Jim Yong Kim, le candidat présenté par les États-Unis, devrait remplacer Robert Zoellick à la tête de la Banque mondiale en juin. Mais le monopole américano-européen sur les institutions financières est de plus en plus contesté par les pays émergents.
En déplacement à Conakry le 5 avril, la future procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, s’est exprimée sur les massacres du 28 septembre 2009 au stade de Conakry, au cours desquels au moins 150 personnes ont trouvé la mort. Elle a exigé un « dénouement rapide » du dossier.
Le député de Tombouctou, Elhadji Baba Haïdara, réagit à la déclaration d’indépendance de l’Azawad prononcée vendredi par les rebelles touaregs du MNLA, dirigé par Mohamed Ag Najim. Mais qui contrôle réellement le Nord-Mali ? Pour Haïdara, qui est aussi président de la cellule de crise sur le Nord au sein de l’Assemblée nationale, la « Ville au 333 saints » est désormais dirigée par les islamistes du groupe Ansar dine d’Iyad Ag Ghali, qui s’apprêterait à dévoiler une constitution basée sur la charia dans les prochains jours. Interview.
Déjà coupé en deux du fait de la défection de l’armée, le Mali s’est réveillé avec en son sein un nouveau pays, proclamé indépendant par les rebelles du MNLA : l’Azawad. Une région considérée comme le berceau naturel des Touaregs.
Alors que les négociations entre la junte et plusieurs émissaires de la Cedeao se poursuivent à Bamako, l’envoyé de Blaise Compaoré, Djibrill Bassolé, a déclaré qu’à son avis, les sanctions de l’organisation ouest-africaine contre le Mali seraient « très bientôt levées ». Et pense que le chef des putschistes, Amadou Haya Sanogo, devrait faire prochainement des annonces « qui vont dans la bonne direction ».
L’ex-président de Guinée Bissau, Kumba Yala, ainsi que quatre autres candidats, contestent les résultats du premier tour de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 18 mars. Tous rejettent également la proposition de la Cedeao de confier une médiation à Alpha Condé pour résoudre la crise électorale dans le pays.
L’idée d’un envoi de troupes françaises au Mali est « surréaliste », a déclaré jeudi 5 avril Alain Juppé. Le ministre français des Affaires étrangères se dit favorable à une « solution politique ».
C’est une nouvelle fois Blaise Compaoré que la communauté internationale est allée chercher pour se pencher au chevet d’une épineuse crise malienne à multi-facettes. Médiateur chevronné intervenu récemment en Guinée, au Togo et en Côte d’Ivoire, personnage le plus influent de l’Afrique de l’ouest, le président burkinabè déploie depuis quelques jours tous ses réseaux, de Bamako, à Dakar en passant par Abidjan, New York et les confins du Sahara où ses plus fidèles émissaires sont en mission.
Le groupe salafiste Ansar dine s’est emparé ce matin d’un consulat d’Algérie au nord-est du Mali. Le consul et six des employés ont été arrêtés et emmenés dans un lieu inconnu.
La femme de chambre guinéenne, Nafissatou Diallo, veut être reconnue comme victime dans le cadre de l’affaire DSK. Déboutée au pénal, elle espère gagner au civil.
Comme le demandait la communauté internationale, les rebelles touaregs du MNLA ont annoncé mercredi 4 avril la fin de leurs opérations militaires dans le nord du Mali « à compter de jeudi minuit ». À Bamako, la convention nationale convoquée par la junte au pouvoir ce jeudi 5 avril a été reportée, les putschistes invoquant des problèmes d’organisation.
Le chanteur sénégalais, Youssou Ndour, nommé ministre de la Culture et du Tourisme, est la figure de proue du nouveau gouvernement sénégalais formé mercredi 4 avril dans la soirée par le Premier ministre Abdoul Mbaye.
La coalition politique regroupant les principaux partis du Mali, le FDR, a rejeté l’idée de convention nationale proposée par la junte. Les militaires assurent quant à eux vouloir remettre le pouvoir aux civils, mais à une date qui pourrait être très lointaine…
Initialement prévue pour le 28 mars, la libéralisation de l’audiovisuel voulue par le président Ouattara est reportée… le temps de nommer les commissaires chargés du dossier.
Dans un communiqué daté du 4 avril, la junte au pouvoir au Mali accuse les rebelles touaregs du MNLA, les salafistes d’Ansar Dine et des membres d’Aqmi de commettre de « graves violations des droits de l’homme » dans le Nord du pays.
Au moment où le continent connaît un nouveau soubresaut avec le coup d’Etat au Mali, qui vient rappeler la fragilité de son développement démocratique, l’essayiste Axelle Kabou et le financier Lionel Zinsou débattent de son avenir. Afropessimiste ou afro-optimiste, deux visions s’affrontent.
Ancien de chez Rothschild, le Franco-Béninois Lionel Zinsou est aujourd’hui à la tête d’un fonds d’investissement. Pour lui, l’Afrique est la Chine de demain. Interview.
Fatou Bensouda, le futur procureur de la CPI, est arrivée en Côte d’Ivoire mardi 3 avril. Venue s’assurer de la poursuite des enquêtes sur les crimes commis pendant la crise postélectorale, elle a aussi rencontré le président ivoirien Alassane Ouattara.
L’ancien chef du gouvernement bissau-guinéen, Carlos Gomes Junior, est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle du 18 mars. Mais il doit faire face à la contestation de l’opposition, ainsi qu’à la défiance de son propre parti et à celle de la communauté internationale.
Le couple malien Amadou et Mariam poursuit l’ouverture entamée avec « Welcome to Mali » et propose « Folila » un nouvel album riche des rencontres musicales effectuées au cours de nombreux voyages.
La Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) qui a pour mission de faire toute la lumière sur les violences politiques au Togo, a rendu mardi le premier volet de son rapport final. L’occasion pour Faure Gnassingbé de demander pardon à toutes les victimes des violations des droits de l’homme commises par l’État. Un premier pas vers la réconciliation nationale ?
C’est un inconnu de la sphère politique sénégalaise que Macky Sall a nommé mardi au poste de Premier ministre. Entrepreneur et ex-banquier, Abdoul Mbaye, 59 ans, a désormais la lourde tâche de mettre le Sénégal sur la voie de la prospérité.
La junte malienne fait face à un tir groupé de sanctions internationales qui ne lui laissent presque aucune marge de manœuvre. Elle convoque à partir de jeudi une convention nationale qui devra rapidement rétablir l’autorité de l’État. Et menace ATT de poursuites pour « malversations » et « haute trahison ».
L’étau se resserre autour de la junte malienne, contre laquelle l’union africaine (UA) a pris mardi plusieurs sanctions, dont des interdictions de voyager et des gels d’actifs. Une décision également dirigée contre les rebelles touaregs.
Lors du sommet de Dakar, le 2 avril, la Cedeao a décidé d’imposer un embargo total à la junte malienne, et de créer une force de 2 000 hommes pour intervenir au Mali. Une décision ferme qui masque cependant des approches parfois très différentes entre les chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Explications.
Après avoir pris Tombouctou (dans le nord du Mali) lundi 2 avril, les rebelles touaregs ont instauré la charia dans la cité historique. Selon des témoins, des responsables d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se seraient également installés dans la ville.