Dans la matinée du mardi 2 octobre, un groupe d’hommes armés a tué au moins 40 personnes dans un foyer étudiant de la ville de Mubi, dans le nord-est du Nigeria. Les responsables de cette attaque n’ont pas encore été clairement identifiés.
Des consultations « préliminaires » entre les membres du Conseil de sécurité de l’ONU commencent, jeudi 4 octobre à New-York, au sujet de la demande d’intervention formulée par le Mali. Une deuxième réunion devrait suivre dans les prochaines semaines au cours de laquelle la Cedeao sera appelée à préciser son projet d’opération.
Une quarantaine de militaires pro-Gbagbo doivent être jugés dans les prochains mois pour leur participation présumée à des crimes commis pendant la crise postélectorale ivoirienne. Le premier de ces procès s’est ouvert le 2 octobre. Il concerne l’ancien chef de la Garde républicaine, Brunot Dogbo Blé.
D’après le « Washington Post » du mardi 2 octobre, les proches conseillers du président Obama réfléchissent à des bombardements contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) par des drones américains. La Maison-Blanche n’a pas confirmé l’information.
Le Niger veut dépenser près de 2,5 milliards de dollars sur cinq ans pour développer et sécuriser la zone désertique au nord du pays. À terme, il s’agit d’enrayer la contagion du conflit qui a séparé le Mali en deux.
Réduction des dépenses publiques, remise en confiance du privé, accélération du développement rural… Le gouvernement sénégalais a du pain sur la planche pour remettre le pays sur les rails d’une croissance stable.
Un peu plus de six mois après son élection, le président sénégalais Macky Sall est attendu au tournant. Gouvernance irréprochable, relance économique, amélioration des conditions de vie… La population veut voir le pays changer rapidement, et en profondeur.
Lundi 1er octobre, Justin Koné Katinan, l’ancien porte-parole de Laurent Gbagbo détenu au Ghana, a refusé de signer l’acte d’accusation de la justice ivoirienne qui l’accuse du meurtre de deux hommes. La justice ghanéenne a quant à elle accordé un délai de deux semaine à Interpol pour lui donner tous les éléments du dossier.
Alors que Carter Ham, haut commandant de l’Africom, avait laissé entendre le contraire, Washington se déclare favorable à une intervention de forces armées africaines mandatées par l’ONU dans le Nord du Mali. De leur côté, Paris et Berlin ont fait part de leur volonté d’appuyer l’intervention par un « soutien logistique ».
Le commandant Anselme Seka Yapo et trois autres officiers ivoiriens ont été inculpés, lundi 1er octobre, pour l’assassinat du général Robert Gueï, le 19 septembre 2002. Ils sont actuellement en détention provisoire.
Alors que le gouvernement ivoirien a annoncé l’adoption d’une taxe sur les profits des sociétés aurifères de 19% le mois dernier, ces dernières affirment que cette nouvelle imposition pourrait étouffer le développement du secteur.
C’est à elle que le président sénégalais, Macky Sall, a confié la mission de faire le ménage dans la gestion du Palais. Un rôle délicat que Aminata tall, secrétaire générale de la présidence, assume pleinement.
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Ghana, Mohamed Ibn Chambas, semble tenir la corde pour le rôle d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour la région du Sahel et la crise au Mali.
C’est l’histoire d’un milliardaire émirati, d’un ancien ministre togolais et d’un pétrolier français reconverti dans le conseil. C’est l’histoire d’une arnaque tellement grosse qu’on se dit que personne n’y croira. C’est l’histoire d’un scandale à 48 millions de dollars, qui, le 15 septembre, a ramené Loïk Le Floch-Prigent derrière les barreaux, à Lomé. Enquête.
La société minière Cluff Gold, cotée à Toronto et sur le marché alternatif de Londres (AIM), a annoncé qu’elle changeait de nom pour s’appeler désormais Amara Mining, un terme africain qui signifie grâce et éternité.
La banque nigériane Access Bank entend céder ses filiales dans plusieurs pays africains, notamment en Côte d’Ivoire, et diluer sa participation dans d’autres, dont la RD Congo.
En visite à Alger, le général Carter Ham, haut commandant des forces armées américaines en Afrique (Africom), s’est opposé à toute intervention militaire dans le Nord-Mali. « La situation (…) ne peut être réglée que de manière diplomatique ou politique », a-t-il déclaré dimanche 30 septembre. Dans le même temps, Abdou Diouf a estimé que « la seule façon de régler [la crise] était « militaire ».
Marcus George est président de « Concerned Citizens », une association luttant contre les expulsions forcées à Port-Harcourt, au Nigeria. À l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, il prend la parole au nom des milliers de victimes dont il défend les droits pour interpeller le président Goodluck Jonathan.
L’avocat de Loïk Le Floch-Prigent, inculpé et incarcéré au Togo pour complicité d’escroquerie, a interpellé dimanche le Quai d’Orsay pour demander que son client soit rapatrié en France pour raison de santé.
Le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, a catégoriquement rejeté la perspective de négociations avec les islamistes armés occupant le nord du pays, dans un entretien publié samedi 29 septembre, huit jours seulement après l’appel au dialogue lancé par le président malien aux groupes armés.
Plusieurs membres des forces de sécurité nigérianes ont été arrêtés pour leurs liens supposés avec le groupe islamiste et extrémiste Boko Haram, dont l’insurrection a fait des plusieurs centaines de morts, a annoncé l’armée nigériane.
Des islamistes armés ont détruit samedi avec des haches le mausolée d’un saint musulman dans une localité du Nord-Mali, près de trois mois après avoir entamé les premières destructions de ces monuments à Tombouctou qui avaient suscité un tollé international, ont rapporté des témoins.
Trois ans après le massacre dans le stade de Conakry, des associations de victimes ont demandé vendredi que « tous les responsables » de la tuerie (157 morts) « rendent des comptes » et qu’un des six militaires guinéens inculpés, Moussa Tiegboro Camara, soit démis de ses fonctions gouvernementales.
La police ghanéenne a à nouveau arrêté vendredi le porte-parole de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Justin Koné Katinan, trois jours après sa libération sous caution, a annoncé son avocat.
Accusé d’avoir causé une perte frauduleuse de 1,8 milliard d’euros à sa banque, UBS, Kweku Adoboli risque dix ans de prison. Pour dépasser ses limites de courtage, le trader d’origine ghanéenne aurait utilisé un fonds secret baptisé « Rihanna » ou « Umbrella ». Ses avocats arguent qu’il n’a pas agi seul.