Alors que les rebelles touaregs ont ouvert la porte à la domination du Nord-Mali par les groupes salafistes et terroristes du type Aqmi, Jeune Afrique tente d’analyser les pistes possibles de sortie de crise. Une enquête à découvrir dans son édition n° 2676, en kiosques du 22 au 28 avril 2012.
Face à la menace de sanctions brandie par l’ONU, la junte bissau-guinéenne a amorcé un recul samedi, se disant prête à revoir les modalités de la transition décidées avec l’ex-opposition au régime renversé et qui prévoit la suspension des élections pendant deux ans.
Les activités des groupe armés qui contrôlent le Nord du Mali sont une « source d’inquiétude » pour l’Algérie qui déplore la séparation entre le nord et le sud de ce pays, a indiqué samedi à Alger le ministre algérien de l’intérieur Daho Ould Kablia.
Trois civils ont été tués par balles samedi et un enfant est mort en sautant sur une mine dans le Nord du Mali, selon des témoins, illustrant l’insécurité qui règne dans cette région occupée par des groupes armées depuis trois semaines.
Une délégation de la Croix-Rouge malienne a pu acheminer cinq tonnes de vivres et des médicaments à Tombouctou, ville du nord-est du Mali occupée par différents groupes armés et menacée d’une crise humanitaire, a indiqué samedi son président, après avoir quitté la ville.
Le nouveau Premier ministre de transition du Mali, Cheikh Modibo Diarra, s’est déclaré vendredi prêt à négocier avec les groupes armés qui contrôlent le nord du Mali, mais a exclu toute discussion « avec le couteau sous la gorge ».
La junte, qui a pris le pouvoir en Guinée-Bissau le 12 avril, s’est déclarée vendredi prête à « défendre l’intégrité » du pays en cas d’envoi, sous l’égide de l’ONU, d’une force militaire pour y rétablir l’ordre constitutionnel.
Les États membres de la Cedeao se réuniront jeudi 26 avril en sommet extraordinaire à Abidjan. À l’ordre du jour, les crises malienne et bissau-guinéenne.
Le fonds d’investissement public sud-africain PIC injecte 250 millions de dollars au capital du groupe bancaire panafricain, permettant à ce dernier de renforcer ses fonds propres après plusieurs grosses opérations d’acquisition.
Moins d’un mois après la défaite des libéraux à l’élection présidentielle, de hauts responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS) défient leur secrétaire général, Abdoulaye Wade. La lutte pour la succession de « Gorgui » (le vieux en Wolof) est désormais ouverte. Une situation qui risque de conduire à l’émiettement du parti.
Tombées entre les mains des rebelles et des islamistes du groupe Ansar Eddine depuis la fin du mois de mars, les grandes villes du Nord-Mali sont dans un état humanitaire critique. À Gao, où le plus grand nombre de pillages ont été commis, les pénuries d’eau, de nourriture et d’électricité font partie du quotidien tandis que les islamistes refusent l’aide internationale. Prises au piège, les populations se sentent abandonnées par Bamako où, pourtant, la solidarité citoyenne s’organise.
Après un accord entre la junte bissau-guinéenne et les partis d’opposition, la nomination de Manuel Serifo Nhamadjo, candidat au premier tour de la présidentielle avortée, au poste de président de transition a été annoncé jeudi 19 avril. Une décision condamnée par la Cedeao, qui refuse de reconnaître les nouvelles autorités.
Presque au moment où ATT s’envolait pour Dakar, les 22 personnalités civiles et militaires arrêtées en début de semaine ont été libérées par l’ex-junte malienne. Parmi elles, Soumaïla Cissé et le général Waly Sissoko souffrent de problèmes de santé.
De la même manière qu’il a quitté le pouvoir, après avoir été renversé par un coup d’État le 22 mars, Amadou Toumani Touré a quitté le Mali jeudi 19 avril sans les honneurs, dans un avion de la présidence sénégalaise. Direction : Dakar, pour un exil dont la durée est inconnue.
En fin de contrat le 31 mai prochain, Alain Giresse devrait poursuivre sa mission à la tête des Aigles du Mali, qu’il a emmenés à la troisième place de la CAN 2012.
À l’issue d’une visite de deux jours à Abidjan, les 17 et 18 avril 2012, le commissaire au Développement de l’Union européenne (UE), Andris Piebalgs, a confié à Jeune Afrique qu’il était globalement satisfait de la reprise économique en Côte d’Ivoire. Mais pour le diplomate letton, il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour la réconciliation, la sécurité, la lutte contre la corruption, etc. Interview.
À l’issue d’une visite de deux jours à Abidjan, les 17 et 18 avril 2012, le commissaire au Développement de l’Union européenne (UE), Andris Piebalgs, a confié à Jeune Afrique qu’il était globalement satisfait de la reprise économique en Côte d’Ivoire. Mais pour le diplomate letton, il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour la réconciliation, la sécurité, la lutte contre la corruption…
À travers le parcours de deux jeunes gens, Sambo Zikpi, un Africain qui part enterrer les restes de sa tante Rose en Louisiane, et Louise Hébert, une Québécoise paumée, l’écrivain d’origine togolaise évoque les maux qui rongent l’Afrique : des appétits occidentaux insatiables, le réchauffement climatique, une nature hostile, le péril islamiste… L’univers d’Edem Awumey est sombre. L’écriture inventive et rythmée laisse peu de place à l’espoir. L’avenir est ailleurs. Les personnages de son troisième roman, Rose déluge, fuient un « quotidien si souvent terne » et misent sur l’exil – thème de son livre précédent, Les Pieds sales – pour s’accomplir. Interview.
Très écouté sur le continent, l’ancien président d’AngloGold Ashanti assiste les États dans la réforme de leur code minier et milite pour l’africanisation des multinationales.
La junte et l’opposition bissau-guinéennes ont signé dans la nuit de mercredi à jeudi un accord de transition démocratique. Mais celui-ci ne répond pas aux attentes de la Cedeao, et encore moins à celles de l’ancien parti au pouvoir, le PAIGC, qui boycotte les négociations.
Après avoir réclamé que la Cour pénale internationale (CPI) enquête sur les crimes du camp Gbagbo, le président ivoirien Alassane Ouattara se montre aujourd’hui très réticent à livrer ses anciens adversaires à La Haye. Explications.
La situation humanitaire découlant du conflit ouvert par la rébellion touarègue au Nord-Mali ne cesse de s’agraver. Selon l’ONU, la région compte désormais plus de 268 000 déplacés et réfugiés qui ont fui les combats et l’avancée des groupes armés.
Sur un marché de plus en plus mature en Côte d’Ivoire, Orange et MTN rivalisent d’idées en matière de services financiers via le téléphone portable. Un bon moyen de fidéliser leurs abonnés.
Alors que le nouveau Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, cherche à former son gouvernement de transition pour résoudre la crise au Nord, les membres de l’ex-junte ont procédé à l’arrestation de 22 personnalités considérées comme proches du régime de l’ex-président Amadou Toumani Touré (ATT). Le prétexte officiel du coup de filet – la « découverte » d’armes neuves chez certains des responsables visés – fait planer un climat lourd de menaces à Bamako.
En visite à Paris, le président sénégalais Macky Sall a rencontré son homologue français, Nicolas Sarkozy, mercredi 18 avril. L’occasion de signer un nouvel accord de défense ainsi qu’une convention de prêt au Sénégal de 130 millions d’euros.
Grâce à l’acquisition d’Intercontinental Bank, le groupe Access Bank a doublé son total de bilan et multiplié par près de dix le nombre de ses clients. Mais, comme la majorité des établissements du pays, il reste fragile.
« Amadou Toumani Touré est à la résidence du Sénégal à Bamako », a annoncé mercredi 18 avril le président sénégalais Macky Sall, lors d’une conférence de presse à Paris. Celui-ci s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’État français, Nicolas Sarkozy.
Grâce à l’acquisition d’Intercontinental Bank, le groupe Access Bank a doublé son total de bilan et multiplié par près de dix le nombre de ses clients. Mais, comme la majorité des établissements du pays, il reste fragile.
Alors que Cheick Modibo Diarra a été nommé Premier ministre du gouvernement de transition, les personnalités politiques et militaires arrêtées lundi 16 et mardi 17 avril sont toujours détenues. Aucune information n’a été donnée quant aux raisons de ces arrestations menées par la junte, qui s’est contenté d’évoquer des « enquêtes en cours ».
La Fédération sénégalaise de football (FSF) a étudié une soixantaine de dossiers de possibles successeurs d’Amara Traoré, et est entrée dans la phase de décision. Selon le président de la FSF, Augustin Senghor, le futur sélectionneur des Lions de la Teranga sera nommé dans les prochains jours. Et il « sera français ou belge ».