestation médicale qu’ils ont fait réaliser, ils réclament le rapatriement immédiat en France de l’ancien patron d’Elf. Dans le même temps, la justice togolaise ne s’est toujours pas penchée sur la demande de remise en liberté requise le 14 septembre par la défense.
Parties faire le hadj à La Mecque, un millier de croyantes se sont retrouvées parquées dans un centre de rétention. Motif : elles n’étaient pas accompagnées par un homme.
Malick Noël Seck n’est plus membre du Parti socialiste sénégalais. Le secrétaire général de Convergence socialiste a été exclu mercredi 3 octobre par le bureau politique du parti.
Deux des cinq militaires qui comparaissent pour enlèvement, séquestration, assassinat, ou complicité d’enlèvement et d’assassinat du colonel-major à la retraite Adama Dosso, ont avoué leur culpabilité mercredi 3 octobre, lors de la deuxième journée du premier grand procès lié à la crise ivoirienne de 2010-2011.
Le groupe Futurs Médias réunit le journal, la radio et la télé qui ont la plus grande audience du pays. Mais depuis que son patron, Youssou Ndour, est devenu ministre, les choses ne sont plus aussi simples.
Sociologue et directrice du laboratoire genre de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) de l’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) à Dakar, Fatou Sarr Sow s’est distinguée dans la lutte pour les droits des femmes au Sénégal. Les législatives de juillet étaient les premières depuis l’adoption de la loi sur la parité de mai 2010, selon laquelle la moitié des candidats de chaque parti doivent être des femmes, la chercheuse revient sur la configuration de l’hémicycle.
Moins de 20 % des Sénégalais disposent d’une assurance maladie. La création d’une couverture universelle de base est donc l’une des réformes les plus attendues.
Que s’est-il passé, les 24 et 25 septembre, lors de l’audience à huis clos de Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) ? Éléments de réponse.