À Tombouctou, la chasse aux femmes non voilées est ouverte. Selon des habitants de la « Ville aux 333 saints », les islamistes d’Ansar Eddine ont commencé à arrêter, jeudi 20 septembre, toutes les habitantes qui ne dissimulent pas intégralement leur corps sous des habits. Et un couvre-feu d’un genre particulier a également été instauré.
Des hommes armés ont attaqué, jeudi 20 septembre au soir, deux commissariats de police et un poste de gendarmerie dans la commune de Port-Bouët, au sud d’Abidjan, faisant trois morts. La ville de Noé, à la frontière ghanéenne, a elle aussi été prise pour cible par des assaillants.
Dans notre série en quatre volets sur le tourisme en Afrique subsaharienne, après le Cameroun et la Tunisie, focus sur la Côte d’Ivoire. Au salon Top Résa, le ministre du Tourisme est passé à l’offensive.
Le chef de la milice d’autodéfense Bouyan Ba Hawi (« La mort vaut mieux que la honte » en langue songhaï) n’est pas réapparu depuis sa spectaculaire arrestation par les forces de sécurité, le 25 août dernier. À Bamako, les autorités restent muettes.
L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo a été reçu le 12 septembre par quatre diplomates français, dont deux conseillers du président François Hollande.
Charles Blé Goudé aimerait participer à la réconciliation nationale et affirme avoir eu un premier contact avec des membres de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR) de Côte d’Ivoire.
Dans un message publié sur un site mauritanien, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a reproché à la France, mercredi 19 septembre, d’avoir appelé à « envahir » le Nord du Mali. L’organisation terroriste a assuré que cela risquait d’aboutir à « la mort des otages » français et à « davantage de malheurs » pour le pays de François Hollande.
La thèse d’une vengeance perpétrée par une unité mixte de gendarmes et de bérets verts de l’armée de terre, pourrait expliquer le massacre de Diabali, dans la nuit du 8 au 9 septembre.
Blaise Compaoré n’est décidément pas sur la même longueur d’onde que les autorités maliennes, qui refusent de voir le moindre soldat étranger à Bamako. Du coup, le président burkinabè et médiateur de la Cedeao dans la crise malienne juge qu’une intervention de l’organisation ouest-africaine pour libérer le Nord-Mali n’est pas possible.
Auteur prolifique de romans d’espionnage dopés à la testostérone, journaliste introduit dans les milieux du renseignement, voyageur impénitent, le père du prince Malko Linge évoque son nouvel opus : Panique à Bamako.
Le parti présidentiel d’Alassane Ouattara et les anciens fidèles de Laurent Gbagbo prônent le dialogue politique. Les initiatives fleurissent. Mais chacun attend que l’autre fasse le premier pas…
En marge d’un atelier sur la sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest, qui s’est tenu à Dakar du 16 au 19 septembre, le directeur du Musée national du Mali, Samuel Sidibé, a répondu aux questions de Jeune Afrique. Archéologue de formation, il détaille les menaces qui pèsent sur les monuments du nord du Mali, passé sous le contrôle de groupes islamistes armés.
En marge du forum économique guinéen, organisé les 14 et 15 septembre 2012 à Conakry, le « professeur » Alpha Condé a reçu trois journalistes (du Guardian, de RFI et de Jeune Afrique) à Sékoutoureya, le palais présidentiel. Tensions avec l’opposition sur l’organisation des législatives, difficultés à répondre rapidement aux attentes des Guinéens, situation économique… Le président guinéen a répondu à nos questions, 18 mois après son accès au pouvoir. Interview.
L’entrée de la SFI dans son capital permet à Sipra, le numéro un ivoirien, de lancer d’importants investissements pour profiter du développement du marché avicole régional.
Le 19 septembre 2002, le pouvoir de Laurent Gbagbo vacille sous la pression de la rébellion venue du Nord. Si le coup d’État échoue, beaucoup considèrent cette date comme le point de départ d’une décennie de guerre. Dix ans plus tard, les acteurs de ce coup de force, chefs rebelle et com’zones, ont pour beaucoup profité de l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara.
Le ministre de la Justice de l’État de Borno, mais aussi l’ancien directeur national des prisons ont été tués, lundi 17 septembre, par des hommes armés. Ces attaques interviennent quelques heures seulement après que deux membres présumés de Boko Haram, dont le porte-parole de la secte islamiste, ont été abattus par les forces de sécurité nigérianes.
Lors de sa visite en France du 17 au 20 septembre, Blaise Compaoré multiplie les rencontres. Après Abdou Diouf et François Hollande, le président burkinabè doit s’entretenir avec Vincent Bolloré, Nicolas Sarkozy et Michel Rocard, entre autres.
Sylvain Miaka Ouretto, le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo), confie à Jeune Afrique ses impressions et ses attentes quant à la reprise du dialogue politique en Côte d’Ivoire. Interview.
Transféré en dehors de toute procédure judiciaire d’Abidjan à Lomé durant le week-end, Loïk Le Floch Prigent a été inculpé, lundi 14 septembre, de « complicité d’escroquerie », a annoncé mardi son avocat togolais. Mais les faits précisément reprochés à l’ancien PDG d’Elf demeurent obscurs.
Auditionné par la justice togolaise, qui le suspecte de complicité dans une affaire d’escroquerie internationale, Loïk Le Floch-Prigent n’a fait aucune déclaration. Mais son avocat français, Me Klugman, évoque la piste de la politique intérieure au Togo pour expliquer les mésaventures de l’ancien PDG d’Elf. Explications.
Lundi 17 septembre, le Conseil national de la presse (CNP) a décidé de lever la suspension de parution qui frappait depuis cinq jours l’ensemble de la presse pro-Gbagbo. Mais la méfiance demeure entière entre les médias de l’opposition ivoirienne et le pouvoir d’Alassane Ouattara.
Les djihadistes du Nord-Mali ont encore frappé. Après les mausolées de Tombouctou, c’est le tombeau d’un saint de la communauté kounta qui a été la cible de leur fureur destructrice, samedi 15 septembre au nord de Gao.
Au fil des manifestations, le ton monte entre le pouvoir et l’opposition, qui ne semble pas disposée à négocier. Les élections législatives togolaises, prévues en novembre, sont au coeur du bras de fer.
Habituellement très discrète, la veuve de Thomas Sankara, Mariam Sankara, a décidé de briser le silence qu’elle s’impose depuis des années. Dans une lettre adressée à François Hollande, datée du 13 septembre, signée de sa main et dont nous reproduisons de larges extraits ci-dessous, elle tente de « le dissuader » de recevoir Blaise Compaoré à l’Élysée, tout en lui demandant « d’exiger » de son hôte que « justice soit rendue au feu président Thomas Sankara ».
La dernière émission obligataire de la Côte d’Ivoire, lancée le 16 août, a été sursouscrite de 55 millions de dollars. C’est le troisième emprunt sursouscrit à la suite pour le pays d’Afrique de l’Ouest.